L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Sud Ouest, France, le 14 novembre 1979.
LA MAJORITE des passagers de l'avion Caravelle qui, selon l'équipage, aurait été poursuivi, lundi, par des objets volants non identifiés (O.V.N.I.) au-dessus de Valence, ont affirmé n'avoir rien vu. Ils accusent le pilote d'avoir masqué une défaillance technique qui !'obligeait à atterrir, derrière des «histoires fantaisistes».
Cinquante-huit des 109 passagers, allemands ou autrichiens, ont signé un document dans ce sens et ont protesté auprès de leur ambassade, pour ce qu'ils estiment être une «moquerie» de la part de la compagnie propriétaire de l'avion, "Trabajos Aereos y Enlaces" (T.A.E.).
Selon la version du pilote et du copllot, confirmée, hier, à l'A.F.P., par le sous-directeur de la T.A.E., l'appareil avait été suivi par des O.V.N.I., alors qu'il volait de Palma de Majorque à Ténérife.
Les O.V.N.I. dégageaient une forte luminosité, qui «a rempli la cabine de pilotage d'une étrange lueur rougeâtre». Selon cette version, les étranges engins montaient et descendaient, et le pilote a pris la décision de changer de route pour éviter la collision.
Toujours selon les mêmes sources, les O.V.N.I. auraient été détectés par le radar de l'aéroport de Valence et un radar militaire. Un avion de chasse aurait décollé de la base militaire de Los Llanos (province d'Albacete), et les O.V.N.I. auraient alors disparu.
Le sous-directeur de la T.A.E. a affirmé que les autorités de l'aéroport de Valence n'avaient décelé aucune défaillance technique, après une inspection de la Caravelle, et que le pilote n'avait pris la «très bonne décision» d'atterrir que pour préserver la sécurité des passagers.
Le sous-secrétariat à l'aviation civile du gouvernement espagnol s'est refusé à tout commentaire, alors que le ministère de la défense a indiqué qu'il s'agissait d'un sujet «réservé».
Certains milieux de l'aviation civile ont indiqué, cependant, que les mystérieux O.V.N.I. pouvaient être des appareils de la 6ème flotte américaine.