L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Sud Ouest, France, le 10 novembre 1990.
(Se rapporte aux observations du 5 novembre 1990 vers 19:00, de ce qui était des débris d'une fusée russe.)
Les phénomènes lumineux provenaient de la désintégration d'un engin soviétique qui avait servi au lancement d'un satellite
Les phénomènes lumineux observés dans la soirée du 5 novembre en France ont été identifiés comme la désintégration de morceaux d'une fusée soviétique lors de sa rentrée dans l'atmosphère, a affirmé hier le service d'expertise des phénomènes de rentrée atmosphérique (SEPRA) du Centre national d'études spatiales.
Dans un communiqué, le CNES indique en effet qu'à partir des données fournies par le US Space Com américain, les morceaux d'une fusée soviétique qui avait servi au lancement d'un satellite de télécommunications soviétique Gorizont 21, le 3 octobre, et qui avaient été affectés du numéro 20925.1990094C, sont rentrés dans les couches denses de l'atmosphère à 19 heures, selon une trajectoire allant de Pau à Strasbourg.
"Les conditions météorologiques particulièrement nettes ce soir-là ont favorisé l'observation de ce phénomène de rentrée", souligne le communiqué du CNES.
Le SEPRA a vérifié depuis Toulouse cette rentrée grâce aux données fournies par la NASA américaine et qui concordent avec la trajectoire et l'heure de passage du phénomène au-dessus de la France.
Ces indications fournissent une explication au phénomène qui a passionné des milliers de Français.
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Parmi les premières hypothèses avancées, des astronomes allemands avaient évoqué la chute d'une météorite.