L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The Star Phoenix, Saskatchewan, Canada, le 10 septembre 1974.
Voir ici pour d'autres références concernant ce cas.
LANGENBURG (CP) - L'agent de police Ron Morier de la Police Montée Royale Canadienne indique qu'il ne pense pas qu'un fermier du district essaye de monter un canular avec ses affirmations d'avoir vu des objets en forme de soucoupe planer à environ un pied de haut mue près de son champ de colza à six miles au nord d'ici.
Edwin Fuhr, 36 ans, affirme que cinq objets d'acier inoxydable restés pendant 15 minutes avant de partir. Il dit qu'il y avait des dépressions dans les herbes hautes d'un pied, d'environ 11 pieds de diamètre là où elles avaient été.
L'agent de police Morier a visité la ferme lundi dans cette communauté à 120 milles de nord-ouest de Regina pour un examen de première main.
"Ils m'ont emmené là où ils vu ces choses dans l'herbe. J'ai vu les anneaux..."
"Quelque chose avait été là, et je doute que c'ait été un canular. Il n'y avait aucune indication que quelque chose avait été roulé dans ou hors du champ et M. Fuhr a semblé véritablement effrayé."
L'agent de police Morier a pris des photographies et des mesures et a envoyé son information au National Research Council à Ottawa.
"Certains fermiers ont de travailler dans leurs champs," a dit l'agent de police, "du moins est-ce ce que j'entends lors de pauses café."
M. Fuhr dit qu'il est descendu de sa moissoneuse-batteuse et s'est avancé jusqu'à moins de 15 pieds des objets.
"Tout d'un coup j'ai remarqué que l'herbe bougeait... en rotation, près de cette chose. Je l'ai juste observée pendant environ deux minutes et j'ai alors remarqué que toute la chose tournait."
"J'ai lentement reculé. Je n'allais pas tourner le dos à la chose. Quand je suis de nouveau arrivé à la moissoneuse-batteuse, j'ai remarqué qu'il y en avait encore quatre à ma gauche, toutes en rotation. Je suis juste resté pétrifié sur le siège et je n'ai plus bougé."
"J'étais terrifié. Je me suis figé. Je ne pouvais rien faire."
"Alors ils ont décollé (après 15 minutes)... droit vers le haut. Il y avait une vapeur grise venant d'en-dessous d'eux et un vent fort. J'ai dû tenir mon chapeau et cela a aplati le colza."
Il a fallu deux minutes pour que les objets disparaissent dans les nuages et encore deux minutes pour que M. Fuhr descende de sa moissoneuse-batteuse.
"Je voulais être sûr qu'ils étaient partis."
Il a ensuite expliqué les dépressions circulaires laissées par les objets. "J'ai touché l'herbe pour voir si elle était échauffée. Il n'y avait rien à sentir et il n'y avait aucune odeur."