L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Montréal-Matin, le 8 avril 1977.
par Gérald Robitaille
La présence d'un objet volant non identifié a suscité beaucoup d'intérêt mercredi soir auprès de deux familles demeurant rue Cléroux dans le quartier Sainte-Dorothée à Laval. En effet, vers 19 heures, Jos Martin-Madisson, 13 ans, remarqua la présence d'un objet quelconque qui se déplaçait à basse alltitude et d'où venait un bruit strident. Il était accompagné alors d'un compagnon de jeu, Alain Narbey du 1326 Cléroux. Aussitôt Jos entra dans la maison de ses parents au 1307, Cléroux, pour raconter la chose à sa mère et deux de ses soeurs. Evidemment, Mme Madisson éclata de rire et demanda à son fils d'arrêter de blaguer. Mme Madisson est quand même sortie mais ne remarqua rien.
Une fois revenue dans la maison, elle vit son fils Jos Martin entrer de nouveau en lui disant que l'objet était revenu. Mme Madisson est ressortie accompagnée de ses filles Caroline, 12 ans, et Rachel, 11 ans. C'était vrai. L'objet volant était là et se déplaçait brusquement de gauche à droite ou de bas en haut. Une lumière aveuglante s'en échappait "comme si un flash de caméra nous aveuglait par moment", de dire Jos Martin. Jos Martin est entré en courant dans sa chambre pour mettre la main sur son appareil afin de photographier l'objet en question. Malheureusement, l'objet se déplaçait si brusquement qu'il lui a été impossible de braquer son objectif sur lui. Puis l'objet disparut dans un champ vague près du cimetière de Sainte-Dorothée. Naturellement curieux quoique effrayés, Jos Martin et son compagnon Alain ont décidé d'aller voir d'un peu plus près cet objet qu'ils qualifient de soucoupe volante à cause de sa forme particulière. Non loin du cimetière, les deux enfants devaient effectivement voir l'objet se poser près d'un arbre et ont vu quelqu'un en sortir. Cette personne, selon leur description, avait une forme normale vue de l'endroit où ils se trouvaient. Passablement effrayés, les deux jeunes garçons ont alors pris leur jambes à leur cou et sont retournés chez leurs parents. Tôt hier matin, ils sont retournés sur les lieux où cet étrange objet s'était posé. D'un pas craintif, tout en étant persuadé que l'objet avait quitté l'endroit, ils se sont approchés de l'endroit. On pouvait remarquer deux empreintes de pas dans la boue ainsi que les traces de deux barres parallèles distantes de quatre à cinq pieds tout au plus. Les traces ne menaient nulle part et venaient de nulle part.
Parfois certains couchers de soleil prennent de drôles de formes dans le ciel du Québec.