L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Midi Libre, France, le 16 novembre 1977.
Le groupement spécialisé d'enquêtes sur les objets volants non identifiés "VERONICA" (B.P. 1288, 30015 Nîmes) constate depuis quelque temps une recrudescence de témoignages concernant les observations de phénomènes insolites.
C'est ainsi, par exemple, que le mercredi 2 novembre, vers 22 h 00, M. Pierre X..., de Pont-des-Charrettes, près d'Uzès, qui circulait en compagnie de sa femme et de sa fille sur la route départementale 418 entre Russan et Nîmes, se trouva bien malgré lui en présence d'un étrange spectacle.
Quelques centaines de mètres avant d'arriver au carrefour de la R.N. 106 Alès-Nîmes, les témoins aperçurent à travers le pare-brise de leur voiture une sorte de toupie de couleur gris-noir, immobile, silencieuse, sans mouvement de rotation, suspendue dans l'air à deux ou trois mètres du sol.
L'objet fut estimé comme ayant trois à quatre mètres de hauteur. Deux lumières circulaires se découpaient sur sa partie la plus large et faisaient penser à des hublots ou à des phares blanc. A sa base on distinguait une autre lumière de couleur violette qui clignotait avec un éclat vif.
La première idée qui vint à l'esprit de M. X... fut qu'il s'agissait d'un engin militaire: on rencontre en effet souvent dans ces parages des véhicules militaires, car le chemin borde le camp des Garrigues. Mais comme il avait stoppé l'auto à une vingtaine de mètres de l'étonnante apparition, il dut rapidement se rendre à l'évidence: le phénomène ne permettait d'évoquer rien de connu, et une angoisse fort compréhensible étreignit les témoins.
Sur ces entrefaites, deux automobiles roulant dans le sens Nîmes-Russant se jetèrent dans le piège: elles s'imobilisàrent l'une derrière l'autre à une faible distances de l'engin qui barrait tout passage par son vol stationnaire au-dessus de la chaussée, transformant le petit chemin en une double nasse.
Le silence total qui baignait cette scène accroissait le sentiment d'angoisse qui avait saisi tous les spectateurs involontaires: dans une voiture une femme s'évanouit...
Après trois à quatre minutes de vol totalement statique, une fusée rappelant le brouillard s'échappa par le bas de l'O.V.N.I qui s'éleva lentement à quelques dizaines de mètres d'altitude poursuivre ensuite une trajectoire rectiligne et horizontales, d'abord vers Uzès, puis au bout de quelques secondes, obliquant vers Avignon. Les manoeuvres de l'engin avaient l'air de se faire d'une façon appliquée et précise, et son déplacement était apparemment lent. Une fois très éloigné, M. X... le perdit de vue. Pendant ce temps, Mme X... se portait au secours de la dame qui s'était trouvée mal.
Une fois que ces personnes fut remise de ses émotions, tous les témoins reprirent la route précipitamment.
Malheureusement, seule la famille X... confia ses aventures à "VERONICA", il est de la plus grande importance que les personnes qui se trouvaient à bord des voitures 2 et 3 prennent contact d'urgence avec le responsable de ses services d'enquête: M. Gérard Charette, 5 rue de Gisfort, 30700 Uzès, qui s'occupe personnellement de cette affaire. L'anonymat le plus strict est garanti aux témoins qui le désirent.
Le groupe "VERONICA", association sans but lucratif, rappelle enfin à cette occasion qu'il s'intéresse à toutes les observations insolites, même anciennes; qu'il aborde l'examen du phénomène O.V.N.I. dans un esprit scientifique; qu'il collabore directement avec le G.E.P.A.N. (Groupement d'Etude des Phénomènes Aériens Non expliqués), organismes officiel ayant à sa tête M. Claude Poher, du Centre National d'Etudes Spatiales de Toulouse; et que ses rangs sont largement ouverts à toute personne de bonne volonté s'intéressant à l'étude de ces étranges phénomènes et pouvant participer aux travaux divers qu'elle requiert: enquête, photos, traduction, dactylographie, etc...