L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, le 5 juillet 1965.
La chaleur, dit-on, fait tourner la tête des paysans de Valensole. Elle retient aussi certains informateurs qui jugent un fait à 100 kilomètres de distance sans se rendre, au mépris du lecteur, sur le champ!
Car dans ce champ de lavandes où M. Masse a vu atterrir un engin mystérieux il y a un trou de 80 cm. Nous l'avons vu. Il parait douteux qu'un hélicoptère "Alouette" puisse se tasser de la sorte ou bien que nos pistes d'essais seraient de gruyère.
Nous avons aussi vu la trace des "pattes" de l'engin. Or l'Alouette n'a qu'un train de trois roues.
M. Masse que nous avons retrouvé hier à Giens chez des amis, nous a confirmé:
"L'engin avait la forme d'une araignée géante. J'ai nettement compté six "pattes" et un pivot central. Les "pattes" se sont mises à tourner lorsque l'appareil a décollé dans un bruit sourd qui n'a rien à voir avec celui d'un avion ou celui d'un hélicoptère."
"L'engin ne possédait ni rotor, ni pales. J'ai tout de même la prétention de savoir reconnaître un hélicoptère. Ce n'en était pas un. Je suis formel. La carlingue avait une forme ovale mais je n'ai jamais dit qu'il s'agissait d'une soucoupe volante"
"J'étais à 50 mètres environ lorsque j'ai vu l'homme près de l'engin. Il avait la taille n'un nain ou d'un garçonnet de huit ans. Il portait une combinaison. Le temps qui s'est écoulé entre le moment où j'ai découvert la scène et la disparition de l'appareil dans le ciel peut être de 30 secondes environ. Je doute qu'un hélicoptère, avant de reprendre le plein régime de son rotor, puisse repartir aussi vite."
M. Masse est un homme sérieux qui ne veut plus raconter son histoire. Il ne prétend rien, il rapporte simplement ce qu'il a vu.
A chacun de tirer sa conclusion. Nous voulions cependant corriger certaines affirmations de confrères aigris d'avoir "raté" l'information dès le premier jour. M. Masse n'a pas pu être victime d'un "coup de chaleur" à 5 heures du matin. Il est d'autre part le contraire de ce que l'on appelle un galéjeur. Enfin, à l'inverse de ce que rapportent d'autres journaux, un constat rigoureux a été effectué par la gendarmerie.