L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 21, le 3 décembre 1973.
On reparle des "soucoupes volantes" depuis qu'un de ces "engins mystérieux" a été formellement observé, vendredi, à Turin. Rappelons les faits: vendredi soir, et pour la première fois dans les annales italiennes, un O.V.N.I. a été repéré par les radars de l'aéroport de Turin et suivi, pendant quelques temps, par deux avions.
La détection du mystérieux engin, rapporte l'agence Italia, s'est produite dans la soirée de vendredi, juste au-dessus de l'aéroport de Turin-Caselle.
Le pilote d'un avion de tourisme, M. Riccardo Marano, allait atterrir, lorsque la tour de contrôle l'avertit qu'il y avait un objet non identifié immobilisé à 400 mètres au-dessus du sol. Le radar indiquait une trace d'intensité comparable à celle d'un appareil de type DC-8. M. Marano s'est alors approché de l'objet qu'il a décrit comme "un énorme globe lumineux émettant une lueur éblouissante, allant du violet au bleu en passant par des tons rouge-grenat."
Le commandant de l'aéroport militaire de Caselle, le colonel Rustichelli, a confirmé le phénomène et donné la même description de l'O.V.N.I.
Le "globe lumineux" a été vu également par l'équipage et les passagers d'un avion de la compagnie "Alitalia", qui venait de décoller à destination de Rome.
Une remarque importante s'impose d'emblée: il ne peut s'agir, cette fois-ci du moins, d'une hallucination collective, explication parfois donnée par d'incrédules savants, à qui il est impossible de donner une explication logique et rationnelle du ou des phénomènes constatés. En effet, un radar n'est pas sensible aux "hallucinations." Il ne capte que des "réalités matérielles". Et il l'a fait, puisqu'il a même permis de localiser "l'objet" et de transmettre les coordonnées au pilote de l'avion de tourisme.
Il reste que ce constat officiel ne fournit pas pour autant une solution au problème. Et le mystère ne semble pas près d'être percé par la science actuelle.. A moins qu'un hasard, un jour...