L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, le 1er octobre 1975.
Chargés d'établir un rapport circonstancié sur le gigantesque O.V.N.I. aperçu vendredi soir à Assevent, les gendarmes de Maubeuge ont interrogé la dizaine de témoins qui se sont approchés de l'engin mystérieux. Leur bonne foi ne peut être mise en doute, pensent-ils, et il ne peut s'agir d'une hallucination collective.
Il était 21 h. 40 quand plusieurs habitants du village et des environs virent un disque lumineux de taille énorme - de 250 à 300 mètres, estiment-ils, tourner lentement en oscillant en bordure du champ d'aviation privé de la Salemagne, où ne se trouvaient, à cette heure, aucun appareil.
Venant de directions diverses, une dizaine de témoins convergèrent vers le terrain, à bord de leurs voitures. Les automobilistes s'en trouvaient à 500 mètres environ, lorsque le moteur de leurs véhicules calèrent, tandis que leurs phares s'éteignirent et que les radios de bord devenaient soudain muettes.
Stupéfaits, les témoins en panne de voiture s'approchèrent à pied, médusés et un peu inquiets à la vue de ce mystérieux engin en lévitation à une vingtaine de mètres du sol et dont les innombrables hublots diffusaient, rapportent-ils, une lumière peu éblouissante.
Au nombre des observateurs pétrifiés de stupeur, un officier de réserve de l'Armée de l'Air. Il vit, comme tous les autres, une sorte de cône se détacher de la coupole centrale de l'O.V.N.I. prendre de l'altitude, pirouetter comme une toupie, puis se poser à nouveau sur l'habitacle de base qui disparut dans le ciel nocturne en cinq secondes, laissant derrière lui une sorte de nuage fluorescent, qui ne se dissipa qu'au bout d'une dizaine de minutes.
Des prélèvements destinés à l'analyse ont été effectués sur le terrain - des champs de maïs et des labours - au-dessus duquel évoluait l'engin mystérieux. Aucune empreinte, nulle trace apparente de combustion n'y a été relevée, pas plus que sur les arbres des environs.
Selon M. Bigorne, délégué régional pour l'étude des objets volants non identifiés, le phénomène observé à Assevent est l'un des plus extraordinaires qu'il a constaté sur la planète.
D'après lui, il doit s'agir d'un immense vaisseau spatial interplanétaire, qui se serait rapproché du sol à faible distance, alors que, d'ordinaire, les engins porteurs de ce type voguent à très haute altitude, d'où ils catapultent vers la Terre des soucoupes qui font ensuite retour au vaisseau-mère. Aussitôt après l'envol de cet étrange mastodonte, les automobilistes ont pu reprendre le volant de leur voiture subitement dépannée et ils s'empressèrent aussitôt de prévenir les autorités.
L'ex-officier aviateur, qui était porteur d'un appareil photo japonais (de marque Nikon) a pris plusieurs clichés du spectacle impressionnant, sinon hallucinant, qu'il avait sous les yeux. Sans doute, en raison de sa fébrilité dans l'obscurité a-t-il mal réglé la mise au point: aucune image n'est apparue au développement de la pellicule.
Déjà, le 9 septembre dernier, un disque jaune de petit diamètre, lançant un faisceau rouge, avait été repéré à la même heure au même endroit. Sans doute s'agissait-t-il d'une soucoupe d'avant-garde venue reconnaître les lieux.
Un symposium international, consacré à ce que l'on appelle communément les "soucoupes volantes", s'est ouvert à Grenoble (Isère) en présence de nombreux spécialistes français et étrangers. Placé sous l'égide de l'Union des Groupements d'Etudes des Phénomènes Inexpliqués (U.G.E.P.I.), ce symposium durera trois jours. Il comprendra une exposition sur l'appareillage de contrôle et de détection des O.V.N.I. et un cycle de conférences.
Note: le cas à Assevant n'est pas nécessairement à considérer comme aussi extraordinaire que cela peut le sembler à la lecture de l'article. Diverses sources ufologiques donnent des informations relativement ou fortement différentes, que je présenterais dans la mesure du possible sous peu.