L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Progrès, de Lyon, France, page 6, le 4 novembre 1972.
LONS-LE SAULNIER: Alors qu'il travaillait, jeudi après midi, à sa pisciculture, au pied des cascades du "Hérisson", M. Georges Vuillien de Doucier, a été témoin d'un phénomène à ranger dans la liste déjà longue des "O.V.N.I" (objets volants non identifiés).
A 4 h. 20 exactement, alors qu'il se trouvait seul dans ce site pittoresque, M. Vuillien a aperçu soudain, dans le ciel, une traînée du genre de celles que laissent les avions à réaction, mais de couleur blanc argenté. Cette traînée se déplaçait verticalement, en volutes espacées, de 50 en 50 centimètres.
L'engin, qui avait la forme désormais classique d'une soucoupe volante, vint s'immobiliser à 70 mètres environ de M. Vuillien et se stabilisa à une hauteur de 10 mètres. Il avait un diamètre de 20 mètres et l'habitacle proprement dit, 12 mètres, pour 2 à 2.50 de hauteur.
L'entourage était brillant, mais dissimulait l'intérieur. Cinq minutes s'écoulèrent, puis l'engin s'inclina à peu près à la verticale et s'éleva dans le ciel, lentement d'abord, puis "comme un boulet de canon": c'est l'expression qu'emploie M. Vuillien.
Parvenue à la hauteur des avions à réaction - 10 000 à 11 000 mètres - la soucoupe stoppa trois à quatre minutes, apparaissant grosse comme un pamplemousse, puis disparut complètement.
Tout au long, l'apparition s'était faite sans aucun bruit et la remontée se fit sans le secours d'une quelconque fusée.
Au cours de la concertation que nous avons eue hier avec lui, M. Georges Vuillien dissimulait encore mal son émotion. Il ne cache pas qu'il a eu très peur et qu'à un moment donné il est aller chercher dans sa voiture son fusil de chasse. "Ca vous coupe le souffle", disait-il, "et j'ai craint d'être kidnappé."
Il y a de quoi, et bien des personnes, à sa place, auraient eu la même réaction de défense. Venant de M. Georges Vuillien, dont l'honorabilité est parfaite et qui n'a pas l'habitude de "raconter des histoires", ce récit ne manquera pas de susciter des commentaires, plongeant dans le trouble et la perplexité.
Henri PUTET