L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Dauphiné Libéré, France, le 14 janvier 1978.
"Une affaire à suivre". Vendredi nous terminions en ces termes l'article relatant le témoignage de 20 personnes ayant aperçu un objet insolite non loin de l'Obiou.
M. Ronat, leur porte-parole, ne voulait, semble-t-il tirer aucune conclusion. La question de l'identification de l'objet restait posée. Et pourtant, dans la journée d'hier, un second témoignage, tout aussi précis, est venu étayer de preuves les affirmations de ces habitants de Susville et La Mure.
M. Peyron, ingénieur à Grenoble a également été spectateur de cet extraordinaire phénomène. "Je me trouvais sur la route du Col de la Croix-Haute, vers 20 h 30, lorsque j'ai aperçu une lumière clignotante à la fréquence d'une seconde environ et se déplaçant Nord-Est, niveau de l'Obiou".
Les propos de M. Peyron traduisent bien sa stupéfaction lorsqu'il dû se rendre à l'évidence "J'ai tout d'abord attribuer ce scintillement à un hélicoptère qui aurait volé à haute altitude. Mais contre toute vraissemblance, une seule lumière était visible (et non trois comme le veut le signalisation réglementaire des avions). Je l'ai perdue de vue quelques minutes, mon cheminement à travers les arbres rendant difficile une observation attentive. J'ai quand même pu reprendre mon investigation et pendant près d'un quart d'heure j'ai eu tout loisir de regarder cet objet insolite d'un blanc très brillant".
M. Peyron a tenu à nous communiquer son témoignage. Lui non plus ne veut pas conclure à l'apparition d'un véhicule extra-terrestre. Un raisonnement logique a cependant amené M. Picard, de Grenoble, à avancer la thèse de la materialisation d'une planète: "Si l'on en croit la fréquence des apparitions et le fait qu'elles se soient produites chaque jour à la même heure, on pourrait envisager une vision collectie de la planète Vénus".
Il ne s'agit pas de croire une version plus qu'une autre Une chose est certaine les nombreux temoignages ne font que relancer le débat sur les Objets Volants Non Identifiés. M. Peyron se tient à la disposition des particuliers ou associtations qui désireraient obtenir de plus amples explications, tél 87.45.01. M. Peyron, 31, cours Jean-Jaurès, Grenoble.
C. VEYER