L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Dauphiné Libéré, France, page 4, le 12 juillet 1976.
Romans. -- C'est un étrange récit que vient de faire Mlle Hélène Giuliana, âgée d'une vingtaine d'années, habitant Hostun (Drôme).
"Je n'osais pas en parler, explique-t-elle, j'avais peur que l'on se moque de moi."
Il était aux environs de 1 h 30 du matin dans la nuit du 10 au 11 juin dernier: Mlle Hélène Giuliana, rentrait au volant de sa 4 L de Valence, où elle avait passé la soirée au cinéma. Après une pause-café, elle regagnait son domicile, par la R.N. 531, lorsque brusquement, après avoir passé le pont "du Martinet" après Pizançon, sur la commune de Chaluzange-le-Goubet, elle constatait un ralentissement dans la marche de sa voiture. Craignant d'être à court d'essence, la jeune fille vérifia le niveau de son réservoir, mais tout était normal. Le moteur eut de nouveau des ratées, puis brusquement tous les feux du véhicule s'éteignirent et le moteur cala.
C'est alors, explique Mlle Giuliana, que je vis à une quinzaine de mètres devant ma voiture, posée sur la Nationale, une masse lumineuse de couleur orange. J'ai eu très peur, et j'ai verrouillé les portières de ma voiture immobilisée et mis mes mains devant mes yeux. Au bout d'un moment, dont le témoin ne parvient pas à déterminer la durée, retirant mes mains de mes yeux, j'ai constaté que la masse lumineuse avait disparu.
J'ai mis le contact, explique encore Mlle Giuliana, et la voiture a démarré sans problèmes. Je suis rentrée chez moi tellement bouleversée, que j'ai manqué la route la plus directe, et du faire un détour par le Beaume d'Hostun, ce qui n'est pas ma route habituelle. Lorsque je suis arrivée chez moi, il était 4 heures du matin!"
Ce récit, fait par un témoin qui semble a priori digne de foi, est particulièrement étrange. En effet comment expliquer sa curieuse observation d'une masse lumineuse, posée en plein milieu de la route nationale, et surtout cette période de près de deux heures, au cours desquelles, la jeune fille était restée enfermée dans sa voiture tous feux éteints, sur la R.N. 531, sans qu'aucune voiture, n'ai passé sur une route ordinairement très fréquentée, de jour comme de nuit.
Le maire d'Hostun, M. Bouvier, chez qui Mlle Giuliana est employée, a donné de bons renseignements sur le témoin de ce fait pour le moins étrange.
Jean-Louis RUCHON