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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

OVNIS en Bourgogne, 1978:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Bien Public, Dijon, France, le 12 septembre 1978.

Scan.

Des O.V.N.I. et des hommes

III. "Nous ne délirons pas!"

Depuis la fin de cet été, la Bourgogne et plus spécialement la région dijonnaise semblent saisis d'une grande fièvre au sujet des OVNI (BP des 22 et 25 septembre). Des objets lumineux, dont la nature échappe à toute explication rationnelle dans l'état actuel de nos connaissances scientifiques, violent notre espace aérien.

Les déclarations d'observateurs dignes de foi, équilibrés, pondérés, nous sont parvenues après la publication des deux précédents articles. Ces personnes ne s'intéressaient nullement aux soucoupes volantes avant de de venir attester des faits incroyables. Leurs témoignages, sur tout autre sujet, n'aurait pas été mis en doute.
Alors...

Alors, il faut bien se résigner à admettre qu' "il y a quelque chose". D'autant que les témoignages, bien souvent, se recoupent. A la suite de l'article paru le 22 septembre et mentionnant le récit de M. Alain Rave, 36 ter, rue Colson à Dijon, ce lecteur a reçu une lettre d'une dijonnaise faisant état d'une observation semblable à la sienne, et cela le même jour, mercredi 13 septembre dernier.

M. Rave, ce soir-là, n'avait pas été le seul à observer un phénomène sortant de l'ordinaire.

Soutenir la vérité

"Monsieur,

Dans "Le Bien Public" d'aujourd'hui 22 septembre, je relève votre déclaration au sujet des OVNI. Ma fille, âgée de 16 ans, élève au lycée Monchapet, se trouvait à la maison ce même soir 13 septembre, lorsqu'elle a constaté comme vous le passage des deux boules lumineuses qui se suivaient et qui ont disparu dans la direction du nord. (Notre lectrice, Mme Masson, habite 8, impasse Abbé-Debrià à Dijon, entre la rue Général-Faussonet et la rue de Varenne). J'étais dans le fond de l'appartement, poursuit-elle, lorsque j'ai entendu ma fille s'écrier: "Mais c'est horrible ce que je vois dans le ciel!"

"J’ai accouru, le phénomène avait disparu. Ma fille tremblait et j'ai dû la calmer. Elle m'a fait la description de ce qu'elle avait vu: c'était brillant et gros, ça paraissait impalpable. J'ai voulu la faire témoigner. Elle si est refusée. "Personne ne me croira, on me prendra pour une folle!"

Et Mme Masson ajoute:

"C'est une jeune fille très saine, qui ne croyait pas aux OVNI, comme vous sans doute. Je dois même dire que, jusque là, nous étions très sceptiques au sujet de ces phénomènes. J'allais omettre simplement de vous dire que cette observation a été faite entre 22 h 30 et 23 heures.

Vous pouvez si vous le désirez, faire état de cette lettre. Nous ne cherchons pas à jouer les "vedettes", mais simplement à soutenir la vérité. Nous ne délirons pas!"

Voici un nouveau témoignage à mettre au dossier de cette fiévreuse marée d'observations dijonnaises.

En règle générale, les témoins de ces manifestations commencent par penser qu'ils sont en présence de quelque chose de banal: une ambulance équipés de feu tournant, lorsque le phénomène est observé au ras du sol, où un avion, un hélicoptère volant à basse altitude. C'est seulement lorsqu'ils constatent l'absence totale de bruit, que la "chose" s'immobilise en l'air, qu'elle change de couleur, qu'elle est dépourvue d'aile, qu'elle émet des rayons presque insoutenables, qu'ils comprennent avoir affaire à un phénomène tout à fait inconnu.

A vous couper le souffle

Si la nature et la provenance de ces mystérieux objets volants sont encore matière à spéculation, il devient de plus en plus difficile de nier leur existence, étant donné le grand nombre de rapports précis et détaillés qu'on établit à leur sujet des policiers (on se souvient de l'observation des policiers dijonnais ce mois-ci sur le plateau de la Cras, près de la combe à la Serpent), des spécialistes de la détection par radar, des pilotes dans le monde entier, bref, des hommes formés à une observation rigoureuse.

Depuis Copernic, l'humanité a tout de même appris (et non sans mal!) qu'elle n'est pas le centre de la création. Il se pourrait bien que notre planète évolue fort loin, aux confins du cosmos. La plupart des savants s'accordent à penser que notre soleil est un astre d'âge moyen, comparé à certaines étoiles de la deuxième ou de la troisième génération.

Pourquoi, en d'autres points de notre galaxie, ne pourrait-il pas exister des êtres très avancées par rapport à nous sur le plan scientifique et technique. Nous avons toujours tendance à nous estimer "moderne", "très avancés". Mais nos vaisseaux spatiaux, nos sondes, auprès de leurs moyens de transport, pourrait avoir tout simplement l'allure d'antiques chars à bancs! Rappelons nous simplement nos "progrès" depuis cinquante ans.

Le réel et l'imaginaire

Bien sûr, il n'est pas plaisant de penser à l'existence d'autres intelligences que la nôtre. Mais sans aller trop loin, sans penser aux "petits hommes verts", il faut bien reconnaître qu'il existe un phénomène physique pas toujours explicable en l'état actuel de la science. L'interprétation est souvent ensuite affaire d'épiderme.

Il y a bien sûr le risque de la superposition du réel et de l'imaginaire. Mais que penser en voyant les photographies prises dans l'Est par un ami de l'auteur de "Soucoupes volantes, 25 ans d'enquête", Charles Garreau. Nous avons reproduit l'objet semblant solide et métallique, parfaitement net sur la série de photos couleurs prises avec un instamatic Kodak. Et l'un de nos photographes, Pierre Couturier, a réalisé l'agrandissement de l'OVNI paraissant là de façon plus évidente.

A vous couper le souffle !

Alain SCHNEIDER

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Cette page a été mise à jour le 13 septembre 2023.