L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Ardennais, France, le 6 février 1974.
Un objet volant non identifié a été aperçu lundi matin au-dessus de Carignan, par un Yvoisien se rendant à son travail. Celui-ci, contremaître aux usines de la Foulerie tient à garder l'anonymat, mais son bon sens et sa réputation auprès des gens qui le connaissent laissent supposer que ses paroles ont un fondement que l'avenir nous expliquera peut-être. Il raconte lui-même:
"Il était environ 6 h. 40, lundi matin, je me rendais à mon travail comme chaque jour à cyclomoteur. Alors que je circulais dans la rue Jean-Baptiste Clément, j'ai aperçu une lueur que j'ai tout d'abord prise pour une lueur provoquée par de la soudure à l'arc. Elle venait me semble-t-il de la briqueterie Témans, près de la nationale et je pensais que quelqu'un travaillait déjà par là. Puis la lueur m'est apparue une autre fois et enfin une troisième.
"A ce moment-là j’ai tourné la tête dans la direction d'où elle venait et j'ai aperçu un disque plat, blanchâtre pour lequel il était difficile d'évaluer un diamètre vu la distance et surtout une épaisseur. Les lueurs que j'avais vues, semblaient venir d'en haut et d'en bas du disque. Il était alors situé très approximativement près de la voie de chemin de fer, à hauteur des trois ponts, et se tenait à environ 60 mètres du sol. Puis soudain, j'ai vu une lumière tourner au-dessus du disque qui donnait l'impression d'éclairer comme un phare au bord de la mer. Il est alors parti en direction de Sedan, assez rapidement et m'a ensuite été masqué par une colline."
N'étant pas sujet à des hallucinations et ne croyant pas aux soucoupes volantes, le témoin se rendit à son travail sans rien dire mais en pensant bien sûr que quelqu'un avait vu la même chose que lui. Pourtant, il semble qu'aucun de ses compagnons de travail n'ait plus suivre ce phénomène et il se décida donc à leur relater ce qu'il avait vu, puis à aller faire une déposition à la gendarmerie.
Aucun indice pour l'instant ne vient corroborer ou détruire ce récit, pourtant, la bonne foi du témoin ne pouvant être mise en cause, on se pose des questions sur ce phénomène. Toutes les possibilités pouvant amener une explication logique ont été envisagées. Ni un avion, ni une météorite n'aurait pu ainsi s'arrêter en l'air, et de l'endroit où le témoin était on ne peut voir les caténaires des locomotives qui auraient pu provoquer des étincelles.
L'avenir ou de prochains témoignages nous expliqueront sans doute ce phénomène.