L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Dépêche du Midi, France, page 18, le 3 juin 1977.
Toulousain depuis peu, un homme de 25 ans environ vit depuis trois ans les séquelles de ce qu'il voudrait bien considérer comme une mauvais rêve.
Par crainte du ridicule, il s'est tu pendant tout ce temps, mais maintenant il accepte de parler, et voici ce qu'il nous a dit:
"C'était en mars 1974. J'étais à l'époque gérant d'un restaurant à Fleurance-du-Gers. Après avoir fermé mon établissement, je m'étais rendu à Laujuzan, près de Nogaro, à bord d'une voiture, pour voir ma fiancée d'alors, qui est maintenant ma femme.
"Au retour, vers trois heures du matin, alors que je roulais à 90 km/h, ma voiture s'est arrêtée toute seule, sans même que j'ai freiné, à la sortie d'une courbe.
"J'ai été pris de tremblements, et là, j'ai aperçu un être, qui n'était pas un homme, ni, non plus, un animal connu: il se tenait debout, mesurait peut-être 90 centimètres, était bipède - ses "pieds" étaient trèsgrands - et il avait les bras si long que je n'ai pu distinguer s'il avait des mains.
"Au moment où ma voiture s'est arrêtée, il me tournait le dos. Mais aussitôt après, il s'est dirigé vers le fossé dans lequel il est descendu, seule la moitié supérieure de son corps restait visible.
"Il était tout vert, avait des oreilles pointues sur le sommet du crâne, et des yeux très noirs. Quand il m'a enfin regardé, j'ai ressenti comme une onde, suivie de deux autres, très rapprochées, à l'intérieur de la tête. J'ai alors eu vraiment peur, et j'ai détourné mon regard.
"Peu après, mon moteur s'est remis en marche. J'ai fait demi-tour, et je suis retourné à Nogaro. Mais, à cette heure-là, il n'y avait bien sûr personne dans les rues. J'ai donc repris la route de Fleurance, à à peu près 80 kilomètres de là, où je suis arrivé sans avoir rien remarqué d'insolite.
"Je n'ai pas vu d'O.v.n.i., ni de lueur suspecte. Mais je suis persuadé que ce que j'ai vu était un extra-terrestre.
Evidemment, je me suis demandé si j'avais été victime d'une hallucination, et le lendemain je suis allé voir un médecin à Tarbes. Il m'a fait passer un examen neuro-ophtalmologique et un électro-encéphalogramme. Il en ressort que je suis normal."
De fait, nous avons vu les photocopies des résultats de ces examens et la conclusion du médecin. "L'expression de nervosité du patient peut être engendrée par le trouble qu'il a connu, mais son raisonnement est parfaitement lucide, et son comportement normal."
Que conclure de ce témoignage? Evidemment, les "petits hommes verts", depuis qu'on en parle, font un peu stéréotypés.
Mais d'autre part, si de tels êtres existent, pourquoi ceux qui les aperçoivent les verraient-ils grands et mauves?
F.Q.