L'article ci-dessous est paru dans le quotidien, le 2003.
Mystère
Par trois fois, un habitant de Latoue a vu de drôles de lumières
L'homme a une quarantaine d'année, il est chef d'entreprise (dans la récupération de métaux spéciaux dans l'aéronautique), il est marié et vit dans un village proche de Saint-Gaudens, Latoue. Plus précisément au hameau de Gariscan. Par trois fois, cet homme a vu des lumières insolites balayer sa propriété au cours des dernières semaines.
La propriété est dans une sorte de cul de sac, au bout d'un chemin sans issue, une maison joliment aménagée, des hangars qui abritent des camions, des aires de stockage de métaux... Enserrant la maison, quelques haies récemment plantées et, plus loin, les restes d'un bois qui forment une sorte de barrière décharnée, C'est là, justement, que notre homme a vu les premières lumières. "C'était le 16 février, un dimanche. J'étais là, derrière ma maison, IL était 7 heures. J'ai vu comme un énorme spot qui éclairait depuis le ciel, de haut en bas, sur quatre ou cinq mètres. Ca éclairait le haut des arbres. Cette lumière est venue frapper au ras de la haie. Elle est repartie, elle s'est fixée à l'aplomb des arbres. Une lumière vive. Au dessus d'elle, je ne voyais rien. Je n'entendais rien. Je suis resté figé. La lumière s'est éteinte à 7h35.
Notre homme a téléphoné à la gendarmerie à Toulouse: "ils n'ont même pas pris mon nom. Ils m'ont dit qu'il fallait que je photographie la "chose", je crois qu'ils ne m'ont pas cru.' Cette lumière subite, inconnue, revient sur le même terrain le 8 mars" C'était un samedi, il était 23 h 40. Je suis sorti comme tous les soirs. Cette fois, toujours au-dessus du bois mais légèrement décalé, il y avait une dizaine de spots. Des lumières éblouissantes. Je ne sais pas ce "qu'ils" voulaient voir. J'avais, a ce moment-là, un gros stock de titane. C'est peut-être ça qui "les" attiraient. Ma femme était avec moi, on avait peur. C'est peut-être l'armée ou je ne sais qui... J'avais ma caméra numérique, j'ai pas osé filmer, de peur "qu'ils" ne me voient."
Notre observateur téléphone à nouveau à la gendarmerie. "Cette fois, ils ont pris mon identité, mes coordonnées et m'ont demandé de m'adresser à un certain Monsieur Vélasco." Jean-Jacques Vélasco est responsable au CNES (Centre national des études spatiales) du service des phénomènes rares aérospatiaux. "Lui aussi a dit de filmer ou de photographier, que je ne risquais rien... facile à dire."
La dernière apparition lumineuse s'est produite dimanche dernier, le 16 mars. "Je venais de voir un film à la télé, poursuit cet entrepreneur inquiet même d'en parler. Il était 22 h 30, je suis sorti avec ma femme sur la terrasse. Au-dessus de nous, il y avait deux grosses étoiles qui brillaient plus que d'ordinaire. A 0h30, l'une d'elle est partie très rapidement. En face de nous, sur le bois, trois spots cette fois, espacés d'une dizaine de mètres les uns des autres. Toujours pas de bruit. L'engin devait être énorme. On ne le voyait pas. Avec ma femme, on s'est caché sous la véranda pour pas "qu'ils" se sentent observés. L'homme n’est pas rassuré, "Même le chien a fuit en voyant ça. Il tremblait sous la table. Il n'a même pas aboyé. Ces lumières qui ratissent le champ, jusqu'à la maison. J'ai des spots devant chez moi, ils font 2.000 watts chacun. Mais là, c'était bien plus puissant. Avec ma femme, on commence à avoir vraiment peur. Qu'est-ce "qu'ils' nous veulent ? Vous en pensez quoi vous? Qu’est-ce qu'on doit faire? Vous savez, j'aurai préféré ne jamais rien voir."
Il est clair que toute la lumière sur ces histoires devra être faite. [sic]
Jean-Jacques Vélasco est responsable du service des phénomènes aérospatiaux au sein du CNES (Centre national d'études spatiales) à Toulouse. C'est à ce titre que nous l'avons joint. Pour lui, chaque observation présente un intérêt. "Les phénomènes observés par ce Commingeois doivent être vérifiés. Il est clair que nous devons établir un recoupement avec le témoignage de voisins, de proches, d'autres personnes qui, au même moment, auraient aperçu les mêmes lumières. Ce monsieur devrait, lorsque ses phénomènes se produisent, appeler d'autres observateurs qui puissent corroborer ses dires. Il pourrait aussi prendre des photos, filmer. En tout état de cause, il faut surtout ne pas négliger ce genre de témoignage. Récemment à Tibiran-Jaunac, près de Montréjeau, un homme du village avait vu tomber des mousses du ciel. Tout le monde le prenait pour un fou. A la fin, son histoire s'est avérée tout à fait réelle. Pour ce qui est de l'explication espérée ensuite... Nous nous efforçons d'apporter des réponses."
Ce Latois montre le lieu où des lumières vives balayent son champ au dessus des arbres. Photo DDM - DG