L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Dépêche du Midi, France, page 18, le 21 juin 1976.
Agen (C.P.). -- Tout a commencé le soir du 7 avril: personne ne l'avait vu, mais lui observa longtemps une boule rougeâtre qui éclairait toute une courbe à cent mètres à peine de la ferme familiale.
Edmond Pic gère dans la journée la station-service de Laroque-Timbaut et, le soir venu, il rentre pour dormir à la ferme familiale, au lieudit Traverse, située à un kilomètre du village, au coin d'un petit bois. Il avait bien raconté à son père et à son frère que la boule rouge en forme de cigare s'était posée sur le chemin départemental pendant qu'un second engin tournait à une distance constante, mais personne n'y crut sur le moment: "Pourtant, nous avons pu observer le lendemain matin des traces sur la route comme des patins d'hélicoptère. Je les ai mesurées, elles étaient larges de 9 cm avec un empattement de 1.60 m. La traînée qui avait égratigné le goudron était longue de 2 mètres", affirme Thadée Pic, frère du premier nommé, mais il attendait de voir pour y croire.
Le 24 mai, son frère est venu le secouer dans son lit et, en sa compagnie, ils observèrent pendant plus d'une heure une grande lueur qui s'élevait derrière la ligne d'arbres. Mais la clarté disparût comme elle était venue: "Quand nous sommes sortis, les chiens ont cessé tout d'un coup d'aboyer et les vaches n'ont paru inquiètes que pendant les deux jours qui suivirent."
Accueillie d'abord sur un certain scepticisme par les gens de l'endroit, l'apparition commence à faire jaser. Une autre personne aurait vu un engin à quelques kilomètres de là et Edmond Pic, en rentrant chez lui, vendredi soir, a observé pendant près d'une heure l'intense lueur à l'orée du bois, à 50 mètres du premier point. Lui est formel, l'engin se déplaçait sans bruit et ne serait éclairé que sur une face. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'O.v.n.i. de Laroque-Timbaut a de la suite dans les idées.