L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Journal de Saône-et-Loire, France, le 1er juillet 1976.
M. Borene nous montrent [sic] les étranges traces, en forme de fer à cheval, laissées par l'O.V.N.I.
LA GUICHE. -- Faut-il croire ou ne pas croire... aux O.V.N.I.? C'est la question que se posent de nombreuses sommités de la science et de l'armée, ainsi que chacun d'entre nous.
Certains sont sceptiques quant à l'existence, d'autre songeurs, mais tous sont prudents, conscients de la fragilité des témoignages recueillis par les observateurs de ces "apparitions".
Phénomènes naturels inexpliqués, engins spatiaux venus d'un autre monde? Les avis sont partagés, comme l'était au moyen-âge, la croyance en la magie.
Quel crédit apporter aux récits contés par les personnes témoins de ces étranges "visions"?
Pourtant, bien des mystères demeurent et des traces laissées au sol, des photos prises par des amateurs donneraient à penser que les avis ne sont pas des chimères issues de la cervelle agile de quelques doux illuminés.
Le premier témoin de ce phénomène qui a eu lieu à La Guiche, commune bien connue pour une maison de repos, est un homme qui de prime abord a "les pieds sur terre". Les épaules larges, le teint buriné par le soleil, M. Jacques borgne, agriculteur, a 54 ans, est marié et a deux grands enfants.
Il reconnaît avoir été toujours très intéressé par ce problème et n'avait pas réfuté l'existence d'extraterrestres sur notre planète mais à présent il est sûr.
M. Borgne nous raconte: "La première fois, c'était dans la nuit du 24 au 25 juin, il était 1 h. 50. Je dormais près de la fenêtre comme à l'accoutumée, située au sud, lorsque j'entendis un grand bruit qui me réveilla et alors une lumière crue et violente inonda ma chambre.
Je me levais et j'aperçus à trois cent cinquante mètres environ, un énorme dôme de lumière rose orangée, qui se stabilisa au-dessus du pré d'un de mes voisins. Son diamètre devait varier entre 10 et 12 mètres, puis soudain, il se déplaça verticalement de cinquante mètres environ puis de cent mètres latéralement, avant de disparaître, à grande vitesse. Le phénomène n'avait duré que 25 secondes.
Le lendemain, ce fut sa femme qui entendit, vers 2 h. 40, ce même bruit caractéristique, qui ressemblait plutôt à un ronronnement, puis à 3 h. 10 et 3 h. 40" Le couple, malgré leur précipitation, ne virent que l'engin se diriger vers le Sud-Ouest.
Cette nuit-là, des voisins, la famille Lotissier qui circulaient à bord d'une voiture et rentraient à leur domicile, croisèrent l'O.V.N.I., ainsi qu'une jeune fille, appartenant à une autre famille, attestent avoir entendu ce bruit. Pas moins de six personnes ont vu ou entendu cette nuit-là l'O.V.N.I.
Ainsi, M. Borgne appela les gendarmes de Joncy le lendemain et ceux-ci ouvrirent une enquête très sérieuse. D'ailleurs, le soir même, il se postèrent toute la nuit pour attendre et voir l'étrange apparition.
Malheureusement, rien ne se passa et les gendarmes en furent quittes pour une nuit blanche.
La nuit suivante, vers 0 h. 20, M. Borgne fut à nouveau réveillé par le bruit suspect, mais cela fut très fugitif, "l'engin selon son expression était passé comme un bolide".
Depuis le silence le plus complet n'a plus jamais été interrompu, à la grande déception de plusieurs personnes qui déjà caméra et appareils photos en bandoulière parcouraient ces nuits dernières, la campagne des environs de La Guiche.