L'article qui suit est paru dans le journal The Idaho Statesman, Boise, Idaho, USA, en page 1, le 28 juin 1947.
PENDLETON. 28 juin (UP) - Kenneth Arnold a déclaré aujourd'hui qu'il aimerait se lancer dans l'une de ses "«soucoupes volantes"» de 1200-mile-è-l'heure et échapper à la fureur causée par son histoire d'avion mystérieux filant sur le sud de Washington.
"Je n'ai pas eu un moment de paix depuis que je l'ai raconté pour la première fois", a soupiré le pilote d'entreprise de 32 ans de Boise, Idaho...
"Tout cela est devenu hors de contrôle", a déclaré Arnold. "Je veux parler au FBI ou à quelqu'un".
"La moitié des gens que je vois me regardent comme une combinaison d'Einstein, de Flash Gordon et d'un fou. Je me demande ce que pense ma femme dans l'Idaho."
Mais tout le bazar et l'hystérie n'ont pas fait changer d'avis à Arnold ni ne l'ont fait se rétracter. Il ne se soucie pas de si les experts le moquent. Il a dit que la plupart de ses amis aviateurs lui disent que ce qu'il a vu était probablement l'une ou l'autre de deux choses: de nouveaux avions ou des missiles guidés encore dans la catégorie secrète des forces aériennes de l'armée des Etats-Unis. Certains ont théorisé qu'ils étaient des équipements expérimentaux d'une autre nation, probablement la Russie.
"La plupart des gens", dit-il, "me disent que j'ai raison."
Mais pendant ce temps, les experts aéronautiques de Washington et d'ailleurs se payaient la tête de l'histoire d'Arnold avec des faits et des chiffres directement venus des livres.
Leur point principal semblait être que si les soucoupes d'Arnold se déplaçaient aussi vite qu'il l'avait affirmé, ils n'auraient pas pu être suivis saud avec un radar.
L'homme le plus rapide qui ait jamais volé est à 647 miles par heure - un record établi récemment par le colonel Albert Boyd dans un P-80.
Vers: Kenneth Arnold ou Journaux 1940-1949.
