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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La cague française de 1954 dans la presse:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien l'Est Républicain, France, le 20 octobre 1954.

Voir le dossier du cas ici.

Une soucoupe volante
se serait posée à proximité de Toul

Elle provenait de l'Antarctique, estime le témoin de l'atterrissage

Sa vision remonte au 10 octobre, mais jusqu'à ce jour, il avait préféré garder le silence, craignant d'être la risée de ses collègues et des habitants de la commune. Ce sont les apparitions enregistrées presque quotidiennement qui l'ont incité à s'ouvrir de l'étrange apparition dont il a été le témoin.

Le 10 octobre donc, vers 6 heures 30, M. Thiriet se dirigeait à motocyclette vers son lieu de travail. Le jour n'était pas encore levé et, de plus, un brouillard assez dense gênait la visibilité. Soudain, près du pont de chemin de fer qui enjambe la R.N 60 très exactement au carrefour que forme cette route avec celle menant à Charme-la-Côte, le surveillant aperçut dans la lumière projetée par le phare de sa machine, une forme couleur d'aluminium. Arrivé à une dizaine de mètres, il identifia une "soucoupe".

Au beau milieu du carrefour

"Elle était posée, me semble-t-il, à même le sol mais je ne puis dire en raison du brouillard si elle reposait sur des béquilles, nous a-t-il confié. Elle avait environ 2 mètres 40 de diamètre et 1 mètre 40 de hauteur. Coiffée d'une coupole et percée sur la périphérie de deux hublots, elle était circulaire."

Et il poursuivit: "J'ai arrêté aussitôt mon moteur, mais comme je tentais de m'approcher, l'engin s'est élevé sans bruit et sans aucune émission de fumée ou de flammes. J'ai suivi son ascension verticale durant cinq mètres, mais la pénombre et le brouillard m'ont empêché de suivre son évolution. Sur le sol, je n'ai aperçu aucune trace. Après mon service, je me suis arrêté de nouveau sur les lieux, mais là encore, je n'ai pu relever le moindre indice."

Une corrélation possible

M. Thiriet, qui est un homme posé, ne semble pas pouvoir être le jouet d'une hallucination. De plus, sa conviction peut être chargée par des observations qu'ont enregistrées deux de ses collègues.

Ceux-ci, durant leur service au centre d'Ecrouves, virent évoluer, le même jour vers 1 heures, en direction N.-E un disque qui laissait derrière lui une traînée rougeoyante.

Par ailleurs, le même jour, à Longwy, un observateur aperçut, à 1 h 30, un phénomène identique. C'est ce qui fait supposer à M. Thiriet qu'une corrélation entre ces trois visions est plausible.

Une simple hypothèse

Ce toulois qui, depuis sa surprenante apparition, dévore avec intérêt tout ce qui touche au mystère ds soucoupes, ne penche par pour l'explication martienne, en raison de la distance qui sépare la terre de cette planète. Il suppose plutôt qu'il s'agit d'armes secrètes construites par une puissance étrangère. Il n'exclut pas toutefois l'hypothèse de la construction de ces engins par des habitants d'une "6e partie du monde". En d'autres termes, l'Antarctique, qui fut désigné, il y a près de dix ans, comme le refuge de sommités politiques et scientifiques étrangères... [c.a.d, les fables sur les nazi du pôle sud fabriquant des soucoupes volantes.]

Dans ce domaine, où la vérification est malaisée, toutes les théories sont bonnes!

Quoi qu'il en soit, il est certain que les déclarations du surveillant de pénitencier permettront désormais aux Toulois de déclarer, non sans fierté, qu'ils ont eux aussi "leur" soucoupe. -- A.

[Dessin légendé:] D'après le déclarations de M. THIRIET, l'appareil rencontré devait se présenter à peu près sous cet aspect.

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Cette page a été mise à jour le 5 septembre 2014.