L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Est Républicain, France, page 4, le 19 juillet 1967.
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Ainsi que nous le relatons par ailleurs, des "objets non identifiés" (c'est le terme en usage dans toutes les armées du monde) ont été décelés dans le ciel de France, aux premières heures de la journée d'hier. En Franche-Comté et en Lorraine, le phénomène a été observé par de nombreux témoins, à en croire les nombreuses informations qui nous sont parvenues, soit par nos correspondants, soit directement par plusieurs de nos lecteurs.
De tous ces témoignages, souvent concordants, il faut le dire, nous retiendrons tout particulièrement ceux de deux astronomes de Besançon. Occupés à suivre la marche des satellites artificiels "Echos 1", "Echo 2" et "Pageos", ils eurent leur attention attirée, vers 1 h. 15 du matin, par un "objet de forme circulaire et incandescent qui apparut à l'ouest et qui, après être resté apparemment immobile trente secondes au-dessus de l'horizon, fila à une vitesse très élevée en direction du sud-est où il disparut."
M. Arbey, directeur de l'observatoire de Besançon, a par ailleurs déclaré: "Il s'agit d'un bolide d'une taille inusitée dont l'entrée dans l'atmosphère a provoqué la combustion". Un satellite au une fusée porteuse, sans doute...
BESANCON. -- C'est à Arc-sous-Cicon, petit village distant de Pontarlier d'une vingtaine de kilomètres, que la psychose des soucoupes volantes, née par une belle nuit d'été, atteint son point culminant.
Une jeune fille de quinze ans, Joëlle Ravier, fille du menuisier du village, affirme, en effet, avoir rencontré quatre petits êtres mystérieux, dotés d'une tête grosse comme une pomme de terre, de deux bras et d'un abdomen proéminent, d'une taille approximative de 1 m 10, qui se seraient enfuis à son approche.
Entre 17 h. et 18 h., lundi soir, Joëlle était partie se promener en compagnie de trois petits-enfants de la localité.
"Soudain, raconte-t-elle, l'un des enfants qui se trouvait un peu en avant, revint effrayé et en larmes". Joëlle se précipita et aperçut à l'orée du bois, au lieu-dit "les Clavières", quatre petits êtres tous noirs (sic), de la taille d'un enfant de trois ans...
"Dès qu'ils m'ont vu ils se sont enfuis au ras du sol à une vitesse incroyable en direction du bois où ils ont disparu... Et en s'enfuyant, ils échangeaient un langage musical", précise Joëlle encore toute émue.
Ce qu'il y a de vrai, c'est que les parents de la jeune fille et les autres enfants les ont vu revenir, lundi soir (donc avant les apparitions de boules de feu dans le ciel français et franc-comtois), dans un état de surexcitation et d'effroi indescriptibles.
Enfin, lundi soir, le père et le frère de Joëlle fouillèrent le bois des Clavières... Les mystérieux petits êtres avait disparu. Inutile de préciser qu'à Arc-sous-Cicon on vit à l'heure des Martiens.
