L'article ci-dessous a été publié par le journal El Tribuno, de Cachi, Argentine, le 16 août 2002.
Tous les animaux ont été mordus au cou et il n'y a aucune explication claire quant à leurs décès.
Juan Antonio Abarzúa de El Tribuno
Roque Desiderio Lera n'a pas pu se remettre de sa stupéfaction hier: à peine sorti du lit, il a vérifié son troupeau de moutons et a fait face à une surprise terrible: 10 des animaux étaient morts, et quatre autres avaient luttés pour la vie parmi des magmas de sang.
Les événements qui ont menés aux massacres ont probablement eu lieu entre les heures du début de matinée et le lever de soleil tôt dans la région de EL Quipon, à 3 kilomètres au Nord de Cachi, sur les berges du fleuve de Calchaqui. Désespéré par la perte de son bétail, le berger, âgé de 42 and, a immédiatement alerté les autorités, qui envoient une équipe pour déterminer les raisons derrière l'attaque étrange et féroce.
Etait également de service le vétérinaire Carlos Arjona, qui avait examiné les carcasses des trois chèvres exsangues trouvées mercredi, montrant des dommages provoqués par des incisiors étranges "d'un animal inconnu" à Fuerte Alto, 5 kilomètres à l'Ouest de EL Quipon, aux pieds de El Nevado de Cachi.
Ces cas ajoutent de l'huile sur le feu qui alimente le mythe du Chupacabras. Dans le cas impliquant les chèvres, en dépit des avis experts et des comptes rendus d'un témoin oculaire des faits (affirmant avoir vu un étrange bipède velu haut de 80 centimètres, et d'autres affirmant que des traces d'un animal bipède ont été trouvées), le shérif Tomas Oscar Lopez a classé l'affaire, croyant que les décès avaient été provoquées par les pumas qui descendent des altitudes plus élevées à ce moment de l'année, étant donné leur difficulté à trouver de la nourriture à cause des intenses chutes de neige.
La police est convaincue que les animaux à EL Quipon ont été attaqués par des "grands chiens," bien qu'un traqueur et bûcheron, Ramon Mamani - connu pour ses capacités en tant que "gaucho" ait dit à El Tribuno qu'une "telle théorie est impossible."
Mamani a noté que "les décès de dix animaux et les dommages sérieux infligés à d'autres ne peuvent pas avoir été produites par un, deux, trois ou quatre chiens, mais au moins 20. Je connais chaque pouce des collines, des gorges et des terrains découverts de Cachi, de Molinos, et de La Poma et n'ai jamais vu, ni entendu d'histoires de meutes de chiens sauvages dans le secteur." Le traqueur, accompagné du chercheur Antonio Zuleta - qui collectionne de suprenantes vidéos d'OVNIS dans les cieux Chalquiens - s'est engagé dans une recherche d'empreintes de pas afin de trouver les indices qui pourraient démêler le mystère du massacre du troupeau de Roque Desiderio Lera.
"Nous avons trouvé des traces étranges," a dit le gaucho, "semblables à celles trouvées à Fuerte Alto, bien que légèrement plus petites (celles là ont seulement mesuré 12 pouces de long). Je puis vous assurer que ce ne sont pas des traces de chiens."
Le vétérinaire Carlos Arjona, cependant, a contesté le point de vue de Mamani, notant que les traces appartiennent à un chien de caractéristique plantigrade suite à une déformation. En attendant la succession d'événements semblables - en moins d'une semaine, une vache mutilée, trois chèvres exsangues, 10 chèvres brutalement abattues et quatre sauvagement mordues au cou - ont maintenu la population en alerte, particulièrement ceux qui vivent dans des régions périphériques d'agriculture et d'élevage de bétail. Bon nombre d'entre eux, comme Maria Laura Liendro de Fuerte Alto, ont choisi de transférer leurs animaux pour des secteurs plus sûrs et plus bas. Roque Desiderio Lera a adopté une approche plus radicale: il restera sur ses gardes avec son fusil de chasse chargé.
Traduction Espagnol-Anglais © 2002, Scott Corrales, Institute of Hispanic Ufology; remerciements à Alicia Rossi.