L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Dépêche du Midi, France, le 8 septembre 1967.
POLASTRON (Gers, France), 6 septembre 1967. -- Le dossier déjà riche des soucoupes volantes s'enrichit tous les jours de nouveaux éléments. Cette fois, c'est M. Guy Dartigues, demeurant 19, Chemin du Canal, à Toulouse, et employé à l'Institut du Génie chimique, qui a constaté la présence de l'un de ces engins insolites dans le ciel du Gers.
Il se trouvait mercredi, à 22 h 30, dans le chemin menant à une ferme située entre Polastron et Pontéjat, et le ciel était légèrement couvert. Tout à coup, à la hauteur d'un pylône de haute tension, de 15 mètres environ, et à une distance de 200 mètres, il aperçut une boule d'un rouge vif dont le diamètre lui parut mesurer 35 centimètres.
Il ne pouvait s'agir d'un court-circuit; aussi, très intrigué, M. Dartigues dirigea-t-il le rayon d'une lampe électrique sur l'objet, qu'il voyait immobile depuis une minute environ. A ce moment précis, l'engin se déplaça vers la gauche, c'est-à-dire vers Toulouse, en faisant fonctionner deux clignoteurs sur son arrière. M. Dartigues évalua sa vitesse à environ 1 500 km/h, et il put le suivre des yeux pendant trois minutes encore; il se déplaçait d'ailleurs sans aucun bruit.
Comme l'on peut en juger, les observations de M. Dartigues, qui a servi dans l'Aéronavale, sont très précises, compte tenu de l'altitude et de la distance vraies de la soucoupe, difficiles à évaluer puisque ses dimensions sont inconnues.