L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Combat, Paris, France, page 10, le 26 août 1954.
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Une des deux sœurs qui prétendent avoir vu, vendredi dernier, une soucoupe volante et son pilote, aux environs de Mosjoeen, a maintenu aujourd'hui ses déclarations devant la presse.
Toutes deux s'étaient d'abord mises d'accord pour observer la discrétion le plus absolue, craignant que le récit ne les fasse passer pour folles, mais l'une d'elles, pressée de questions par son mari qui avait trouvé ce jour-là son attitude étrange, avait révélé leur extraordinaire aventure.
Au cours d'une promenade en montagne pour cueillir des myrtilles, elles avaient aperçu un homme accroupi derrière un arbre. Elles allaient poursuivre leur chemin, quand l'homme, tout à coup, se dressa et se mit à rire. Pensant avoir affaire à un fou, les deux sœurs s'apprêtaient à s'enfuir, mais l'homme, qui paraissait doux, leur fit signe d'approcher.
L'une d'entre elles lui tendit alors la main pour le saluer, mais l'inconnu ne fit que battre des mains et remuer la tête quand on lui offrit un saut de myrtilles.
L'homme était brun comme un gitan, de taille moyenne et portait une étoffe de couleur kaki. Il prononça des paroles dont les deux femmes ne purent saisir le sens et se mit à dessiner sur quelque chose qui ressemblait à un morceau de papier, le soleil, la lune, la terre, désigna celle-ci, puis elle-même, répéta cela pour une autre planète de même.
L'homme leur fit ensuite signe de le suivre et à leur grande stupéfaction, elle aperçurent un engin d'un mètre et demi de haut et de 3 à 4 mètres de diamètre ressemblant à des couvercles de casseroles géantes.
Une des deux sœurs voulu toucher l'engin, mais l'homme lui saisit le bras lui montrant, elle ne sut pourquoi, des racines d'arbres, puis monta dans sa machine.
Dans leur trouble, les deux sœurs se rappellent seulement que l'engin se mit à tournoyer sur lui-même, lentement d'abord, ne faisant guère plus de bruit qu'un bourdon, puis de plus en plus vite pour décoller rapidement et disparaître à l'horizon.
Accompagné de trois policiers, les deux sœurs se sont rendues sur les lieux de leurs aventures et aucun indice n'a pu être relevé de prouver un atterrissage quelconque.
Bien qu'elles affirment de nouveau que tout est vrai que dans leur récit, la police norvégienne a estimé inutile de poursuivre son enquête et ne songe même pas à analyser la terre où l'engin étrange se serait posé.
(A verser au dossier inépuisable des soucoupes).