L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The Times-Press, Bay City, Michigan, USA, le jeudi 15 avril 1897.
Attention: les histoires d'airship dans la presse de cette époque ne doivent pas être assimilées d'office à des "observations d'OVNIS" juste à leur lecture. Une évaluation de ces récits est ici.
On dit que le mystère aérien a explosé dans le Michigan
Kalamazoo, 15 avril .-- Des gens de Pavilion ont rédigé quelques rapports étonnants, et, si c'est vrai, alors non seulement le dirigeable dont on a tant parlé était une réalité, mais il est maintenant une chose du passé. George W. Somers et William Chadburn, de vieux soldats, affirment avoir vu le vaisseau dans la soirée de lundi [12 avril], quand ils sont restés debout jusqu'à une heure avancée à veiller sur un cheval malade. Les descriptions qu'ils ont données sont légèrement en désaccord mais ils convergent dans l'affirmation que l'apparition état éclairée aux deux extrémités et qu'elle s'est déplacé à travers l'espace avec une merveilleuse rapidité. Ils n'ont eu qu'à peine le temps d'observer quand une explosion sourde a été entendue et l'objet a disparu. Ils déclarent le rapport comme ayant été comme une salve d'artillerie et avoir été immédiatement suivi par un bruit éloigné de projectiles volant dans l'air. Considérablement intrigués, ils ont procédé vers la maison, où ils ont passé une nuit passionnante et sans sommeil.
M. et Mme Wallace disent qu'ils ont entendu l'explosion distinctement, mais qu'ils ont pensé que c'était le tonnerre. Mais les découvertes du matin sont suffisantes pour établir que les deux observateurs disent la vérité. A un endroit à deux miles de Scotts, on a trouvé une grande bobine de câble épais, de toute évidence une pièce de quelque appareil électrique. A un autre endroit une lame d'hélice de propulseur d'un certain matériau léger a été découverte, dans un état de fonte partielle. Trois hommes qui s'étaient engagés dans l'essentage d'une grange dans la banlieue noire de Comstock affirment que lors de la reprise de leur travail le matin suivant l'occurrence, ils ont trouvé leurs travaux terminés couverts de fragments minuscules qui avaient parfois pénétré les bardeaux et étaient entrés dans les planches en dessous.