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OVNIS et officiels:

Une introduction aux études des rapports d'OVNIS du gouvernement US:

L'implication du gouvernement des États-Unis dans le mystère OVNI remonte à la dernière partie de la Deuxième Guerre Mondiale, quand les "Foo Fighters", des sphères lumineuses la nuit, lumineuses et réfléchissantes le jour, surprenaient les aviateurs alliés en approchant et en suivant leurs avions pendant les missions, puis filant soudainement au loin. Ces objets, bien que les comptes rendus des officiers de l'intelligence disaient qu'ils étaient des armes ou dispositifs ennemis d'observation secrets, n'ont jamais posé de menace. Des observations ont été enregistrés dans fichiers militaires, mais il n'est pas évident qu'ils aient jamais été étudiés de façon systématique.

Quand la première vague d'OVNIS de grande ampleur et bien documentée a commencé en Juillet 1947 dans le nord-ouest Pacifique, les rapports ont rappelé des souvenirs des "Foo-Fighters" aux vétérans de la deuxième guerre mondiale. On a rapporté à nouveau que des objets brillants suivent des avions, et cette fois ils étaient vus par des observateurs au sol également. Quand des milliers de citoyens ont rapporté des observations en plein jour de disques et d'objets ovales, des objets d'apparence métalliques filant dans les cieux, l'armée et son crops aérien, la future US Air Force, lancent des études dans l'urgence.

D'abord on a craint que l'Union Soviétique, en dépit de son état peu engageante après la guerre, avait fait de façon ou d'autre une percée aéronautique importante, peut-être avec l'aide des ingénieurs allemands capturés. Au début de la guerre froide, cette éventualité constituait une menace pour les États-Unis et ses alliés. Les enquêtes initiales ont rapidement éliminé une origine soviétique, et laissaient le mystère des OVNIS entier. Ces premiers résultats de l'intelligence militaires sont demeurés totalement secrets pendant de nombreuses années.

Les évaluations à haut niveau ont produit des conclusions telles que: "ce problème des 'soucoupes volantes' n'est pas du tout imaginaire ou lié à une exagération dans des observations de phénomène naturels. Quelque chose vole vraiment autour de nous", ou: "le phénomène rapporté est quelque chose de réel et non pas visionnaire ou factice." 2

En octobre 1947, un rapport de l'Armée de l'Air des États-Unis classifié "secret" incluait les commentaires suivants: "... c'est l'opinion réfléchie de certain de nos éléments que l'objet [sic] peut en fait représenter une sorte d'engin interplanétaire." 3

Dans les années suivantes, il y eut au moins six projets de l'Armée de l'Air des États-Unis et les études ont en apparence visé à résoudre le mystère des OVNIS. Bien que ces études aient été perçues par les médias une partie importante du public comme ayant entièrement expliqué les OVNIS comme "prosaïques", une étude plus approfondie indique les failles et les imperfections sérieuses de ces études, voir que leurs conclusions sont tout autres. Les paragraphes suivants décrivent ces six études.

Le project Sign:

Le projet Sign fut la première étude de l'Armée de l'Air des États-Unis sur les OVNIS et dura de Janvier 1948 à Avril 1949. Le projet a d'abord porté la désignation de "Projet Soucoupe" (Project Saucer) mais le nom fut changé après que la presse eut vent de son existence. Basé à Wright-Patterson AFB, Dayton, Ohio, il a rassemblait plusieurs centaines de rapports d'observations de sources gouvernementales et non gouvernementales, et a prétendu expliquer la plupart d'entre elles, du moins en public. En raison de sa réticence d'accepter les rapports OVNIS qui ne lui étaient pas parvenus directement, les dossiers du projet Sign incluent seulement quelques douzaines de rapports de 1947, alors que les journaux avaient reçu plus de 1.500 rapports en juste deux semaines.

En 1949, un rapport de synthèse par un Comité Commun du Renseignement indique que presque toutes, mais pas toutes, les observations sont expliquées ou explicables par des ballons météo, des avions, des phénomènes astronomiques et naturels mal interprêtés. Quand aux observations restant inexpliquée, le rapport dit:

Il y a de nombreux rapports d'observateurs dignes de confiance et compétents pour lesquels une explication concluante n'a pas été trouvée. Certaines de ces dernières observations impliquent des descriptions qui les placeraient dans la catégorie de nouvelles manifestations de phénomènes naturels probables mais d'autres impliquent des configurations et des manoeuvres décrites qui pourraient peut-être représenter un développement aérodynamique avançé. Quelques incidents non expliqués surpassent ces limites de crédibilité.

Le project Grudge:

Le projet "Grudge" ("rancune") a remplacé le projet Sign en Avril 1949. En Décembre 1949, un article de magazine sur les OVNIS rédigé par Donald Keyhoe, célèbre auteur de livres sur l'aviation, basé sur ses investigations et ses contacts privés avec des militaires, ont obtenu une attention considérable dans les médias. Dans son ouvrage, Keyhoe a insisté sur le fait que les OVNIS étaient des vaisseau spatiaux extra-terrestres et que le gouvernement des États-Unis maintenait le secret. En réponse à la tourmente médiatique que l'article de Keyhoe a causé, et pour démontrer qu'il n'y avait pas de quoi s'affoler, l'Armée de l'Air à réduit le projet Grudge à une activité de renseignement routinière en lieu et place d'une étude scientifique. Cependant, en Octobre 1951, le projet Grudge reprend son statut original de projet spécial. Cette recherche prend fin en Mars 1952. Le rapport final a considéré que la plupart des observations ont été expliqués. Cependant, un grand pourcentage des rapports ont été laissés inexpliqués, ou expliqués conditionnellement seulement.

Le project Blue Book:

La recherche publique finale de l'Armée de l'Air sur les OVNIS aux États-Unis a succédé au projet Grudge en 1952 et a duré jusqu'en Décembre 1969. A ce moment, près de 13.000 rapports d'observations avaient été rassemblés par chacun des trois projets combinés. Approximativement 600 à 700 cas sont restés classés "inconnus" si l'on accepte les étranges statistiques de l'Armée de l'Air. Car il est à noter que des centaines d'autres cas ont été considérés comme expliqué sans aucune justification et souvent à l'opposé des faits connus. Des milliers de rapports ont reçu des explications conditionnelles (par exemple, "ballon possible"; "avion probable"). Mais quand les statistiques annuelles ont été compilées, ces qualificateurs conditionnels ont été abandonnés et les "ballons possibles" sont devenus des ballons tout court, comme si les réponses spéculatives étaient des faits établis.

Le Projet Blue Book a été fermé vers la fin de 1969, concluant que la continuation du projet "ne peut pas être justifiée, ni pour des raisins de sécurité nationale ni dans l'intérêt de la science... Un pannel de l'académie nationale des sciences a abondé dans ce sens, et l'Armée de l'Air n'a trouvé aucune raison de remettre en cause cette conclusion." Le mémorandum recommandant cette action a indiqué clairement que le système qui avait longtemps été établi pour traiter des rapports d'OVNIS "continuera à être utilisé selon les procédures standards de la sécurité nationale rédigées par l'Armée de l'Air conçues à cette fin, et comme ils l'ont toujours été, séparément, non pas comme une partie du projet Blue Book et selon la procédure JANAP 146 ou le manuel 55-11 de l'Armée de l'Air." 4 Ceci étant un aveu du rôle de façace du Projet Blue Book.

Après la fin du Projet Blue Book, ses dossiers de cas ont été ouverts à l'inspection publique aux archives de l'Armée de l'Air. Ils ont été retirés en 1974, pour réapparaître en 1976 aux archives nationales des États-Unis, après que les noms de tous les témoins aient été censurés, de ce fait empêchant le reinvestigation des cas.

Le project Stork:

Vers la fin de 1952, le directeur du Projet Blue Book, le Capitaine Edward J. Ruppelt, commande une étude de toutes les cas dans les dossiers pour 1947-1952, dans le cadre d'un contrat avec le Battelle Memorial Institute. Les données ont été fournies par l'Armée de l'Air, alors que les conclusions étaient ceux des scientifiques de Battelle. L'Armée de l'Air a publié le rapport final sous le titre "Project Blue Book Special Report No. 14." Il a été rendu public en 1955, accompagné par une annonce de Armée de l'Air: bien que l'Armée de l'Air ait énoncé sa propre conclusion, selon laquelle il n'y a aucune justification de l'intérêt que l'on porte aux OVNIS, les conclusions de l'étude de Battelle allait dans le sens opposé. Les scientifiques de Battelle avaient déclaré que parmi près de 2.000 rapports qui ont été considérés avoir l'information suffisante pour permettre l'analyse, 22,8% ont été jugés comme "non expliqués," et encore 31,3% ont été jugés "expliquésde manière douteuse". Au total, donc, il fut dit que 54% des observations n'ont pas reçu d'explication triviale convaincantes! 5

Le Panel Robertson:

En Juillet 1952, une vague d'observation importante s'est produite et les jets d'interception de l'Armée de l'Air ont chassé les OVNIS partout le pays. Autour de Washington, des OVNIS ont été dépistés par plusieurs installations de radar simultanément, et visuellement observés depuis l'air et depuis le sol. L'agence centrale de renseignement, la CIA, s'y est apparemment intéressée, expliquant que peu importait que les OVNIS soient réels ou inaginaires, il y a problème car les nombreux rapports pourraient obstruer les canaux de communications de la nation, permettant à un ennemi de lancer une attaque non détecté.

En janvier 1953, la C.I.A a donc assemblé un groupe de scientifiques, présidé par H.P. Robertson, de Cal Tech, pour observer certaines des données relatives aux OVNIS fournies par le gouvernement. Les scientifiques ont reçu leurs données exclusivement par une équipe de l'Armée de l'Air, aucune investigation nouvelle sur ses données n'étant à l'ordre du jour. Après trois jours, le pannel a conclu que son souci original était correct, mais qu'il n'y avait aucune preuve que les OVNIS en eux-mêmes étaient une menace pour la sécurité nationale. La recommandation du pannel selon laquelle le gouvernement devrait parler de manière plus ouverte des OVNIS n'a été jamais mis en application. Au contraire, la conclusion du pannel fut remplacée par une déclaration rédigée à l'avance selon laquelle les OVNIS pourraient créer un mouvement de panique qui profiterait aux ennemis du pays, et que des mesures doivent donc être prises pour discréditer le sujet. 5

Le comité Condon:

Vers le milieu des années 60, l'Armée de l'Air était de plus en plus embarrassée par sa communication peu réfléchie à propos des OVNIS auprès du public, qui se montrait de plus en plus critique. Des auditions congressionnelles avaient été tenues en réponse aux plaintes publiques, des plans ont été formés pour faire qu'une ou plusieurs universités passent en revue le projet de l'Armée de l'Air et la situation du phénomène OVNI en toute indépendance. Par la suite, le bureau de la recherche scientifique de l'Armée de l'Air a donné sa bénédiction à l'Université du Colorado pour qu'une étude soit entrprise sous l'égide du Dr. Edward U. Condon. Dès le début, le projet sous l'ombre de tous les soupçons, justifiés par le fait que le Dr. Condon s'était déjà exprimé en public, affirmant que les OVNIS ne sont que des fables.

Une lettre a été découverte dans les fichiers du projets dans lesquels un des hauts responsables de l'étude a suggéré aux fonctionnaires de l'université que des scientifiques contestataires pourraient être désarmés si on arrivait à leur faire croire que l'étude serait objective, et que les chercheurs ne comptaient rien trouver de significatif, de toute façon. Récemment, on a trouvé davantage de documentation qui indique clairement que l'Armée de l'Air encourageait l'Université à justifier fermer la fermeture du Projet Blue Book et abandonner toute études publique des OVNIS. 6

Début 1969, l'étude à $500.000 a été achevée et le public a reçu un rapport étrangement contradictoire, réminiscent des rapports contradictoires de l'air Force et de Battelle 15 ans plus tôt. Le Dr. Condon écartait les OVNIS, disant qu'ils n'avaient aucune réalité et aucune signification, en une conclusion que de manière étrange prédédait le corps du rapport, un document lours et peu fait pour engager sa lecture par un profane. Dans le corps du rapport, cependant, plus de 30% des cas ont été classés "sans explication satisfaisante". Parfois, les scientifiques de l'université du Colorado ont même indiqué clairement qu'ils ont été complètement déroutés par beaucoup de faits, telles que les observations dans lesquels des observations visuelles ont été confirmées par des détections au radar. Quasiment personne ne prendra connaissance du rapport, si ce n'est de sa conclusion qui recommande que l'on décourage toute investigation scientifique des OVNIS, que l'on retire des établissement d'enseignement toute littérature consacrée aux OVNIS, car de telles études, si elles étaient entreprises, seraient une perte de temps. Il va sans sire qu'une bonne partie de l'équipe de recherche démissiona en prenant connaissance de ces conclusions, qui allaient à l'encontre des convictions qu'ils s'étaient formés au cours de cette étude.7

Roswell et le programme Mogul:

En juillet 1947, quelque chose s'est écrasé sur les terres d'un ranch dans le secteur de Roswell, Nouveau Mexique, provoquant une polémique à long terme: était-ce un vaisseau spatial étranger, ou un ballon météo comme clamé en second lieu par le gouvernement des États-Unis? Au début, l'Armée de l'Air de l'armée américaine a en effet indiqué qu'elle avait récupéré les restes "d'une soucoupe volante accidentée", et communiqué la nouvelle aux journaux, suite é quoi le monde entier en entendit parler. Cette explication a été changée deux jours après en "ballon météo" ce qui est resté la position officielle de l'US Air Force pendant plusieurs décennies.

Les témoins, interviewés longtemps après le fait, décrivent des débris de plusieurs types, y compris les matériaux métalliques de la grande résistance et grande légèreté. Ils racontent également les mesures de sécurité extraordinairement élevée en liaison avec la récupération et l'expédition d'une grande quantité de débris (et dans quelques versions, de corps non humains) depuis l'emplacement d'accident.

En 1994, l'Armée de l'Air des États-Unis a annoncé qu'en fait, les débris étaient ceux d'un groupe de ballons utilisés dans un but secret, Project Mogul, conçu pour détecter des explosions nucléaires en Union soviétique. 8

En 1995, l'Armée de l'Air a édité un rapport de plus de 1,000 pages documentant le projet de ballon Mogul, prétendant donner l'explication pour Roswell. De nouveau, les conclusions récapitulatives de l'Armée de l'Air sont en conflit avec l'information dans le corps du rapport. Les données indiquent clairement que les seuls faisceaux de ballon d'essai qui peut-être pourraient avoir débarqué au ranch près de Roswell n'ont été jamais dépistés, et ainsi leurs emplacements d'atterrissage restent inconnus. Par ailleurs, ces ballons consistaient seulement en matériaux familiers, ne correpondant pas au débris decrits par les témoins, et se seraient rapidement décomposés dans le soleil chaud. Mieux, le projet Mogul ne rendait pas ses ballons eux mêmes "secrets", seule le but de ces lâchers de ballons l'était.

Il reste ensuite à l'Armée à expliquer la disparition totale des archives militaires couvrant les activités de la base précisément au moment des événements, et à nous convaincre que l'officier de renseignement de la base de Roswell, importante en ce sens qu'elle était la seule à disposer de l'arme atomique, aurait été incompétent au point de prendre un ballon pour une soucoupe volante. Il reste également à nier la véracité d'un nombre élevé de témoignages dont certain d'origine militaire et de première main.

Conclusions:

Tandis que l'Armée de l'Air des États-Unis avait incontestablement les possibilités pour étudier scientifiquement les OVNIS, il n'y a aucune indication qu'elle l'ait jamais fait. Les rapports publiés et les documents reliés suggèrent les études qui ont été faites à la hâte, chaque fois forcé par des considérations politiques à court terme et des pressions publiques plutôt que de véritables enquêtes scientifiques. Les études résultantes étaient au mieux superficielles, et généralement risibles ou totalement ineptes.

A diverses étapes de l'histoire des OVNIS, les hauts gradés de l'Armée de l'Air ont considéré que les OVNIS étaient probablement des vaisseaux spatiaux extraterrestres... et à l'autre extrémité, d'autres n'y voient qu'un problème ennuyeux de relations publiques. Des officiers à l'Université de l'Armée de l'Air, à l'état major, au renseignement, ont souvent écrit des rapports embarrassants pour la position officielle de dénégation de l'Armée de l'Air et soulevant des questions sérieuses au sujet de la signification des données OVNIS collectées.

Enfin, la masse considérable de documents déclassifiés de diverses agences gouvernementales montrent que des observations incontestables ont été documentées et transmises à qui de droit, et que l'affirmation de l'Armée de L'Air selon laquelle toutes les études sur les OVNIS sont closes depuis Blue Book est un mensonge éhonté. Les OVNIS existent, et ils ne sont pas des notres.

Notes:

  1. Air Force Base Intelligence Report, ibid.; Twining, ibid.
  2. Shulgen, Brig. Gen. George, ibid.
  3. Bollender, Brig. Gen. C.H., ibid.
  4. Project Blue Book Special Report 14, ibid.
  5. Report of the Scientific Panel on Unidentified Flying Objects - Robertson Panel, January 17, 1953.
  6. Memo to E. James Archer and Thurston E. Manning from Robert J. Low, August 9, 1966; Letter to Dr. Condon from Lt. Col. Robert R. Hippler, USAF Science Division, January 16, 1967.
  7. Scientific Study of Unidentified Flying Objects, "Condon Report."
  8. Weaver, Col. Richard L, USAF, ibid.
  9. Air Force Research Reports on UFOs, Fund for OVNI Research, 1995.

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Cette page a été mise à jour le 2 octobre 2002.