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Tananarive, 1954:

Les sources:

Certains commentateurs de cette observation arguent qu'il ne s'agissait que d'un météore; d'autres s'interrogent à ce sujet. Comme le récit d'Edmond Campagnac comporte des indications qui ne correspondent en rien à un météore, assurent que ce récit est "déformé", qu'il aurait ajouté des éléments au fil du temps. J'ai donc trouvé important de recenser toutes les sources possibles apparues au fil du temps, dans lesquelles je n'ai trouvé pour l'instant aucune contradiction, aucun ajout qui aurait eu lieu au fil du temps.

Une version de 1984:

Scan.

Cette version de 1984 provient d'un livre collectif, dans lequel le cas apparaît mais sans le nom de l'auteur pour cette version.

Des extra-terrestres bien tranquilles

Les animaux, les êtres humains et même la nature peuvent rester marqués par le passage d'un ovni : comment, dans un tel cas, mettre en doute la réalité du phénomène? Quatre incidents à verser au dossier ...

Août 1954, Madagascar:
"Une balle verte"

L'un des plus incroyables spectacles de "lumière-dans-le-ciel" se déroula au-dessus de la ville de Tananarive, aujourd'hui Antananarivo, la capitale de Madagascar, un jour d'août 1954.

Edmond Campagnac, qui travaillait aux services techniques d'Air France, attendait l'arrivée du courrier de Paris avec un groupe de personnes, à l'extérieur du bureau de cette compagnie, sur l'avenue de la Libération.

Soudain, Campagnac vit une balle verte très lumineuse dans le ciel. Elle descendait, presque verticalement, tout comme une météorite. D'autres personnes regardèrent avec lui : l'objet disparut derrière les montagnes au sud de la ville.

Il était 17 h 45 et la nuit commençait à tomber. C'était la sortie des bureaux, une heure à laquelle beaucoup de gens circulaient dans la rue.

Les témoins étaient toujours en train de regarder le ciel quand un objet de la même couleur que le précédent apparut au-dessus des collines, volant horizontalement cette fois-ci, à une vitesse folle. L'ovni prit un virage près des anciens bâtiments gouvernementaux, se mit à descendre de plus en plus bas, presque jusqu'à la hauteur des toits, et suivit le bord est de l'avenue de la Libération, juste au-dessus du bâtiment opposé à celui d'Air France.

[Légende du dessin:] Ci-dessous: la "balle verte" aperçue au-dessus de Madagascar en août 1954 (reconstitution d'après les témoignages de l'époque).

Comme cette balle verte se rapprochait du groupe, on vit qu'il y avait en fait deux objets. Leur surface reflétait les derniers rayons du soleil et, derrière, ils émettaient une flamme rouge-orange. Les estimations faites pour calculer la vitesse la plus juste possible des objets la situèrent aux alentours de 300 km à l'heure !

Les gens s'arrêtaient et regardaient avec effarement le phénomène, à tel point qu'un grand calme tomba sur la ville. Le double cigare géant était absolument silencieux. Autre choc pour les observateurs : quand les objets passaient au-dessus des bâtiments, toutes les lumières électriques s'éteignaient, ne se rallumant qu'après leur passage.

L'étrange duo aérien continua au-dessus de la ville en se dirigeant vers l'aéroport de Tananarive, puis vers l'ouest. Avant de disparaître, les deux objets survolèrent un parc zoologique. Les animaux, qui étaient ordinairement tranquilles et ne se souciaient aucunement du trafic de l'aéroport, furent saisis d'une folle panique et s'écrasèrent contre les clôtures. Ce n'est que plusieurs heures après que la police et les soldats purent les rassembler.

Bien sûr, l'événement créa un grand scandale à Tananarive, où l'on se plaignit de "violation d'espace aérien".

Une enquête officielle fut ordonnée par le général Fleurquin, commandant de la base. Elle fut menée par le frère Coze, directeur de l'observatoire de Tananarive, qui se trouvait sur les lieux et qui avait assisté au passage des deux ovnis. Il estima qu'au moins vingt mille personnes avaient vu le phénomène, et ses aides et lui-même questionnèrent plus de cinq mille témoins.

Les détails de son rapport ne furent connus par une poignée de chercheurs que dans les années soixante et par la revue Flying Saucer Review en 1966. Le grand public n'en eut connaissance qu'en 1974, quand Jean-Claude Bourret ouvrit ses célèbres dossiers sur France-Inter...

Référence de cette source:

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Cette page a été mise à jour le 9 août 2021.