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Les arguments de sceptiques:

Ça doit être vrai, un pilote l'a vu! Source : Extrait de Skeptical Briefs, Décembre 1995; initialement publié dans Phactum, le bulletin du Philadelphia Association for Critical Thinking.

Auteur : Don Wright

En tant que pilote de ligne, je fais partie d’un relativement petit nombre d’observateur professionnel du ciel. Je peux distinguer un nuage lenticulaire d’un cumulo-nimbus à cent miles et je peux réciter de mémoire la définition d’une isobare. Mais j’ai été berné un couple de fois par des objets communs dans mes 30 années de carrière.

Un peu avant un décollage il y a plusieurs années de cela à Concord, Californie, trois de nous (jeunes pilotes de ligne aux yeux brillants comptant près de 12,000 heures de vole combinés) avons observé ce qui ne peut être décrit que comme un OVNI classique. Il était argenté et silencieux, environ de la taille d’un Boeing 707 à altitude de croisière et manœuvrant comme aucun avion connu sur cette terre. Accélérant à bien au-delà de Mach 1, il s’est soudainement arrêté, est revenu sur ses pas, et s’est envolé à un curieux angle -- impossible aérodynamiquement et certainement inconfortable pour ses occupants. En l’observant s’éloigner vers l’ouest, nous étions d’accord, "C’est sûrement un OVNI."

Nous aurions probablement été transformés en croyants inconditionnels si nous nous étions retournés et avions accourus au « Enquirer » pour leur conter notre observation, mais malencontreusement pour nos carrières d’invités de shows télévisés nous sommes restés là à surveiller la machine volante. Alors que notre OVNI allait disparaître au-delà de la ligne des arbres, il est inexplicablement apparu à cent pieds de distance, à côté des arbres. Instantanément l’illusion s’est résorbée en une graine de laiteron dérivant dans le vent. Trois pilotes de ligne ont été trompés par un morceau de peluche flottant dans les airs.

Quelques années plus tard, volant au-dessus de l’est du Canada en direction de Londres, j’admirais une spectaculaire aurore boréale quand mon copilote attira mon attention sur quelque chose que nous n’avions jamais vu auparavant. Au loin à notre gauche, quelque chose grand et de complètement engouffré de feu montait à une incroyable vélocité et nous rattrapait rapidement. Nous avons appelé le Centre de Gander pour les informer que nous avions un contact visuel avec un avion à neuf heure, environ de la taille d’un 747, à moins d’un mile et complètement enflammé. Le contrôleur nous a répondu qu’il n’y avait rien sur le radar, mais nous a dit qu’il avait des rapports venant d’avion dans d’autres secteurs à l’ouest. Nous avons regardé cette chose pendant peut-être 45 seconds au court desquels il est monté à environ 60,000 pieds. Avant de quitter le Centre de Gander nous apprenions que plusieurs avions, quelques-uns aussi loin que 600 miles à l’ouest, avaient tous rapportés le même phénomène. En revenant de Londres deux jours plus tard, Gander nous informait que nous avions vu un météore entrant dans l’atmosphère quelque part au-dessus de la province du Manitoba. L’apparente « montée » que nous voyions était probablement un artefact de notre point de vue sur l’angle d’entrée du bolide.

Voilà qui démontre bien que même les pilotes professionnels n’ont pas de meilleures aptitudes à discerner la distance quand la taille est inconnue. Une graine de laiteron à cent pieds ressemble à un paquebot aérien à six miles. Peu importe qui fait l’observation -- pilote de ligne ou ménagère - si vous ne connaissez pas la distance vous ne pouvez pas estimer la taille.


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Cette page a été mise à jour le 03.03.2001