Du méthane ou de l'hydrogène liquide serait injecté dans le fuselage, où la brume de carburant est mise à feu, probablement par l'échauffement des surfaces. Le PDWE fonctionne en créant une détonation de l'hydrogène liquide à l'intérieur d'une chambre de conception particulière quand l'avion voyage au delà de la vitesse du son. En voyageant à de telles vitesses, un mur d'air s'oppose à la poussée (l'avion voyage tellement rapidement que les molécules de l'air sont choquées près du nez de l'avion et l'air devient essentiellement un mur). Quand la détonation a lieu, le mur d'air qui s'oppose à l'avancée de l'avion est poussé en avant. Ce processus est continuellement répété pour propulser l'avion. Depuis la terre la traînée de l'engin ressemblera à une série "beignets" le long d'une ligne.
Ci-dessous, une courte description de la façon dont un PDWE accélère un véhicule vers le régime hypersonique.
"Emploi d'une onde choc créée par une détonation - une explosion qui se propage de manière supersonique - pour comprimer un mélange carburant-comburant avant la combustion, et de même utiliser l'admissions d'air supersonique qui se servent de l'onde choc externe et interne pour la pressurisation."
On se sait pas grand chose au sujet de la technologie PWDE, mais il y a eu un certain nombre de rapports d'observations d'avion mystérieux qui utiliseraient une technologie de propulsion différente de celles entendues ou vues auparavant.
Les 25, 26, et 27 février 1992, il y a eu des observations nocturnes d'un avion inconnu avec une forme "en diamant" définie par ses lumières à la base aérienne de Beale, dont on a pensé que ce pourrait être l'avion Aurora. L'avion a eu un bruit de moteur distinctif, décrit comme un "grondement très très bas, comme de l'air se précipitant dans un grand tube." La nuit du 26 Février, ce qui a été interprété comme étant un essai au sol de systèmes de propulsions pour l'Aurora a eu lieu. Une série de booms été entendue et a été décrite comme similaire à "des tirs d'artillerie" et avec "des tonalités basses et profondes, pas comme des bangs soniques." On a pensé que c'étaient des essais de l'allumage des moteurs. On a spéculé l'avion utilisait des moteurs PWDE. Le bruit et la basse fréquence, a-t-on dit, étaient conformés à la technologie PDWE.
Il a été également noté qu'en dépit du fait que les traînées célèbres dans l'air de type "Doughnut on a rope" n'étant pas conformés au système de propulsion allégués de l'Aurora, ces traînées pourraient être produits par un PDWE fonctionnant en dehors de ses conditions normales.
Bien que les observations enregistrées de véhicules avec une traînée et un bruit peu communs soient intrigantes, il est également difficile de les réconcilier entre eux. Tandis que de nombreux observateurs s'entendent sur les bruits peu communs créés par ces engins, une large gamme de descriptions sont faites quant à la nature de ces bruits. La tonalité de palpitation émanant de ces observations a été prise comme indication de l'utilisation d'une certaine forme de moteur PWDE. Quelques observateurs rapportent une fréquence caractéristique aussi haute que 60 Hertz, alors que d'autres suggèrent une fréquence aussi basse que 1 Hertz.
Mais une analyse technique des moteurs PWDE suggère que ces moteurs fonctionnant à des niveaux de poussée associés à un avion militaire auraient un son entre 100 et 200 Hertz (impulsions par seconde). Alors que le décalage Doppler pourrait réconcilier cette valeur avec les 50-60 Hz rapportés, il est plus difficile de réconcilier ceci avec des rapports d'une pulsation de 1 Hertz.
Il est également difficile de réconcilier une fréquence de pulsation de 100-200 Hertz avec les traînées de "doughnut on a rope" observée. L'association de ces traînées avec un moteur PDWE semblerait être que l'observation de chaque "doughnut" est le produit d'une unique détonation d'impulsion. En se basant sur les photographies publiées, les "doughnut" semblent être approximativement espacés de 100 mètres. En assumant une fréquence de pulsation de 100 Hertz, ceci impliquerait une vitesse de 10 kilomètres par seconde, à peu près Mach 36 ce qui est la moitié de la vitesse orbitale. Tandis qu'on affirme que l'avion espion Aurora est un véhicule à grande vitesse, c'est au moins quatre fois plus rapide que les vitesses normalement attribuées à cet avion.
En outre, un examen plus soigneux des photographies publiées indique une irrégularité significative dans l'espacement entre les butées sur la traînée. Ceci semble être contradictoire avec le fonctionnement normal d'un moteur PWDE.