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Rencontre rapprochée au Danemark, 13 août 1970:

Le 13 août 1970, l'officier de la police Danoise Evald Maarup rentrait chez lui à Knud, conduisant la voiture de patrouille de la police, vers 22:30, sur une route secondaire reliant Kabdrup et Flestrup, non loin de la frontière entre le Danemark et l'Allemagne, quand quelque chose d'inattendu lui est arrivé.

A environ dix kilomètres environ au Nord de la ville de Haderslev, la voiture se trouve baignée dans une lumière bleuâtre très puissante, et le moteur de sa voiture s'arrête brutalement. L'officier tente de communiquer avec son poste de police au moyen de la radio de bord, mais celle-ci ne fonctionne pas du tout. L'électricité de la voiture a comme disparue.

L'officier Maarup se rend compte de ce que la température à l'intérieur du véhicule a augmenté, et continue d'augmenter rapidement. Dans sa déposition, il indiquera avoir eu l'impression de se trouver peu à peu sous un soleil d'été torride tel qu'on peut le ressentir sous le pare prise d'une voiture.

Un court instant après, il s'avère que la lumière bleuâtre semble se retirer, et Maarup se rend compte qu'elle environnait en réalité un engin en forme de lentille, d'apparence métallique, et d'un diamètre d'environ 10 mètres, lequel s'est maintenant élevé dans le ciel.

Maarup remarque qu'en réalité, l'élévation de l'engin n'est pas la seule cause du retrait de la lumière qui l'environnait. Il se rend compte que l'étendue de la lumière autour de l'engin diminue comme si l'engin avalait la lumière autour de son corps, à partir d'un point bien précis situé sous l'engin en son centre, dans laquelle la lumière s'engouffrait comme si elle y avait été aspirée. Cette zone était pour lui nettement délimitée par une partie sombre d'un diamètre estimé à un mètre. Il peut également distingués quelques bosses sur le dessous de l'engin (dessin ci-contre à droite).

Dessin

A ce moment, il se rappelle qu'il a un appareil photo Fujaxa à disposition, comme il est de règle, dans la voiture de police. Il l'utilise, et parvient à prendre trois clichés de l'objet. Ceux-ci, développés le lendemain, n'ont pas permis de restituer plus de détail (ci-contre à droite).

Après ces événements dont Maarup estime qu'ils ont duré cinq minutes, l'engin disparaît alors à grande vitesse dans le ciel. Tout au long de ces événements, l'engin a été parfaitement silencieux.

A peine l'engin a-t-il commencé à s'éloigné, que le moteur de sa voiture se remet spontanément en marche, l'électricité se rétabli et les lumières du véhicule se rallument donc, et la radio se remet à fonctionner.

Maarup sort alors de la voiture, pour tenter de trouver quelque indice ou trace de l'événement, il n'en trouve pas mais remarque en s'appuyant sur l'aile avant de la voiture de patrouille, que celle-ci est très chaude.

Negatives

Un chose tout à fait remarquable, est que Maarup a eu une seconde observation presque trois ans jour pour jour après cette première rencontre rapprochée. Le 14 juillet 1973, dans le même secteur et à peu près à la même heure, il a vu un OVNI de forme similaire en train de passer dans le ciel au-dessus de la campagne. De nouveau, il a pu prendre des photos de l'objet mais de nouveau, les images étaient décevantes, montrant seulement un point lumineux indistinct (ci-contre ä droite). Il a également vu plusieurs saillies en forme de dôme sur le dessous de l'objet.

Négatif

Investigations:

Maarup n'a pas voulu que la première observation fût connue par la presse. Il a demandé à ses collègues de ne pas en dire un mot. Mais le jour après l'observation, le journaliste Bent Zachariassen du journal Jydske Tidende est venu au commissariat de police pour sa visite de routine, espérant obtenir des nouvelles pour le journal. Quand le journaliste a été sur le point de partir, le frère de Maarup n'y a plus tenu, et l'a rappelé sur le pas de la porte, criant "sûr qu'il y a une nouvelle, en fait Maarup a vu une soucoupe volante."

C'est ainsi que l'observation a été portée à la connaissance du public. Elle a fait les nouvelles dans le Jydske Tidende, puis dans Tv-Aktuelt, d'autres magasines, la radio du Danemark et les nouvelles TV, la TV allemande. Maarup a été amusé au début, mais il a vite découvert qu'il était plutôt ridiculisé, il a alors passé ses photos à la presse. L'histoire s'est répandue dans le monde entier, même un journal du Ghana a raconté l'histoire. Et bien que Maarup ait fait très attention à ne pas utiliser les mots OVNI ou soucoupes volante ne serait-ce qu'une seule fois, les titres parlaient d'OVNI et de soucoupe volante.

Harassé par la presse, moqué dans les médias, il a dit qu'il comprenait bien comment seul le fait qu'il était un officier de police a rendu l'histoire intéressante, qu'il n'aurait pas considérée que n'importe qui puisse croire l'histoire du tout s'il ne portait pas un uniforme, et qu'il regrettait d'en avoir dit le moindre mot.

Maarup, suite à son rapport au poste de police pour sa première déposition, a été envoyé chez un psychiatre, qui n'a pas trouvé de raison de le considérer mentalement dérangé. Quand l'affaire est arrivée aux oreilles des journalistes et qu'assez vite, les journaux du Danemark et d'autres pays ont publié des articles le présentant comme un fou et un menteur, tous les collègues de Maarup ont protesté, expliquant qu'ils connaissent bien leur collègue et qu'il est honteux de le calomnier, et que eux sont sûrs de ce qu'il ait dit la vérité.

L'enquête officielle sur sa première rencontre a été dirigée par le major Helden du commandement tactique de l'Armée de l'Air Danoise. L'explication donnée fut des plus stupides: la conclusion était que Maarup avait été témoin de l'atterrissage d'un avion à réaction d'entraînement T-33.

La déposition de Maarup arrivera à l'attention d'Erling Jensen, qui dirigeait l'association d'ufologie danoise S.U.F.O.I, et le cas nous est connu à travers la correspondance que ce groupe échangera ensuite avec le GEPA, un groupe civil - mais dont les adhérents étaient souvent des militaires - français qui a été une sorte d'équivalent français du NICAP américain dans ces années là.

Il n'y a pas eu de "preuves matérielles tangibles" de ce que l'officier Maarup affirme avoir vécu. Les photographies ne sont que des photographies, la voiture a bien naturellement retrouvé une température normale, et lui-même n'a pas souffert de séquelle particulières. Il n'y a pas eu d'autres témoins, bien qu'il y ait eu d'autres observation dans la région à ce moment.

Après que l'explication officielle pour son observation de 1970 ait été divulguée, Maarup a été encore plus ridiculisé dans la presse. Quand sa deuxième observation a eu lieu, il avait donc eu sa leçon sur les conséquences d'être exposé comme témoin d'OVNI, ainsi a-t-il choisi de ne pas rédiger le moindre rapport de police. Il en a parlé aux ufologues, cependant, se demandant: "Je ne puis pas douter, moi, de ce que j'ai vu. Mais pourquoi exactement à la même heure? Pourquoi pas n'importe quel autre jour de l'année? Pourquoi était-ce exactement le même engin?"

Brève discussion:

Je ne doute pas un seul instant de ce que des sceptiques hausseront les épaules, lâchant un habituel "ce gars-là a pris la lune pour une soucoupe volante" ou "rien ne prouve qu'il n'a pas tout inventé" ou "il y avait une base aérienne à moins de 50 kilomètres."

Je ne doute pas non plus de ce que quelques esprits compliqués voient là une "preuve" de l'existence de je ne sais quelle "soucoupe volante construite en secret par des savants de l'Allemagne nazi travaillant maintenant pour les américains" ou autre "effet paranormal, comme la voyance et la télépathie."

Mais je doute que ces explications soient justes.

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Cette page a été mise à jour le 25 janvier 2004.