Un article de fond du journal régional "Dernières Nouvelles d'Alsace" du Dimanche 22 juin 1997 mentionne un cas au "Champ du Feu" dont j'ai moi-même juste le vague souvenir, il me semble qu'il s'agit d'un ovni que se serait posé devant témoin et ayant laissé des traces sur le sol, et que l'affaire avait fait bien du bruit à l'époque... J'espère en (re)-découvrir plus en continuant ce dossier.
Ce que l'article nous apprend, c'est qu'il y a eu deux affaires, au Champ du Feu, en Mai 1967, et dans au moins un cas il s'agit d'observation d'un objet lenticulaire au-dessus de leur chalet par des sapeurs-pompiers, et que les deux affaires restent "inexpliquées".
L'article des Dernières Nouvelles D'Alsace avance aussi le chiffre de 200 cas d'observations d'OVNIS en Alsace depuis la fin de la dernière guerre mondiale.
OVNI: DEPUIS UN QUART DE SIECLE...Depuis 50 ans, les OVNI, ces "Objets volants non identifiés", hantent les esprits, entraînant dans leur sillon apparitions étranges et rencontres insolites, visites d'extraterrestres et enlèvements. Mais il y a aussi une manière sérieuse de se pencher sur ce phénomène qui intrigue... "La majorité de la communauté scientifique mondiale a adopté, en ce qui concerne le problème des OVNI, une position qui est loin d'être rationnelle: elle se contente tout simplement d'ignorer la question", écrit Philippe de la Cotardière, l'ancien président de la Société astronomique de France (1). Il est vrai que l'avalanche d'écrits pseudo-scientifiques et d'élucubrations sur la question ou la prolifération d'organisations de farfelus de tous bords en mal de rencontres avec des humanoïdes d'un autre astre ne sont guère faits pour passionner les esprits scientifiques. Beaucoup d'"apparitions" s'expliquent par des phénomènes tout à fait naturels: étoiles ou planètes brillantes, météorites, ballons-sondes ou nuages, morceaux de fusée rentrant dans l'atmosphère, etc. Pourtant, note Philippe de la Cotardière (2), "il reste environ 20% d'observations inexpliquées" depuis que Kenneth Arnold, en ce 24 juin 1947, avait observé depuis son avion au-dessus des Rocheuses neuf objets lumineux de forme discoïdale, devenus plus tard "des soucoupes volantes." La traque "scientifique":Christian Morgenthaler traque les OVNI depuis 1985. D'abord membre de l'association "Lumière dans la Nuit", il est passé en 1990 à "SOS OVNI", l'autre grande organisation qui s'occupe de ces phénomènes en France et qui lui paraissait davantage donner de garanties de sérieux. "Notre objectif est de traiter les événements scientifiquement en liaison étroite avec des scientifiques pour éliminer toutes les méprises possibles", explique M. Morgenthaler, président de la section Est de "SOS OVNI"(3). Dans ce but, l'association s'est doté d'un "Comité conseil scientifique et technique" avec un climatologiste, un météorologue, un ingénieur de navigation aérienne, un neuropsychiatre, etc. "Notre association regroupe onze délégations régionales qui couvrent toute la France et deux sections en Belgique et au Québec. Nous avons sept enquêteurs pour l'Est, plus de 100 pour tout l'hexagone", poursuit M. Morgenthaler. "Nous avons pris des contacts aussi avec des groupes allemands, nous travaillons avec toutes les associations sérieuses, avec ceux que j'appellerais les sceptiques. Depuis la fin de la guerre, on a répertorié 600 cas dans l'Est de la France, dont 200 en Alsace". Et de rappeler les deux "affaires" de mai 1967 au Champ du Feu, restées inexpliquées, lorsque les sapeurs-pompiers ont observé "un objet de forme lenticulaire au-dessus de leur chalet". Les observations rapportées par les différents témoins aux enquêteurs de l'association sont cataloguées minutieusement sur des fiches renseignant sur la date et l'heure, l'endroit, le type d'observation, les indices de qualité et d'étrangeté notés de 1 à 5, etc. Malgré cet effort de sérieux, M. Morgenthaler a l'impression que "notre association n'est pas trop aimée par le SEPRA, le Service d'étude des phénomènes de rentrée atmosphérique", qui a succédé en 1988 au GEPAN, le Groupement d'étude de phénomènes aérospatiaux non identifiés, créé en 1977 et dépendant du CNES, l'Agence française de l'espace. Coopération avec les astronomes amateurs:"Le SEPRA ne fait des études que s'il y a un rapport de la gendarmerie ou de l'armée de l'air et de l'aviation civile". Pour M. Morgenthaler, une telle méthode limite les investigations. En outre, il estime que le SEPRA tente parfois un peu vite de fournir une explication à certains phénomènes. Mais les activités de SOS OVNI Est ne se limitent pas à la traque des "phénomènes". Avec des associations d'astronomes amateurs, il s'emploie à faire découvrir les merveilles du ciel au grand public. Prochain rendez-vous les 25/26 juillet et les 8/9 août lors des traditionnelles nuits des étoiles. Willy Bodenmuller
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