Ce document a été reproduit dans la littérature ufologique grand public depuis longtemps disponible.
Brigade de La Fère, section de Laon, compagnie de l'Aisne.
Déclaration:
Nous rendons compte de notre visite au PC du chef d'escadron, commandant le 1/15 RA [Régiment d'Artillerie], qui nous précise les faits suivants : les événements se sont passés à l'intérieur du quartier Drouot et l'enquête est effectuée par le capitaine L[-], officier de sécurité du 1/15 RA. Nous sommes mis en liaison avec le capitaine chargé de l'enquête.
Le capitaine L. nous donne connaissance des renseignements qu'il a recueillis et nous lit quelques extraits de son rapport libellé comme suit:
Le 6 octobre 1954, vers 21 h 30, le canonnier D. Robert, garde matériel de la batterie de commandement, aperçoit, de sa chambre, une lueur. Il sort et parcourt 50 m. Il a la sensation d'être brusquement stoppé par une force étrange et puissante qui le cloue sur place, lui interdisant toute réaction.
Il aperçoit à ce moment-là, à quelques mètres devant lui, un objet très lumineux en forme d'obus de 80 cm environ de haut et, sur la droite, un autre objet plaqué au sol, de formes mal définies.
Au même instant, le canonnier D. Robert entend un son comparable à un commandement qui a pour effet de rassembler la forme ogivale. L'engin multicolore s'élève dans l'atmosphère en un éclair violet très lumineux, se transformant en un instant en une boule de feu avant de disparaître. L'ascension de l'objet a été de l'ordre d'une dizaine de secondes, durée pendant laquelle le canonnier D. Robert a eu l'impression d'être pris dans un faisceau lumineux très intense. Ayant retrouvé ses mouvements, le canonnier D. Robert rejoint immédiatement sa chambre dans un tel état de stupeur qu'il demeure incapable de prononcer la moindre parole pendant un quart d'heure.
Le canonnier M. Bernard, sortant à son tour, est envahi par des lueurs étranges, qui lui interdisent d'approcher de l'emplacement indiqué.
Les canonniers P. Louis et M. Pierre, de faction au dépôt de munitions situé à 300 ou 500 mètres de là, déclarent avoir aperçu, vers 21 h 30, deux éclairs très lumineux qui les ont impressionnés.
A seule fin de rester objectif dans cette affaire, il faut noter que le canonnier D. Robert, avant de quitter sa chambre, lisait l'illustré Radar, lequel se rapporte aux soucoupes volantes. Il se peut qu'impressionné par ces récits le canonnier ait été victime d'une hallucination.
Cet homme paraît sain d'esprit et très sincère dans ses déclarations.