Dans un de ses livres tardif et des plus fanfasques sur les OVNIS, Jimmy Guieu racontait qu'au début de novembre 1984, il était à Montréal quand il a rencontré une femme de 21 ans, "Martine", décrit comme une "jolie femme bien dans sa peau, décontractée, peu encline à agiter des problèmes métaphysiques", travaillant dans un grand magasin et vivant au Québec avec son petit ami.
Elle a accepté de raconter une "étonnante aventure" qu'elle avait vécue à l'âge de quinze ans, chez ses parents habitant une maison assez isolée à une cinquantaine de kilomètres de Montréal.
Durant la nuit du 15 février 1978, elle a été brusquement réveillée et s'est assise dans son lit. Une forte clarté venait de la fenêtre de sa chambre et elle se sentait incapable de bouger. Très près du sol, dans le jardin, un "étrange appareil lumineux en forme de dôme" stationnait au-dessus de la neige, immobile, avec des lumières colorées pulsant à la base et à son sommet.
Il y aurait eu une voix lui enjoignant de "nous rejoindre", et la fille a répondu en "hurlant mentalement" son refus: "Non, je ne viendrai pas car je suis matérialiste, très attachée aux joies banales de la vie. Vous, vous êtes évolués spirituellement et fort éloignés de mes préoccupations. Laissez-moi, la spiritualité ne m'intéresse pas".
Après un temps "difficile à évaluer" indiqué comme "plus d'une heure sans doute", sa paralysie s'est arrêtée et l'engin s'est soulevé avec lenteur. La fille affolée a couru réveiller ses parents qui ont pu voir par la fenêtre, "sans erreur possible le vaisseau qui, maintenant à plusieurs mètres du sol, s'éloignait avec ses lumières pulsantes, polychromes."
La mère aurait confirmé formellement à Jimmy Guieu avoir vu cet engin prendre de l'altitude et mettre le cap à l'est, et il écarte "l'hypothèse d'un rêve, d'un cauchemar" puisque que le père, la mère et leur fille "avaient indéniablement observé le même objet, le décrivaient avec les mêmes détails."
Jimmy Guieu indique que lorsque le récit était fini, il a eu une sort de "vision" du mollet droit de la jeune femme mais comme mollet d'une petite fille. Il a évité de "faire allusion à ce 'flash'" et a interrogé la mère pour savoir si sa fille lorsque elle était enfant et jouait dehors près de la maison avait pu faire une escapade et de rentrer tard un soir.
Il dit que la mère étonnée lui a raconté une telle escapade, que l'auteur dit conforme à sa "visualisation" et "ses prolongements inattendus."
A cinq ou six ans, la fille serait allée un jour s'amuser seule dans le bois, s'est éloignée, est restée absente plusieurs heures. Revenue le soir elle a été grondée sévèrement par ses parents. Elle a dit s'être simplement amusée et ne se souvenir de rien d'autre, mais le lendemain son mollet droit s'est mis à enfler, doublant presque de volume, mais sans lui causer de douleur.
Les parents ont remarqué une petite trace de piqûre vers le haut de son mollet, sans doute une piqûre d'insecte. Le médecin a prescrit un médicament en application locale, mais l'enflure a persisté durant une semaine et la trace de piqûre devint plus visible. Le père de Martine y a remarqué une épine sombre, Sans doute le piquant d'un porc-épic?" que la mère a retiré avec une pince à épiler.
La fille a affirmé ne pas avoir senti de piqûre et n'avoir pas approché de porc-épic ou animal de ce genre dans le bois. Lors de ses jeux, elle n'avait pas davantage ressenti de piqûre. L'épine était roux sombre et mesurait bien dix centimètres sur un ou deux millimètres de diamètre, avec une section plutôt triangulaire qu'arrondie, aux arêtes adoucies, comme polies. Elle a été lavée et conservée sur une étagère, le mollet a désenflé et tout est rentré dans l'ordre. Le père a jeté l'épine quelques quinze jours plus tard et, dit Guieu, "l'on perdit ainsi l'implant que des êtres venus d'ailleurs avaient probablement greffé dans le mollet de la petite fille."
Jimmy Guieu spécule que que l'implant était un "mouchard", "testant la porteuse et renvoyant des informations à une sonde orbitant autour de la Terre" ou "un leurre destiné à être découvert, extirpé des chairs mais laissant in situ un implant beaucoup plus petit" que l'on ne trouverait pas alors qu'ils continuerait à "émettre des impulsions localisatrices; des trains d'ondes permettant aux ET de suivre la porteuse et de la localiser le moment venu" comme dans l'épisode nocturne 10 ans plus tard.
Jimmy Guieu exprime ensuite sa "conviction": "durant son escapade dans le bois, la gamine avait été amenée à bord d'un vaisseau pour y subir un examen puis la greffe d'un 'mouchard'."
Il lui a demandé de se soumettre à une séance d'hypnose "afin de revivre ces événements qui n'avaient laissé aucune trace dans sa mémoire consciente" et a accepté mais une semaine plus tard elle ne voulait plus entendre parler de cette histoire ancienne.
Jimmy Guieu se demande ensuite "Combien d'enfants, au cours d'une escapade, rentrant chez eux avec une blessure légère, furent ainsi placés sous contrôle par des 'visiteurs' qui tous ne sont pas — loin s'en faut — bienveillants...", et il invite les gens pour qui cela aurait été le cas ou qui connaissent quelqu'un à qui cela est arrivé à lui écrire.
Une décennie plus tard, le récit très édulcoré apparaît dans deux catalogue ufologiques dont un de "rencontres rapprochées du 3ème type".
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[Ref. jg1:] JIMMY GUIEU:
L'auteur indique qu'au début de novembre 1984, il était à Montréal avec l'éditrice Louise Courteau, travaillant sur le livre "La Conspiration cosmique", de Stan Deyo quand ils ont été interrompus par la visite d'une amie de Louise Courteau accompagnée d'une femme de 21 ans décrit comme une "jolie femme bien dans sa peau, décontractée, peu encline à agiter des problèmes métaphysiques", travaillant dans un grand magasin et vivant au Québec avec son petit ami.
Elle a accepté de raconter une "étonnante aventure" qu'elle avait vécue à l'âge de quinze ans, chez ses parents habitant une maison assez isolée à une cinquantaine de kilomètres de Montréal.
Durant la nuit du 15 février 1978, elle a été brusquement réveillée et s'est assise dans son lit. Une forte clarté venait de la fenêtre de sa chambre et elle se sentait incapable de bouger. Très près du sol, dans le jardin, il y avait un étrange appareil lumineux en forme de dôme stationnant au-dessus de la neige, immobile, avec des lumières colorées pulsant à la base et à son sommet.
Jimmy Guieu poursuit avec ce bref dialogue:
"— Tu vas te lever et venir nous rejoindre..."
"— Non!"
L'auteur indique qu'elle a hurlé cela mentalement et a pensé "Non, je ne viendrai pas car je suis matérialiste, très attachée aux joies banales de la vie. Vous, vous êtes évolués spirituellement et fort éloignés de mes préoccupations. Laissez-moi, la spiritualité ne m'intéresse pas" et ajoute qu'elle ne se souvient plus exactement "des termes 'télépathiques' qu'elle opposa à la requête des occupants du vaisseau", mais que la phrase ci-dessus traduit assez bien le contenu de son refus.
Après un temps difficile à évaluer indiqué comme plus d'une heure sans doute la paralysie s'est arrêtée et l'engin s'est soulevé avec lenteur. La fille affolée a couru réveiller ses parents qui ont pu voir par la fenêtre, "sans erreur possible le vaisseau qui, maintenant à plusieurs mètres du sol, s'éloignait avec ses lumières pulsantes, polychromes."
La mère a confirmé formellement à Jimmy Guieu avoir vu cet engin prendre de l'altitude et mettre le cap à l'est, et il écarte "l'hypothèse d'un rêve, d'un cauchemar" puisque que le père, la mère et leur fille "avaient indéniablement observé le même objet, le décrivaient avec les mêmes détails."
Jimmy Guieu indique que lorsque le récit a été achevé l'image du mollet droit de la jeune femme a envahi son esprit mais comme mollet d'une petite fille. Il a évité de "faire allusion à ce 'flash' et a interrogé la mère pour savoir si sa fille lorsque elle était enfant et jouait dehors près de la maison avait pu faire une escapade et de rentrer tard un soir.
Jimmy Guieu indique que la mère a été étonnée et lui a raconté une telle escapade, que l'auteur dit conforme à sa "visualisation" et "ses prolongements inattendus."
A cinq ou six ans, la fille est allée un jour s'amuser seule dans le bois, s'est éloignées, est restée absente plusieurs heures, est revenue le soir et a été grondée sévèrement par ses parents. Elle a dit s'être simplement amusée et ne se souvenir de rien d'autre, mais le lendemain son mollet droit s'est mis à enfler, doublant presque de volume, mais sans lui causer de douleur.
Les parents ont remarqué une petite trace de piqûre vers le haut du mollet, sans doute une piqûre d'insecte, le médecin a prescrit un médicament en application locale, mais l'enflure a persisté durant une semaine et la trace de piqûre devint plus visible. Le père de Martine y a remarqué une épine sombre, Sans doute le piquant d'un porc-épic?" que la mère a retiré avec une pince à épiler.
La fille a affirmé ne pas avoir senti de piqûre et n'avoir pas approché de porc-épic ou ce genre d'animal dans le bois. Lors de ses jeux, elle n'avait pas davantage ressenti de piqûre. L'épine était roux sombre et mesurait bien dix centimètres sur un ou deux millimètres de diamètre, avec une section plutôt triangulaire qu'arrondie, aux arêtes adoucies, comme polies. Elle a été lavée et conservée sur une étagère, le mollet a désenflé et tout est rentré dans l'ordre. Le père a jeté l'épine quelques quinze jours plus tard et "l'on perdit ainsi l'implant que des êtres venus d'ailleurs avaient probablement greffé dans le mollet de la petite fille."
Jimmy Guieu spécule que l'implant était un "mouchard", "testant la porteuse et renvoyant des informations à une sonde orbitant autour de la Terre" ou "un leurre destiné à être découvert, extirpé des chairs mais laissant in situ un implant beaucoup plus petit" que l'on ne trouverait pas alors qu'ils continuerait à "émettre des impulsions localisatrices; des trains d'ondes permettant aux ET de suivre la porteuse et de la localiser le moment venu" comme dans l'épisode nocturne 10 ans plus tard.
Jimmy Guieu exprime ensuite sa "conviction": "durant son escapade dans le bois, la gamine avait été amenée à bord d'un vaisseau pour y subir un examen puis la greffe d'un 'mouchard'."
Il lui a demandé de se soumettre à une séance d'hypnose "afin de revivre ces événements qui n'avaient laissé aucune trace dans sa mémoire consciente" et a accepté mais une semaine plus tard elle ne voulait plus entendre parler de cette histoire ancienne.
Jimmy Guieu se demande ensuite "Combien d'enfants, au cours d'une escapade, rentrant chez eux avec une blessure légère, furent ainsi placés sous contrôle par des 'visiteurs' qui tous ne sont pas — loin s'en faut — bienveillants..." et invite les gens pour qui cela aurait été le cas ou qui connaissent quelqu'un à qui cela est arrivé à lui écrire.
[Ref. go1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
L'ufologue belge indique qu'au Canada, près de Montréal, le 15 février 1978, "Durant la nuit l'adolescente de 15 ans est brusquement réveillée et s'assied dans son lit. De la fenêtre de sa chambre parvient une forte clarté et elle se sent incapable de bouger. Très près du sol dans le jardin, un étrange appareil lumineux en forme de dôme stationne au-dessus de la neige, immobile. A la base et à son sommet pulsent des lumières colorées."
"- Tu vas te lever et venir nous rejoindre..."
"- Non ! Ce cri muet elle le hurla mentalement et, une idée, une argumentation fort étonnante la poussa à formuler cette pensée:"
"- Non, je ne viendrai pas car je suis matérialiste, très attachée aux joies banales de la vie. Vous, vous êtes évolués spirituellement et fort éloignés de mes préoccupations. Laissez-moi, la spiritualité ne m'intéresse pas. (...) Après un temps difficile à évaluer - plus d'une heure sans doute - la paralysie cessa et l'engin, avec lenteur, se souleva. Affolée la jeune fille courut réveiller ses parents. Ceux-ci, par la fenêtre, purent voir sans erreur possible le vaisseau qui maintenant à plusieurs mètres du sol, s'éloignait avec ses lumières pulsantes polychromes. (...)"
La source est indiquée comme "Jimmy GUIEU: 'Nos maîtres les extraterrestres' - Presses de la Cité 1992, p. 35 à 38".
[Ref. ar1:] ALBERT ROSALES:
Albert Rosales indique dans son catalogue que près de Montreal, Quebec, Canada, le 15 février 1978, tard dans la nuit, une adolescente âgée de 15 ans s'est soudainement réveillé dans son lit. Elle voit une lumière forte émaner de la fenêtre et ne peut pas se déplacer. Toutefois elle peut voir hors de la fenêtre et voit planer très près de la terre dans le jardin un objet lumineux étrange formé comme un dôme, qui était complètement immobile. L'engin avait des lumières multicolores de palpitantes sur son dessus. Soudainement elle a entendu une voix dans sa tête qui a dit: "Nous vous prendrons et vous nous rejoindrez" Tterrifiée elle a répondu dans son esprit "Non je ne viendrais pas avec vous parce que je suis matérialiste et très attaché aux joies banales de la vie" "Vous êtes avancés religieusement et extrêmement éloigné de mes soucis. Laissez-moi, la spiritualité ne m'intéresse pas". Après environ une heure de lutte mentale constante sa paralysie s'est abaissée et elle a pu finalement se déplacer. La machine en forme de dôme s'est alors lentement levée vers le haut. Terrifiée elle a couru chercher ses parents qui ont vu l'objet montant lentement émettre les flashes de lumière multicolores.
Albert Rosales indique que la source est "Jimmy Guieu, 'Nos maîtres les extraterrestres'."
A ce moment-là, la crédibilité de Jimmy Guieu comme ufologue avait déjà été légitimement détruite par son appui du canular de Cergy-Pontoise et ses discours fantasques au sujet des envahisseurs de l'espace. Il n'y a pas la moindre raison de trouver quelque crédibilité que ce soit à cette histoire.
Id: | Sujet: | Sévérité: | Noté le: | Soulevé par: | Noté par: | Description: | Proposition: | Statut: |
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Sans. |
Source sans crédibilité.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
Auteur principal: | Patrick Gross |
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Contributeurs: | Aucun |
Reviewers: | Aucun |
Editeur: | Patrick Gross |
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 22 novembre 2011 | Création, [jg1], [go1], [ar1]. |
1.0 | Patrick Gross | 22 novembre 2011 | Première publication. |