En octobre, novembre et décembre 1977 et au début de 1978, les gens dans les villages dans l'état de Pará au Brésil ont éprouvé des centaines d'observations d'OVNIS, donc beaucoup étaient des rencontres rapprochées avec des objets volant à quelques mètres au-dessus du sol et tirant des faisceaux lumineux sur les gens.
Les événements étaient d'une telle ampleur que l'Armée de l'Air Brésilienne a envoyé des équipes de leurs agents de renseignement pour enquêter et observer. 27 ans après, en 1997 un de leurs officiers, Uyrangê Hollanda, alors Lieutenant-Colonel retraité, a donné à des ufologues des parties du rapports de cette mission d'enquête par le Commande Régionale Aérien, "l'opération soucoupe", et quelques mois plus tard, le gouvernement brésilien a déclassifié 2000 pages de rapports.
Parmi les témoins interrogés par les militaires, était Manoel Matos de Souza, un ouvrier agricole marié, timide, illettré et apparemment trisomique, qui a leur rapporté que le 12 octobre 1977 à 02:00 du matin, il dormait, a perçu quelque chose - malheureusement illisible dans le rapport militaire - a ramassé son fusil et est sorti de maison pour se trouver confronté à une lumière bleuâtre qui planait à une basse altitude de quelques 20 mètres au-dessus des arbres proches.
Il a pointé son arme pour tirer, et à ce moment, il a été atteint par un faisceau de lumière rougeâtre qui l'a paralysé. Il l'avait ressenti comme un choc électrique, qui s'est propagée sous forme d'une chaleur commençant dans les pieds, accompagné de ce qu'il a appelé un "tremblement des chairs."
Il a décrit la forme de l'objet comme étant celle d'un four à farine avec un sommet de couleur bleuâtre et des stries noires dans le bas. Il en a estimé le diamètre comme 1.40 mètres. L'engin ne faisait pas un bruit fort, mais un léger sifflement qu'il a décrit comme "zim, zim, zim... zim. Il était en rotation comme une roue.
Ensuite la chose s'est éloignée avec un mouvement ondulant, lentement, jusqu'à certaine hauteur, a brusquement accéléré et a été perdue de vue en allant dans la direction de l'ouest.
La secousse ressentie par Manoel était tellement forte qu'il est resté assommé, il ne pouvait plus travailler et les enquêteurs militaires ont noté que son tremblement encore visible l'avait empêché de faire le dessin de l'engin qu'il a vu. Il leur a dit que sa femme l'avait également senti, mais avec moins d'intensité.
Bien qu'il n'ait jamais été question de deux personnages à l'intérieur, un catalogue a plus tard indiqué cela; mais c'est probablement par confusion avec un autre cas le même jour dans la nuit suivante et dans les environs avec un autre témoin également prénommé Manoel.
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[Ref. op1:] COMAR "OPERATION PRATO":
Ce qui suit est les extraits relatifs à ce cas du volumineux rapport de mission d'enquête du Comando Aéreo Regional (COMAR) basé à Belém, le Commandement Aérien Régional de l'Armée de l'Air Brésilienne, qui a enquêté sur et observé des OVNIS en grand nombre dans le delta de l'Amazone en 1977.
L'extrait provient d'une partie du rapport concernant des témoins qui avaient été nommés par exemple dans la presse et que l'équipe du COMAR était allée interroger.
- MANOEL MATOS DE SOUZA "CORONHA", idade 38 anos, analfabeto. DATA/HORA DA OCCURENCIA - 12 Out 77 ès 02:00 horas. [...?...] adormir no interio de sua residencia, preceuvou [...?...] |
- MANOEL MATOS DE SOUZA dit "CORONHA" ["Crosse"], âgé de 38 ans, analphabète. DATE/HEURE DE L'OCCURRENCE - 12 octobre 77 à 02:00 du matin [illisible] endormi dans sa demeure, il a perçu [illisible] |
(Continuação do Relatório de Missão - OPERACÃO PRATO - [???:] apanhou sua espingarda e saiu de casa deparando então com uma luz azulada que pairava a baixa altura (20m) sobre árvores próximas; que apontou sua arma para atirar; que nesta ocasião foi atingido por um feixe de luz avermelhada que o paralisou. Sentindo-se como atingido por um choque eletrico, que se propagou em forma de calor iniciando dos pés, acompanhado de tremor das carnes (Sic). A "luz" afastou-se com um movimento ondulante vagarosamente até certa altura, bruscamente aumentou a velocidade desaparecendo no sentido do poente (W). Descreveu a forma do objecto como se fosse um FORNO (de farinha) com um "bico" en cima de cor azulada e umas listas pretas em baixo. O tamanho estimado (forno) é de 1,40m de diâmetro; não fazia ruíco forte e sim um leve sibilar "zim, zim, zim... tim (SIC"), seu movimento era giratório, como se fosse um roda. Manoel sentiu um abalo tão grande que ficou acamado, impossibilitado de trabalhar. Já voltou so trabalho mais ainda faz referência a tremor nas carnes (sistema nervoso; abalado). Não conseguiu desenhar a forma que observara; é visível seu abalo. Informou que sua esposa também sentiu - se amortecida. Note: Manoel, à timido e tipo mongoloide (cretinismo). |
(Suite du Rapport de Mission - OPERATION SOUCOUPE - [???] il a ramassé son fusil et est sorti de maison et a alors été confronté à une lumière bleuâtre qui planait à basse altitude (20 mètres) sur des arbres proches; il a pointé son arme pour tirer; c'est à ce moment qu'il a été atteint par un faisceau de lumière rougeâtre qui l'a paralysé. En se sentant comme atteint par un choc électrique, qui s'est propagée sous forme d'une chaleur commençant dans les pieds, accompagné d'un tremblement des chairs (Sic). La "lumière" s'est éloignée avec un mouvement ondulant lentement jusqu'à certaine hauteur, a brusquement augmenté de vitesse et a disparue en allant dans la direction de l'ouest (O). Il a décrit la forme de l'objet comme étant celle d'un FOUR (à farine) avec un "sommet" en pointe de couleur bleuâtre et des stries noires dans le bas. La dimension estimée (du four) est de 1.40 mètres de diamètre; il ne faisait pas de bruit fort sinon un léger sifflement "zim, zim, zim... zim (SIC"), son mouvement était giratoire, comme si c'était une roue. Manoel a senti une secousse tellement grande qu'il est resté assommé, rendue incapable de travailler. Il avait voulu travailler, mais il a encore fait référence à tremblement dans les chairs (système nerveux; secousse). En conséquence il n'a pas pu dessiner la forme qu'il avait observé; ses tremblements sont visibles. Il a informé que sa femme l'a également senti - de moindre manière. Note: Manoel est timide, de type mongolien (crétinisme). |
Ci-dessous: le rapport de la COMAR contient également une synthèse chronologique comprenant à titre d'éléments sociologiques une liste des articles de journaux avec leurs dates de parution en rapport avec la vague d'observation de 1977; on y constate que le journal "A Provincia do Para" a bien publié un article sur le sujet le 20 octobre 1977, comme l'indiquera bien plus tard l'ufologue Daniel Rebisso Gliese.
[Ref. dg1:] DANIEL REBISSO GIESE:
Le biologiste et professeur Daniel Rebisso Giese, président du Centro de Investigacao De Pesquisas Exologicas (CIPEX) depuis sa fondation, directeur du Grupo Ufologico da Amazonia (GUA), a étudié les rapports d'OVNIS de Colares, de la région de Belem et du bassin de l'Amazone au Brésil en 1977, et rapporte:
"Ainsi, jusqu'à la fin mi-novembre 1977, les journaux de Para n'avaient pas cessé d'apporter au public des articles sur le Chupa-Chupa. Le journal 'A Provincia do Para' a rapporté les 20/10/77, 19/11/77 et 20/11/77, des rapports précieux pour la recherche ufologique. Le 20 octobre, il y avait eu deux pleines pages avec des rapports de témoins, des dessins d'évolutions d'OVNIS dans les cieux de Vigia et l'occurrence étrange de type CE-I du colon Manoel Matos de Souza (connu comme Coronha), enregistrée dans le petit village de Monte Serrado, comté de Santo Antonio de Taua (Para). Ce fermier, de 44 ans, avait été réveillé autour de 2 à 3 heures du matin par une lumière forte qui a fait des cercles dans son secteur et a pénétré sa cabane. En ouvrant la porte, il a rencontré un objet volant avec deux créatures à l'intérieur. Il est revenu à sa pièce, et maintenant armé de munitions, il a essayé d'ouvrir le feu dans la direction du véhicule. A sa surprise, l'arme n'a pas fonctionné et, sentant une paralysie surmonter son corps par la lumière de l'OVNI, il a crié à l'aide." |
[Ref. bp1:] BOB PRATT:
Le journaliste de tabloïd et enquêteur ufologue Bob Pratt a souvent séjourné au Brésil, s'enquérant des cas locaux, et a listé:
77-10-12/02:00 – Campo Cerrado, Santo Antônio do Tauá – Manoel Matos de Souza ("Coronha"), 38 ans, sachant lire et écrire, ouvrier de ferme, résidant de la Colonie Campo Cerrado, route secondaire au Km. 23 PA-16 - Lumière planant à environ 20 mètres au-dessus du sol au-dessus des arbres, bleue avec trois raies noires verticales au centre, ronde (comme un four à farinha), éclairage vers le haut de tout autour de lui. Le témoin a dirigé son pistolet vers lui et a été frappé par un rayon de lumière rouge, qu'il a ressenti comme de l'électricité, le paralysant... |
[Ref. ar1:] ALBERT ROSALES:
Albert Rosales indique dans son catalogue qu'à Monte Serrado, Para, Brésil, en novembre 1977, à 02:00 heures du matin, un fermier vivant dans un endroit isolé a été réveillé par une lumière forte qui décrivait des cercles au-dessus de lui, pointant un faisceau de lumière puissante dans sa cabane. Il a ouvert la porte et a vu un objet planant avec deux personnages à l'intérieur. Il est retourné dedans et s'est armé avec son fusil et il a ensuite pointé l'arme vers l'objet mais soudainement est devenu paralysé et n'a pas pu tirer. Aucune autre information.
Albert Rosales indique que la source est le Cipex, Brésil.
Les militaires n'ont pas été précis sur la durée de l'effet de tremblement subi par le témoin; il semble qu'ils l'aient vu peu de temps après les événements, avant novembre 1977 de toute façon, mais cela a pu être un jour ou des semaines. Bob Pratt a fait du témoin illettré un témoin sachant lire et écrire, et a omis les mentions de sa trisomie, de sa timidité, et de ce que son épouse avait également ressenti l'effet.
Contrairement à ce qui est noté par Albert Rosales, il n'a jamais été question de deux personnages à l'intérieur; ceci se rapporte probablement à cet autre cas le même jour dans la nuit suivante et dans les environs avec un autre témoin également prénommé Manoel, et qui avait également été paralysé par une rayon lumineux tiré par un OVNI. La date de novembre est également erronnée, elle est celle de la rédaction finale du rapport de la COMAR et non celle de l'observation.
Le cas a donc été classé RR3 par erreur, ce qui n'en retire évidemment pas l'intérêt ufologique.
Id: | Sujet: | Sévérité: | Noté le: | Soulevé par: | Noté par: | Description: | Proposition: | Statut: |
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1 | Ufologie | Grave | 7 janvier 2008 | Patrick Gross | Patrick Gross | N'est probablement pas une rencontre rapprochée du 3e type mais une rencontre rapprochée du 2e type. | - | - |
2 | Ufologie | Grave | 7 janvier 2008 | Patrick Gross | Patrick Gross | Epouse second témoin non interrogée par les militaires enquêteurs. | - | - |
3 | Ufologie | Grave | 7 janvier 2008 | Patrick Gross | Patrick Gross | Les militaires semblent avoir omis d'indiquer la date de leur visite du témoin. | Aide nécessaire. | Ouvert. |
Non RR3.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
Auteur principal: | Patrick Gross |
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Contributeurs: | Aucun |
Reviewers: | Aucun |
Editeur: | Patrick Gross |
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 7 janvier 2008 | Création, [co1], [dg1], [bp1], [ar1]. |
1.0 | Patrick Gross | 7 janvier 2008 | Première publication. |