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URECAT - UFO Related Entities Catalog - VF:

URECAT est un catalogue formel des rapports d'observation d'entités dans un contexte OVNI avec l'objectif de fournir des informations de qualité pour des études précises de ce sujet. Les informations additionnelles, corrections et revues sont bienvenues à patrick.gross@inbox.com, précisez svp si vous souhaitez être crédités pour votre contribution ou non. La page principale du catalogue URECAT est ici.

28 JANVIER 1976, BENACAZON, SEVILLE, ESPAGNE, MIGUEL FERNANDEZ CARASCO:

Bref résumé de l'événement et des suites:

Un ouvrier agricole pauvre et peut-être illettré, Miguel Fernandez Carasco, 24 ans, de Benacazon en Espagne, a raconté en pleine vague d'observation d'OVNIS une histoire d'une rencontre rapprochée avec des extraterrestres qui lui serait arrivée dans la nuit du 27 au 28 janvier 1976 à 00:30 du matin.

A ce moment Carrasco rentrait chez lui à pied de chez sa fiancée à Sanlucar, en un trajet de 5 kilomètres dans le froid.

Il dit avoir d'abord vu une espèce d'étoile filante traverser le ciel, puis une autre une seconde plus tard. Il a pensé qu'il venait d'avoir la chance de voir deux étoiles filantes dans la même nuit et a poursuivi sa marche.

15 ou 20 minutes plus tard selon les sources, sur un chemin proche de la gare de Benacazon qui à l'époque était proche du village, il a observé, abasourdi, un objet inconnu en forme de cabine téléphonique descendre du ciel et atterrir à quelques mètres de lui, selon les estimations d'un ufologue. C'était un engin verdâtre de 2 mètres de large sur 4 mètres de haut, avec une espèce de coupole giratoire à son sommet qui émettait des rayons de couleur rouge et blanche, et des espèces de jambes qui se déployaient comme des ailerons semi-circulaires de 0.50 mètres de long, également à son sommet. L'engin s'est posé sur un trépied.

Il y avait pendant l'observation un bourdonnement gênant et assourdissant qu'il a comparé au bruit d'un tracteur à chenille mais plus fort, et qui le désorientait.

Une porte sur gonds s'est ouverte au flanc de l'engin et par un plan incliné et dans une éblouissante luminosité, deux occupants de 2 mètres de taille et d'aspect humain sont sortis. Ils portaient une combinaison moulante comme du lycra, de teinte obscure et toutefois brillante, qualifiée de phosphorescentes dans certaines sources ufologiques, et à leur ceinture, une large boucle qui projetait une lumière intermittente rouge dans son centre, qui ont presque aveuglé le témoin quand ces êtres se seraient approchés à quelques mètres de lui. Il s'est donc protégé le visage avec ses mains et a indiqué qu'il n'a donc pas pu voir le visage des deux occupants.

Ces hommes paraissaient dialoguer entre eux dans une langue aux accents bien humains mais en une langue qu'il n'a pas reconnue.

D'abord figé sur place par la surprise, Carrasco a craint pour sa vie et a commencé à courir.

Les occupants sont remontés à bord et l'engin a décollé dans un éclair aveuglant et une fumée qui a taché sa joue droite, ses paumes, ses cheveux, sa moustache et le côté droit de sa veste. L'engin l'a alors poursuivi en volant obliquement, alors qu'il se demandait qu'il arriverait à rejoindre Benacazon qui se trouvait encore à 1.5 kilomètres.

L'engin a projeté sur lui un étrange rayon de lumière, qui l'a laissé à moitié inconscient sur le sol, le souffle court, se sentant brûlé, ou grillé.

Il a fini par rentrer chez lui presque à l'aube et est arrivé au seuil de la porte de sa maison du 81 de la rue du Général Franco (aujourd'hui N.21) en proie à une attaque de panique, barbouillé d'une "substance étrange." Ses frères se sont occupés de lui comme ils le pouvaient et ont barricadé la porte d'entrée en la coinçant avec une chaise parce que Carasco craignait que ses poursuivants soient encore après lui.

Après quelques heures, il a été transféré sur recommandation du médecin de Benacazon à l'Hôpital de San Lazaro à Séville, où ses déclarations sur ce qui lui serait arrivé ont été consignées. Comme son histoire était incroyable, le psychiatre du centre hospitalier, le docteur Jorge Troano, a été appelé et a pratiqué un examen neurologique, notant dans on rapport une grande agitation, des troubles nerveux et psychomoteurs et une psychose temporaire. Il a été en observation, a été rassuré et convenablement nettoyé, la substance qui le tachait et tachait ses vêtements a été prélevée pour analyse, et il a pu rentrer chez lui une fois l'amélioration de son état constatée.

Sa déposition a été portée à la Cour d'Instruction numéro 6 de Séville dans le Prado de Saint-Sébastien, ainsi que celle du docteur Monsalve Blanc, le médecin de garde, qui a remis son rapport indiquant que le témoin affirmait avoir été attaqué par deux extraterrestres. Le juge Bouza Gil, par application de la loi, a ordonné une enquête et fait citer à comparaître la victime et le médecin de garde, mais devant l'impossibilité d'imputer l'infraction à aucun agresseur connu, il a ordonné le non-lieu et fermé le dossier, qui a avait été le premier dossier de justice en Espagne portant sur une agression par des extraterrestres.

Le cas a eu un écho considérable dans la presse locale, régionale et nationale, notamment dans le journal ABC de Séville à plusieurs reprises, ce qui en a assuré la crédibilité et une large diffusion. Il en a été question également à la télévision. Des ufologues comme Manuel Osuna, Joaquin Mateos Nogales, membres du RNC (Réseau National de Correspondants), Ignacio Darnaude, Miguel Peyro et plus tard Juan Jose Benitez ont enquêté ou parlé du cas, et Carrasco a été visité par une foule énorme de curieux et d'ufologues.

L'ufologue Manuel Osuna a réussi à ajouter à l'histoire que selon le témoin les extraterrestres avaient voulu l'enlever et lui avaient donné "un objet inconnu." La substance qui le tachait a été qualifiée de "substance inconnue", et le cas serait devenu un classique de l'ufologie espagnole.

Beaucoup ont considéré que cette histoire trop incroyable devait avoir été inventée par le témoin, décrit comme une personne ignorante et presque illettrée selon les témoignages de l'époque, et qu'il avait du tromper les médecins. Plusieurs organes des médias ont fouillé dans sa vie privée et n'ont rien trouve d'anormal, si ce n'est que cette nuit-là, a-t-il dit, il avait consommé deux bières. Les analyses avaient cependant démontré qu'il n'était pas en état d'ébriété.

Trente ans plus tard, l'ufologue défenseur de la théorie socio-psychologique comme explication de la question OVNI Jose Manuel Garcia Bautista a repris l'affaire alors qu'il participait à la réalisation d'une émission de TV, "C'est arrivé à Séville."

Il a lu la littérature ufologique, les récits dans la presse, a retrouvé les procès verbaux officiels, a visité les lieux. Il semble avoir tenté de rencontrer le témoin, mais celui-ci ainsi que sa famille refusait de parler aux médias.

Il a retrouvé dans les analyses de la substance mystérieuse extraite du vêtement et corps de Miguel Fernandez Carrasco, qu'il s'agissait d'huile minérale, végétale ou animale, et des traces de charbon, sans rien d'anormal ou d'étrange.

Il a constaté dans le rapport médical que le témoin a bien subi un traumatisme, sans contestation possible, mais rien de plus anormal, ni non plus de symptômes d'alcool ou autre, juste les symptômes de quelqu'un qui avait été très effrayé et traumatisé.

Il a constaté que le rapport judiciaire signé par le juge Bouza Gil indiquait seulement l'ouverture d'une enquête, les déclarations du témoin et le rapport du docteur Monsalve Blanc qui rapportait ses propos sans trop de contradictions.

Il a pu ensuite rencontrer le docteur Monsalve Blanc, qui gardait un souvenir net de l'affaire sur laquelle il avait fait sa propre enquête pour sa propre curiosité, trouvant la même explication que celle que l'auteur devait entendre en interrogeant des gens du village: Carrasco avait en fait été attaqué par des proches pour une histoire de famille non précisée, et avait inventé l'histoire d'une rencontre avec des extraterrestres pour cacher le motif familial probablement embarrassant de la querelle familiale. L'idée des extraterrestres devait provenir de que qu'il a avait eu des observations d'OVNIS autour de Benacazon les 9 et 10 janvier de cette année et que les villageois lui y compris en avaient abondamment parlé. Les traces d'huiles et de charbon sur son corps provenaient de ce que ses agresseurs l'avaient traîné dans une charbonnerie.

Tableau des informations de base:

Numéro de cas: URECAT-000220
Date d'observation: 28 janvier 1976
Premier rapport: 29 janvier 1976
Délai de rapport: 1 jour
Témoignage apporté via: Famille, médecin, presse.
Premier enregistrement allégué par: Journal.
Premier enregistrement certain par: Journal.
Type premier enregistrement allégué: Journal.
Type premier enregistrement certain: Journal.
Ce dossier créé le: 23 juin 2007
Sa plus récente mise à jour: 23 août 2007
Pays de l'événement: Espagne
Etat/Département: Séville
Type de lieu: Extérieur
Conditions d'éclairage: Nuit
OVNI observé: Oui
Arrivée OVNI observée: Oui
Départ OVNI observé: Incertain
Relation OVNI/entité: Certaine
Nombre de témoins: 1
Ages des témoins: 24
Types de témoins: Ouvrier agricole, dit illettré.
Photographies: Non.
Dessins par témoins: Non.
Dessins approuvé par témoins: Peut-être.
Nombre d'entité: 2
Type d'entités: Humains
Taille d'entités: 2 mètres
Tenues d'entités: Une pièce moulant, ceinture, boucle émettant des rayons.
Couleur des tenues d'entités: Sombre brillant.
Couleur de peau d'entités: Non rapporté.
Corps des entités: Normal.
Têtes des entités: Non vu.
Yeux des entités: Non vu.
Bouches des entités: Non vu.
Nez des entités: Non rapporté.
Pieds des entités: Non rapporté.
Bras des entités: Non rapporté.
Doigts des entités: Non rapporté.
Nb de doigts des entités: Non rapporté.
Pilosité des entités: Non rapporté.
Voix des entités: Parlaient un langage humain, non reconnu.
Actions des entités: Sortie de l'OVNI, vu témoin, entrée dans l'OVNI, poursuivent témoin en OVNI.
Interactions entités/témoins: Aucune.
Réactions des témoins: Observation, fuite.
Sentiments des témoins: Effrayé, paniqué.
Interprétations des témoins: visiteurs extraterrestres.
Catégorie explicative: Canular.
Certitude de l'explication: Haute.

Récits:

[Ref. ca1:] CORREO DE ANDALUCIA:

Scan

Le mystère de l'affaire de "l'ovni" qui a attaqué un jeune de Benacazon continue

Les tâches de gras de Miguel Fernandez ont disparu avec une simple friction d'alcool

Il sortira probablement aujourd'hui de l'Hôpital de San Lazaro

Par rapport au cas étrange de l'apparition d'un ovni à un garçon de Benacazon, Miguel Fernandez Carrasco, alors qu'il retournait dans la nuit de mercredi passé à son village, depuis Sanlucar La Grande, où vit sa fiancée, Carmen Alvaro Saenz, nous avons pu établir qu'il s'agit d'un garçon normal, plutôt du genre un peu "démodé", n'ayant rien d'extravagant, ni dans sa conduite ni son habillement; travailleur, sans antécédents alcooliques ni anomalie mentales d'aucune sorte. D'autre part, on nous informe à l'Hôpital de San Lazaro, que Miguel Fernandez est complètement tranquille et qu'il sortira probablement aujourd'hui, une fois disparus les symptômes nerveux qu'il présentait, et qu'ont été éliminées les taches de matière grasse qu'il présentait au visage, ce qui a été obtenu avec de simples frictions d'alcool. Miguel Fernandez s'était apparemment enfermé dans un mutisme absolu en ce qui concerne le cas, se limitant à déclarer qu'il est arrivé à sa maison comme hypnotisé, sans pouvoir donner davantage d'explications.

Pour leur part, ses connaissances on fait mille conjectures sur le cas, puisque, comme nous le disions au début, Miguel n'est pas personne qui d'adonne à commettre des actes qui seraient de nature à compromettre sa conduite, ce pourquoi ils doutent que ceci puisse être un mensonge pour cacher quelque chose inavouable. Ils ont écarté la possibilité d'une agression pour le voler, puisqu'il n'est pas personne à porter sur lui des quantités considérables de monnaie, et si Miguel ne se décide pas à clarifier l'événement, tout cela restera entouré de ce nébuleux qui avait jusqu'à présent entouré généralement toute cette affaire des ovnis.

Continua el misterio del caso del "ovni" que ataco a un joven de Benacazon

A Miguel Fernandez le han desaparecido las machas de grasa con una simple friction de alcohol

Posiblemente sera dado de alta hoy en el Hospital de San Lazaro

En relacion con el extraño caso de la aparicion de un ovni a un chico de Benacazon, Miguel Fernandez Carrasco, cuando regresaba en la noche del pasado miercoles a su pueblo, desde Sanlucar la Mayor, donde vive su novia, Carmen Alvaro Saenz, hemos podido averiguar que se trata de un chico normal, mas ben "un poquito a la antigua", nada extravagante, ni en su conducta ni en el vestir; trabajador, sin antecedentes alcoholicos ni anormalidades mentales de ninunga clase. Por otro lado, nos informan en el Hospital de San Lazaro, que Miguel Fernandez esta completamente tranquilo y que posiblemente hoy sera dado de alta, una vez desaparecidos los sintomas nerviosos que presentaba al ser ingresado y haberie sido eliminadas las machas de grasa que presentaba en la cara, lo que se ha conseguido con unas simples fricciones de alcohol. Miguel Fernandez parece ser que se ha cerrado en un mutismo absoluto respecto al caso, limitandose a manifestar que el llego a su casa como hipnotizado, sin poder dar mas explicaciones.

Por sur parte, sus convecinos se hacen mil conjeturas sobre el caso, ya que, como decimos al principio, Miguel no es persona dada a cometer actos que pongan en entredicho su condicta, por lo que dudan de que esto pueda ser un ardid para encubrir algo inconfesable. Descartada la posibilidad de un atraco para robarle, puesto que no es persona de llevar consigno cantidades de consideracion, y si Miguel no se decide a aclarar el suceso, todo quedara envuelto en esa nebulosa que hasta ahora suele rodear todo este asunto de los ovnis.

[Ref. mf1:] MICHEL FIGUET:

Michel Figuet fait un rapprochement dans son rapport d'enquête sur le cas de St-Just-en-Claix en France le 9 janvier 1976 et d'autres cas, dont celui du 28 janvier 1976, à 00:30 à Benacazon en Espagne ayant eu comme témoin Miguel Fernandez Carrasco, les engins décrits étant fort similaires.

Ce témoin regagnait son village à pied après avoir rendu visite à sa fiancée. Il a entendu un bruit "ressemblant à celui d'un tracteur à chenillettes, mais plus fort". Il a aperçu une lumière extrêmement puissante à basse altitude. Il a dit que cette "étoile" a atterrit au bord de la route à six mètres. C'était un engin qui ressemblait à une cabine téléphonique de 2 mètres de large sur 4 mètres de haut, de couleur vert sombre, munie à son sommet d'une sorte de coupole ou gyrophare émettant des flashes rouges et blancs.

La partie supérieure de l'engin était garnie d'ailerons semi-circulaires de 0.50 mètres de long, et le tout reposait sur trois pieds.

Une porte a pivoté sur ses gonds et a livré passage à "deux êtres d'aspect humain" d'environ 2 mètres de haut, portant des combinaisons collantes et phosphorescentes. La boucle de leur large ceinturon émettait des rayons de lumière rouge et blanche qui ont presque aveuglé le témoin.

Ils se sont déplacé sans hâte jusqu'à 4 mètres du témoin qui a été ébloui et s'est protégé le visage avec ses mains. Il n'a pas pu voir le visage des deux humanoïdes, lesquels conversaient entre eux dans un langage incompréhensible.

Le témoin s'est enfuit, paniqué, et à ce moment les deux êtres ont regagné leur engin qui a décollé en oblique, cette manoeuvre s'accompagnant d'un flash et de l'émission d'une fumée qui a taché sa joue droite, ses paumes, ses cheveux, sa moustache et le côté droit de sa veste.

Il a perdu connaissance. Les marques ont disparu au bout de quelques heures.

Les auteurs indiquent que la source est Inforespace N.32, pages 41-42.

[Ref. jc1:] JACQUES COSTAGLIOLA:

Le médecin et ufologue Jacques Costagliola liste le cas, au 28 janvier 1976, Espagne, Benacazon, avec comme témoin Miguel Fernandez Carasco, 26 ans, qui a eu des marques noires sur la face et les paumes, pendant plusieurs heures. Il indique que la source est la Flying Saucer Review, 22.1.

[Ref. go1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:

Dans son catalogue, l'ufologue Belge indique le cas du 28 janvier 1976 en Espagne à Benacazon en indiquant comme sources le magazine Stendek N.24, de juin 1976.

Elle indique que vers 00:30, Miguel Fernandez Carasco, 24 ans, regagnait à pied son village après une visite rendue à sa fiancée, quand à 1 km de l'entrée du village, il a entendu un fort bruit de "tracteur à chenillettes" et en se retournant, a vu une lumière très puissante à basse altitude, se rapprochant de lui.

Il a eu peur et s'est mis à courir tandis que la lumière se rapprochait et s'éloignait de lui à plusieurs reprises.

Finalement l'engin a atterri à 6 mètres de lui, et il est décrit que "cela ressemblait à une cabine téléphonique de 2 mètres de large et 4 mètres de haut, vert sombre, avec au sommet une coupole ou gyrophare émettant des flashes rouges et blancs. Juste sous la coupole des ailerons semi-circulaires de 50 cm de long, le tout repose au sol sur un tripode."

Une porte a pivoté sur ses gonds, libérant une rampe qui a livré passage à deux êtres humains de 2 mètres de haut, en combinaison d'hommes grenouilles serrantes et phosphorescentes. Leur large ceinturon était pourvu d'une boucle qui émettait des rayons rouges et blancs aveuglants. Ces êtres se sont rapprochés du témoin jusqu'à 4 mètres environ, il a été ébloui, s'est protégé le visage avec les mains et n'a donc pas pu voir leurs visages.

Ils qui parlaient un langage incompréhensible mais de tonalité parfaitement humaine.

De nouveau pris de panique, Carasco s'est enfui, tandis que les êtres regagnaient leur engin qui a aussitôt décollé en oblique, dans un flash photographique et de la fumée qui lui a taché la joue, les paumes, les cheveux et la veste sur tout son côté droit.

Il a alors perdu connaissance, puis sans savoir comment, il s'est retrouvé devant chez lui dans un état de confusion tel que ses parents ont appelé un médecin.

[Ref. jb1:] JOSE MANUEL GARCIA BAUTISTA:

En introduction d'un article de Jose Manuel Garcia Bautista sur ce cas, est indiqué qu'en 1976 s'est produit un des cas les plus célèbres que l'ufologie hispanique, avec pour la première fois un juge qui avait rédigé des procès verbaux judiciaires pour une agression par un OVNI, documents qui sont restes pendant des décennies dans les caves des tribunaux de Séville. Il indique que le magazine a pu voir ces documents en exclusivité, et a pu localiser, interviewer et photographier en exclusivité le protagoniste du cas.

Il est dit que leur auteur José Manuel García Bautista apporte maintenant un nouvelle version de l'incident de Benacazon fortuit, avec "une hypothèse alternative très raisonnable."

Il est ensuite dit qu'à quelques jours du début de l'année 1976, les premières pages de beaucoup de journaux locaux, régionaux et nationaux annonçaient une nouvelle qui causera une commotion dans l'opinion publique, "Un agriculteur de Benacazon attaqué par des extraterrestres", et que le journal qui publiait cela n'était pas un journal farfelu mais bien au contraire rien de moins qu'ABC dans son édition d'Andalousie sous la signature bien connue de Benigno González, qui dans l'Espagne de l'époque de la dictature récente et de celle de la peur sociale, publié dans un journal avec le poids et la popularité d'ABC, était un peu comme parole d'évangile et que Miguel Fernandez Carrasco de Benacazon est donc entré dans l'Histoire Ufologique de l'Espagne en lettres d'or.

Au milieu de considérations annexes, Miguel Fernández Carrasco est alors décrit comme un homme de 24 ans gagnant juste de quoi vivre avec des travaux des champs et ayant une fiancée à Sanlucar et "certaines préoccupations familiales plus importantes", quand il rentrait à sa maison, passé minuit, sur quelque cinq kilomètres de promenade nocturne dans le froid.

Il a d'abord eu son attention attirée par une espèce d'étoile fugace qui a "parcouru devant son regard incrédule le firmament Sévillan." Cela se répète une seconde plus tard. Carasco a pensé qu'il venait d'avoir la chance de voir deux étoiles filantes dans la même nuit et il poursuit sa marche.

A peine 20 minutes après selon le journal ABC du 29 janvier 1976, mais en fait seulement 15 minutes après, il a observé abasourdi un objet inconnu en forme de cabine téléphonique, selon ses dires, commencer à descendre du ciel jusqu'à atterrir.

Carasco se trouvait alors sur un chemin proche de la gare de Benacazon qui à l'époque était proche du village. L'appareil a atterri à seulement quelques mètres de lui, l'ufologue sévillan Joaquin Mateos Nogales ayant chiffré la distance comme de 5 mètres. L'objet était verdâtre, dépassait les 2 mètres de large par 4 de haut, à son sommet, il y aurait eu une espèce de coupole giratoire qui émettait des rayons de couleur rouge et blanche, et à ses côtés des espèces de jambes qui se déployaient comme des ailerons. Quand cet appareil a pris fermement terre en étant lié au sol "par un trépied 'sui generis' comme train d'atterrissage," une porte s'est ouverte et par un plan incliné et dans une éblouissante luminosité, deux humanoïdes de la hauteur considérable de 2 mètres et portant une combinaison moulante adaptée au corps, comme du lycra, de teinte obscure et toutefois brillante, sont sortis.

Il y avait pendant tout ce temps un bourdonnement gênant et assourdissant qui a désorienté le témoin surpris. Les "hommes" portaient une ceinture avec une large boucle qui avait la particularité d'avoir une lumière intermittente rouge dans son centre. Ils paraissaient dialoguer entre eux dans une langue inconnue tandis que Miguel restait figé sur place par la surprise, puis a craint pour sa vie et a commencé à courir.

Mais les êtres sont remontés à bord et l'engin l'a alors poursuivi en volant obliquement. Le témoin paniquait parce qu'il ne pensait pas arriver vivant au village à 1.5 km.

L'engin a projeté sur lui un étrange rayon de lumière, qui l'a laissé à moitié inconscient sur le sol, le souffle court. Il s'est senti brûlé, ou grillé par "quelque chose" d'incompréhensible pour lui.

Il a fini par rentrer chez lui presque à l'aube et est arrivé au seuil de la porte de sa maison du 81 de la rue du Général Franco (aujourd'hui N.21) en proie à une attaque de panique, taché par une substance étrange. Ses frères se sont occupés de lui comme il pouvaient et ont fermé la porte en la coinçant avec une chaise parce que Carasco craignait que ces humanoïdes le poursuivent. Il est dit dans l'article que ses frères ne savaient pas trop quoi faire, et qu'après quelques heures il a été décidé de le transférer sur recommandation du médecin de Benacazon à l'Hôpital de San Lazaro à Séville, où sa "déclaration" sur ce qui lui est arrivé a été consignée.

Comme son histoire était incroyable, le psychiatre du centre hospitalier, le docteur Jorge Troano a été appelé et a pratiqué un examen neurologique, observant une grande agitation, une grande altération nerveuse psychomotrice et une psychose temporaire, ceci étant rapporté par le journaliste d'ABC, Gonzalez Benigno dans l'édition du 29 janvier 1976.

Il a été en observation, a été rassuré et convenablement nettoyé. On a extrait de ses vêtements une substance qui a été qualifiée d'inconnue par les plus sensationnalistes, et il a pu partir après vérification de l'amélioration de son état.

La déposition a été portée à la Cour d'Instruction numéro 6 de Séville dans le Prado de Saint-Sébastien où le docteur Monsalve Blanc, le médecin de garde, a remis le dossier où il disait en gros que le témoin affirmait avoir été attaqué par deux extraterrestres. En vertu de la Loi de Mise en Accusation Criminelle, article 789 de 1976, le juge d'instruction, Bouza Gil, a ordonné une enquête et fait citer à comparaître la victime et le médecin de garde. Devant l'impossibilité d'imputer l'infraction à aucun agresseur connu, le juge a ordonné le non-lieu et fermé le dossier, ce qui a été publié par le quotidien ABC de Séville le 12 février 1976.

Il y a eu un écho de l'affaire dans les nouvelles locales de la TV Espagnole dans l'émission "Telesur."

Beaucoup ont considéré que cette histoire trop incroyable devait avoir été inventée par le témoin, décrit comme une personne ignorante et presque illettrée selon les témoignages de l'époque, et qu'il avait du tromper les médecins. Plusieurs organes des médias ont fouille dans sa vie privée et n'ont rien trouve d'anormal, si ce n'est que cette nuit-là, a-t-il dit, il avait consommé deux bières. Les analyses avaient cependant montré qu'il n'était pas en état d'ébriété.

Des ufologues comme Manuel Osuna, Joaquin Mateos Nogales, membres du RNC (Réseau National de Correspondants), Ignacio Darnaude, Miguel Peyro et plus tard Juan Jose Benitez dans ses livres sur les OVNIS one enquete. Carrasco a été visité par une foule énorme de curieux et d'enquêteur et sa version des faits a été reprise altérée dans le rapport de Manuel Osuna dans lequel la victime est sensée commenter que les extraterrestres avaient voulu l'enlever et lui avaient donné "un objet inconnu."

Jose Manuel Garcia Bautista indique ensuite que 30 ans plus tard, faisant partie de la rédaction de la Télévision de Séville et de Punto Radio de Séville, il a pu revoir le cas pour l'émission "C'est arrivé à Séville" présentée par la journaliste Silvia Verde et conseillé par Javier Ronda. Il a donc commencé par rechercher la documentation et étudier et analyser tout ce qui pourrait être d'intérêt dans les rapports cliniques, judiciaires, journalistiques et médiatiques d'intérêt sur le cas. Il a ensuite visité le lieu des faits, puis localisé et rencontre les témoins des événements.

Il a retrouvé dans les analyses de la substance mystérieuse extraite du vêtement et corps de Miguel Fernandez Carrasco, qu'il s'agissait d'huile minérale, végétale ou animale, et des traces de charbon, sans rien d'anormal ou d'étrange.

Du rapport clinique, il constate que le témoin a bien subi un traumatisme, sans contestation possible, mais rien de plus anormal, ni non plus de symptômes d'alcool ou autre, juste les symptômes de quelqu'un qui avait été très effrayé et traumatisé.

Le rapport judiciaire signé par le Juge Bouza Gil indique seulement l'ouverture d'une enquête, les déclarations du témoin et le rapport du docteur Monsalve Blanc qui ne différait pas trop de ce qui était initialement exposé.

Miguel Fernandez Carrasco ne voulait parler avec aucun média et sa famille respectait cela. Le docteur Monsalve Blanc par contre a parlé de l'événement dont il gardait un souvenir net et sur lequel il avait fait sa propre enquête pour sa propre curiosité, trouvant la même explication que l'auteur.

Dans la localité de Benacazon, la version qui circulait est très différente de celle racontée par le protagoniste, et elle a été toutefois tue pendant plus de 30 années.

L'article a alors des pages entières de morale ufologique, fustigeant les ufologues qui croiraient aux extraterrestres sans rien vérifier.

Finalement, l'auteur indique que Miguel Fernandez Carrasco savait que dans la zone de Benacazon, les 9 et 10 janvier 1976, il y avait eu une série d'observations d'OVNIS ayant comme témoins différents voisins du village, ce pourquoi cela a été très commenté dans le village, et il a été parmi les curieux participants a ces commentaires. L'auteur indique qu'il y avait dans ces années des observations d'OVNIS avec des descriptions en grand nombre, et que personne ne pouvait l'ignorer.

Il indique ensuite que pour Miguel Fernandez Carrasco, cette nuit, s'était produit quelque chose très différent d'une observation d'OVNI, selon les dire des personnes interviewées à Benacazon et même de l'avis du docteur Monsalve Blanc, "une autre version des faits que personne n'a voulu dire ou que tous ont préféré omettre..." y compris sa propre famille, "et il" a ajouté "off the record": Miguel retournait de la maison de sa fiancée Carmen Alvarado quand, à cause d'un problème familial, il a été assailli par des parents politiques [?] qui l'ont conduit presqu'à des traces à une proche charbonnerie qui se trouvait dans le secteur, et là Carrasco s'est efforcé de se libérer de ses agresseurs mais a été systématiquement traîné et attaqué, entre des restes d'huile, charbon et goudron... qui laisseront des traces sur tout son corps. Quand Carrasco a été libre, il a entrepris de laborieusement rejoindre son logement à Benacazon et a raconté la version ufologique qui a été ensuite connue de tous, évitant les histoires familiales qui ont peut-être causé cette agression, dont la vérité était plus pénible que la "vérité" qu'il a essayé de faire croire à tous... une "vérité" qui a été tenue protégée de la connaissance des faits qui se sont produits dans la zone de l'Aljarafe."

IMAGES:

A gauche:
L'OVNI, dessin par l'ufologue Ignacio Darnaude.


A droite:
Ce qui a été vu des occupants,
dessin par l'ufologue Ignacio Darnaude.

Ci-dessus:
Le témoin,
photo dans le journal ABC.

Points à considérer:

Il est notable que dans ce cas où il ne s'agissait pas réellement d'une rencontre avec des extraterrestres, les supposés extraterrestres avaient, comme souvent dans les fables, l'apparence d'êtres humains. Ils parlent également comme des humains.

Liste de problèmes:

Id: Sujet: Sévérité: Noté le: Soulevé par: Noté par: Description: Proposition: Statut:
Aucun.

Evaluation:

Hoax.

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Histoire du document:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers: Aucun
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 23 juin 2007 Création, [mf1], [go1], [jc1], [jb1], [an1].
1.0 Patrick Gross 23 juin 2007 Première publication.
1.1 Patrick Gross 23 août 2007 Addition: [ca1].

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Cette page a été mise à jour le 23 août 2007