Hantant les millieux des "contactés" en Italie au début des années 70, un des personnage était un certain Antonio de Rosa, qui se présentait en tant que technicien radio et dont le passe-temps initial était d'installer de l'équipement par radio dans une certaine sorte "d'observatoire" à Monte Moro afin d'écouter les engins spatiaux russes et américains.
De Rosa a alors prétendu que tandis qu'il réglait ses appareils, il y eut une panne de courant, et qu'il a été terrifié devoir trois individus de deux mètres de haut devant lui. Ils avaient le visage encadré de fins cheveux blonds et des tenues moulantes argentées.
L'un d'eux lui a montré "un astre" que De Rosa a immédiatement reconnu être la planète Venus, un autre lui a donné un certain objet qui ressemblait à un morceau de quartz, dont de Rosa a assuré qu'il s'agissait d'un trametteur télépathique qu'il utilisera ensuite pour contacter ses amis de l'espace.
Naturellement il y avait là une soucoupe volante "de forme ovale et de taille colossale" où ces êtres sont alors entrés qui a "disparu en un éclair", et de beaucoup d'autres rencontres avec les amis blonds de Betelgueze qui étaient venus avec "des intentions pacifiques" et avaient "3000 ans d'avance sur nous." Il y eut également des affirmations sur une invitation de de Rosa au centre de la NASA de Houston et qu'il "a très fortement intrigué les ufologues américains."
De Rosa a pris une photo de ses amis de l'espace, malheureusement pour lui, il semble que l'ufologue Edoardo Russo a constaté que c'était seulement une image tirée d'une scène d'un film de Science-Fiction hongrois.
Les aventures de De Rosa ont apparemment continué par des conférences au sujet d'un atterrissage officiel annoncé par ses amis de l'espace pour le 15 janvier 1972 à 14:00 dans la ville de Nora. De Rosa et son épouse sont restés là dans une auberge, il a donné beaucoup d'interviews, et quand le jour du débarquement officiel des frères de l'espace a approché, il s'est sauvé, mais a été rattrapé à un aéroport par la police qui l'a accusé de grivèlerie car il avait quitté l'auberge sans payer sa note.
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[Ref. jr1:] JACQUES RIVOYRE:
L'auteur indique que des gens qui croient à l'existence des extra-terrestres et aux apparitions intermittentes de leurs vaisseaux spatiaux sur notre planète ont créé à Ossalano dans le Piémont, un centre de recherches ufologiques et astronomiques et receuillaient divers témoignages d'habitants de la province. Ils publiaient alors de temps à autre de longs rapports de récits étonnants. Le 28 juillet 1973 ils ont publié l'aventure fantastique d'un Piémontais de 32 ans, technicien radio, nommé Antonio de Rosa.
De Rosa était en train d'installer une petite station amateur pour suivre le lancement des satellites et des vaisseaux spatiaux américains et soviétiques sur le Monte Moro, près de la petite ville de Macugnaga dans la province de Novare, en juin 1972.
Vers 23:30 un soir, il se trouvait là à régler son récepteur de radio, quand il n'y a plus eu de courant. Pendant qu'il cherchait d'où venait la panne, il s'est soudain senti paralysé par la terreur parce que trois individus de près de deux mètres se tenaient devant lui.
Ils avaient le visage encadré de fins cheveux blonds et portaient des combinaisons collantes de couleur argentée. L'un d'eux s'est approché de lui, l'a pris par l'épaule et lui a montré "un astre" que De Rosa a identifié tout de suite comme la planète Vénus. Ensuite, un second personnage le rejoint et lui pose dans la main un objet rond et brillant de forme régulière, ressemblant à un petit morceau de quartz.
En revenant peu à peu de sa stupeur, De Rosa fait quelques pas et distingue brusquement à une dizaine de mètres devant lui un "étrange appareil de forme ovale et de dimensions gigantesques." Il y a une grande porte rabattue vers l'extérieur au centre de l'engin qui sert de voie d'accès. Quelques secondes plus tard, les trois inconnus rejoignent leur engin, qui s'élève lentement à la verticale en faisant entendre un léger ronronnement jusqu'à une altitude approximative de 200 mètres, puis l'engin disparaît dans un éclair aveuglant.
De Rosa précise qu'il est resté en contact télépathique avec ces êtres mystérieux grâce à la "pierre" qu'ils lui avaient remise et qu'il les a revus sept fois "dans les mêmes circonstances de temps et de lieu."
La dernière rencontre est le 16 août 1972, De Rosa est avec "un certain Cosimo Vita", de la petite ville de Palanza sur les bords du lac Majeur. "Mais le témoin effrayé" par la vue de la soucoupe s'enfuit à toutes jambes et s'est contenté d'observer la scène à 500 mètres de là.
Quatre "créatures blondes" "surgissent" de la soucoupe, s'approchent de lui et s'expriment uniquement par messages télépathiques, faisant comprendre à De Rosa qu'elles sont venues avec des intentions pacifiques et amicales. L'une d'elles recueille des échantillons d'herbe, de terre et de roches, avec le soin d'un botaniste. Puis "elles regagnent leur engin et disparaissent de la même façon."
De Rosa affirme que ses "amis" ont eune base sur Vénus mais qu'ils sont originaires de Bételgeuse dans la constellation d'Orion, et apprtiennent à "la race la plus évoluée de la galaxie", leur civilisation ayant 3000 ans d'avance sur la nôtre. Leurs soucoupes se déplacent trois fois plus vite que la lumière.
De Rosa qui était soucieux de crédibilité avait emmené un appareil photo Polaroïd avec lequel il a pris deux photographies au moment de l'ouverture de la soucoupe. L'auteur indique que ces photographies constituent avec "pierre" les "deux seules preuves tangibles de son incroyable mésaventure."
L'auteur termine en indiquant que De Rosa, par les preuves matérielles qu'il a présenté à ses auditeurs, a "très vivement intrigué les ufologues américains" qui l'ont invité à reproduire, dans le centre spatial de Houston, au Texas, son installation de Monte Moro.
[Ref. iu1:] ITALIAN UFO REPORTER:
Dans le numéro 9 du magazine italien d'ufologie Italian UFO reporter de décembre 1988, l'ufologue italien Edoardo Russo indique que le contacté italien Antonio De Rosa a prétendu avoir photographié deux Vénusians à bord de leur vaisseau spatial à Piana di Megolo, Novarre, le 16 août 1972. Les photographies alléguées étaient en réalité seulement une reproduction d'une scène d'un film hongrois de Science-Fiction.
[Ref. og1:] OTTO GABOS:
L'auteur et dessinateur de BD italien Otto Gabos rapport l'affaire dans son livre satirique sur les histoires de contactés. Il indique que Antonio De Rosa était un technicien radio qui a affirmé en 1972 avoir rencontré dans la localité de Monte Moro, près de Macugnaga, où se trouvait son observatoire, trois êtres blonds et hauts deux mètres, qui lui auraient fait entendre qu'ils viennent de Vénus. Les êtres lui ont laissé une pierre inconnue semblable au quartz, et ont filé à l'intérieur d'une soucoupe volante qui s'est envolée.
A partir de ce moment de Rosa a prétendu rester en contact télépathique avec ses "amis Vénusiens" et les avoir recnontré plusieurs fois. En une occasion, ces vénusien lui auraient manifesté leur intention d'effectuer un débarquement "officiel" sur la Terre le 15 janvier 1972 à 14:00 dans la ville de Nora à trente kilomètres de Cagliari. Avec un technicien de la NASA, Rocco Petroni, qui le secondait, il a donné une série d'interviews peu sensationnelles, dans lesquelles il décrivait les vénusiens comme un peuple pacifique mais très en avance du point de vue technologique. De par ces interviews, De Rosa et sa femme ont pu séjourner gratuitement dans une auberge de Nora, et lorsque le jour du débarquement officiel des Vénusien a approché, il a disparu.
Il n'avait pas été enlevé par les Vénusiens, mais a simplement pris la fuite sans payer sa note. Il a alors eu un contact rapproché montré dans les journaux, non pas avec les Vénusiens mais avec la police qui l'a arrêté à un aéroport quand il a tenté de quitter la Sardaigne, et inculpé d'ecroquerie et insolvabilité frauduleuse.
Le groupe d'étude d'OVNIS dont fait mention Paul Rivoyre était en réalité le groupe "Fraternité Cosmique," une association fondée par un autre contacté plus célèbre, Eugenio Siragusa.
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| Aucun. | ||||||||
Fable de type "contacté".
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
| Auteur principal: | Patrick Gross |
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| Contributeurs: | Aucun |
| Reviewers: | Aucun |
| Editeur: | Patrick Gross |
| Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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| 0.1 | Patrick Gross | 13 octobre 2006 | Création, [jr1], [iu1], [og1]. |
| 0.2 | Patrick Gross | 13 octobre 2006 | Première publication. |
