Ce cas, selon les différentes versions, a été daté du début de 1965, de janvier 1965, du 21 janvier 1965, du 31 janvier 1965, de fin janvier 1965, de février 1965, du début de février 1965, de la première semaine du février 1965, du 1er février 1965, du 4 février 1965, du 6 février 1965, du 11 février 1965, mais a probablement eu lieu entre le 1 et le 2 janvier 1965.
Les versions journalistiques de l'époque indiquaient qu'un homme de Torrent, Corrientes, Argentine, a fait sortir ses voisins pour observer cinq objets lumineux qui survolaient l'endroit. Ensuite, un appareil transparent a atterri, dont sont sortis cinq "Martiens" d'environ 2 mètres de haut, chacun n'ayant qu'un oeil unique au centre du front, et sur leurs têtes se trouvaient des instruments émettant des éclairs de différentes couleurs.
Ces "Martiens" ont pénétré dans une ferme et tenté de se saisir d'un homme, mais les villageois déterminés les ont mis en fuite. Ils seraient revenus le 6 février, vus par de nombreuses personnes, tentant encore de se saisir d'un homme et ont échoué. L'homme a donné l'alarme et les villageois sont sortis en force et ont tiré des coups de feu contre les "Martiens", apparemment sans effet.
Une autre version indiquait que c'était en janvier 1965 en soirée, qu'il s'agissait de promeneurs qui se sont brusquement trouvés en présence de petits êtres et ont été effrayés, ont couru vers leurs maisons et s'y sont enfermés, mais "une lumière entra, à travers les murs de bois, illuminant tout l'intérieur." Un certain Carlos Souriou, qui s'était barricadé avec plusieurs personnes dont son frère cadet, avait déclaré que ce dernier était devenu presque fou de peur, qu'il avait des crises nerveuses et que les autres témoins l'ont entouré "de caisses et de tout ce qu'ils trouvèrent pour l'empêcher de voir la lumière."
Un autre rapport dit que c'était dans un champ appartenant à Mr. Souriou, que deux de ses fils et plusieurs paysans ont rencontré des créatures colossales dont la stature était de plus de 2.40 mètres. Un des paysans avait eu son bras droit paralysé quand il a essayé d'attaquer les créatures, et le fusil automatique d'un des fils du propriétaire du champ n'a inexplicablement pas fonctionné.
Une contre-enquête de l'ufologue Roberto Banchs dans les années 1980 a permis d'entendre la version de personnes du coin, et d'établir que l'histoire avait été fortement exagérée à l'époque par un journaliste, Rodrigo de Riana, dans La Cronica Matutina du 10 février 1965, qui avait brodé autour du récit déjà exagéré d'un ouvrier agricole protagoniste des événements.
Ainsi, Carlos Souriau a expliqué qu'il y avait eu une grande panique et qu'il n'est pas bien sûr de ce qui a été vu en réalité, bien que quelque chose ait bien été vu. C'était dans la nuit, et il a soudain vu une grosse créature, d'un mètre ou peu plus, avec une grande tête et une lumière sur la tête. Elle se trouvait à 100 mètres, à quelque 30, 50, ou 100 mètres, ce dont il se déclare peu sûr parce que dans le champ et de nuit, cela pourrait être n'importe quelle distance. Un manoeuvre a alerté d'autres manoeuvres qui étaient dans une maison, tous ont vu ces êtres, qui étaient plusieurs, et petits. Les manoeuvres qui étaient entrés à l'intérieur de la maison ont ressortis, les ont de nouveau vu, et sont entrés dans la maison.
Il n'y a pas eu de soucoupes volantes, ni de traces, ni de bras paralysé ou de tentative d'enlèvement, ceci étant certainement l'invention d'un des manoeuvres sur laquelle il a été brodé, et d'autres personnes qui n'avaient pas assisté à la chose.
Son frère Carlos Souriau, interrogé par Roberto Banchs, a expliqué qu'il n'était pas présent mais avait entendu le récit de son frère. Il était alors courant de voir des choses étranges et de parler de soucoupes volantes, et dans ce cas, ce que l'on avait vu était des lumières au sol, non des soucoupes volantes, après lesquelles ont été signalés ces êtres, qu'on a d'abord cru être petits, puis grands, parce que les distances n'étaient pas bien évaluables, et qu'on interprétait tantôt ces lumières comme étant sur la tête ou sur la ceinture des êtres.
Ces lumières étaient dans la distance dans un secteur avec des arbres, et il ne se rappelle d'aucune tentative des témoins de repousser une invasion par les armes, chose qui a peut-être été racontée à l'époque, avec un épisode de carabine ne fonctionnant pas peut-être simplement lié à la peur. Aucune créature n'a tenté d'enlever de villageois, mais Carlos Souriau se rappelle que son jeune frère Mario Alejandro aurait été très effrayé.
L'observation avait probablement duré une ou deux minutes. Il confirme qu'il s'est bien passé quelque chose, mais sans soucoupes volantes, plutôt de faibles lumières au sol du genre lampes torches, dans la distance, sans aucune confrontation, et sans que cela se répète un autre soir.
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[Ref. gc1:] GORDON CREIGHTON:
L'auteur indique qu'à Torrent, près de Santo Tomé, Province de Corrientes, Argentine du Nord-Est, au début de 1965, plusieurs rapports ont paru dans la presse de Buenos Aires mentionnant que des "Martiens" avaient tenté d'enlever des gens dans la région nord du pays.
Il n'y a eu qu'un seul cas avec quelques détails:
Une nuit de la première semaine de février, un homme qui vivait à Torrent, près de Santo Tomé, a demandé à ses voisins de sortir pour observer cinq objets lumineux qui survolaient l'endroit. Alors, un appareil transparent a atterri, dont sont sortis cinq "Martiens" d'environ 2 mètres de haut, chacun n'ayant qu'un oeil unique au centre du front. Sur leurs têtes se trouvaient des instruments émettant des éclairs de différentes couleurs.
Ils ont pénétré dans une ferme et tenté de se saisir d'un homme, mais ont reculé devant l'attitude déterminée des villageois et se sont enfuis.
Le 6 février, toutefois, ils sont revenus et ont été vus par de nombreuses personnes. Ils ont encore tenté de se saisir d'un homme et ont échoué, il s'est échappé et a donné l'alarme. Les villageois sont sortis en force et ont tiré des coups de feu contre les "Martiens" mais apparemment sans effet.
Gordon Creighton indique que cela provient d'une déclaration de M. Rodrigo de Riana, dans La Cronica Matutina du 10 février 1965, lequel a ajouté que ce ne serait pas la fin de l'histoire et que les Martiens reviendraient.
[Ref. jv1:] JACQUES VALLEE:
Dans son catalogue des atterrissages d'OVNIS, Jacques Vallée indique qu'à la date approximative du 4 février 1965, à Torrent, Argentine, plusieurs personnes ont observé cinq objets lumineux en vol.
Un engin transparent a atterri, et cinq créatures, d'environ 2 mètres de haut, avec un oeil sur le front et des casques clignotants, ont émergé et essayé d'enlever un villageois.
Vallée indique que ses sources sont "Humanoids 39."
[Ref. hd1:] HENRI DURRANT:
Listant des cas dans lesquels de la lumière traversait des murs, le journaliste indique qu'à Torrent, Posadas, Argentine, à une date non précisée de janvier 1965 en soirée, des promeneurs se sont brusquement trouvés en présence de petits êtres et ont été effrayés.
Ils ont couru vers leurs maisons et s'y sont enfermés, mais selon les déclarations des témoins, "une lumière entra, à travers les murs de bois, illuminant tout l'intérieur."
Carlos Souriou, qui s'était barricadé avec plusieurs personnes dont son frère cadet, a déclaré que ce dernier était devenu presque fou de peur, qu'il avait des crises nerveuses et que les autres témoins l'ont entouré "de caisses et de tout ce qu'ils trouvèrent pour l'empêcher de voir la lumière."
[Ref. go1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
L'ufologue belge indique qu'en janvier 1965, en Argentine à Torrent, Corrientes, dans la soirée, des promeneurs se sont brusquement trouvés en présence de petits êtres et ont été pris de frayeur. Ils ont couru vers leurs maisons et s'y sont enfermés. Mais alors, selon ce que les témoins ont déclaré, une lumière entra à travers les murs de bois, illuminant tout l'intérieur. Carlos Souriou, qui s'était barricadé avec plusieurs personnes dont son jeune frère cadet a déclaré que ce dernier était presque devenu fou de peur, qu'il avait des crises nerveuses et que les autres témoins l'entourèrent de caisses et de tout ce qu'ils trouvèrent pour l'empêcher de voir la lumière.
La source est indiquée comme Henry Durrant dans "Le dossier des OVNI", Laffont, 1973, page 132.
[Ref. jt1:] JOSEPH TRAINOR:
1965: DES EXTRATERRESTRES TENTENT D'ENLEVER DES GENS EN ARGENTINEDeux des plus étranges expériences d'enlèvement dans les dossiers se sont produits durant février 1965 dans la petite ville de Torrent en Argentine nordique. "Une nuit dans la première semaine de février (1965), un homme vivant à Torrent, près du Santo Tome (dans la province de Corrientes, environ 560 kilomètres (350 miles) au nord-est du nord de Buenos Aires -- J.T.) a appelé ses voisins à venir dehors pour observer cinq objets lumineux voler au-dessus d'eux. Puis un engin transparent a atterri, et de lui ont émergé cinq 'Martiens.'" Les extraterrestres ont été décrits comme ayant "presque 2 mètres de haut (six pieds, quatre pouces), chacun ayant seulement un oeil au centre du front. Sur leurs tête, il y avait des instruments dégageant des éclairs de différentes couleurs." Selon le témoin Rodrigo de Riana, "Ils sont entrés dans une ferme et ont tenté de saisir un homme, mais se sont retirés face à l'attitude ferme des villageois," sont remontés dans leur engin "et ont volé loin." "Le 6 février (1965) cependant, ils sont revenus et ont été vus par beaucoup de gens. Ils ont essayé d'attraper un homme et ont échoué de nouveau. Il s'est échappé et a donné à l'alarme. Les villageois se sont montrés en force et ont ouvert le feu avec leurs fusils de chasse sur les 'Martiens,' apparemment sans effet. " La deuxième incursion a également échouée, les extraterrestres sont remontés dans leur engin qui est parti une fois de plus. Ils n'ont pas été vus depuis. (voir le livre THE HUMANOIDS, rédacteur Charles Bowen, Henry Regnery co, Chicago, Illinois, 1969, "The Humanoids in Latin America" par Gordon Creighton, page 109.) |
[Ref. jr1:] JEAN-PAUL RONECKER:
L'auteur indique qu'un enlèvement manqué a eu lieu à Torrent, près de Santo Tomé, province de Corrientes, Argentine, une nuit dans la première semaine de février 1965, selon La Cronica Matutina du 10 février 1965 et Charles Bowen, dans En quête des humanoïdes."
Un homme habitant de Torrent a observé cinq objets lumineux qui survolaient le village et a aussitôt alerté ses voisins, qui sont sortis et ont bientôt découvert un des engins qui atterrissait à proximité.
L'appareil était transparent et bientôt cinq entités d'environ 2 mètres de haut qui avaient tous un oeil unique au milieu du front en sont sorties. Sur la tête des cyclopes il y avait des "instruments émettant des éclairs de différentes couleurs."
Bientôt, les êtres se sont rapprochés et sont entrés dans une ferme où ils ont tenté de saisir un homme, mais les témoins sont venus lui porter secours et les géants ont reculé devant l'attitude déterminée des villageois, et se sont enfuis dans leur appareil, qui a bientôt décollé pour se perdre dans la nuit.
Peu de temps après, le 6 février, les cyclopes kidnappeurs sont revenus et ont encore tenté d'enlever un homme, et ont encore été mis en échec, l'homme a pu leur échapper et a donné l'alarme. Les villageois sont sortis, ont tiré plusieurs coups de feu sur les géants sans résultats apparents hormis de les mettre de nouveau en fuite.
[Ref. dj1:] DONALD JOHNSON:
Donald Johnson indique que le 31 janvier 1965 la nuit une groupe de gens à Torrent, Argentine, dans la province de Corrientes ont vu atterrir un engin et cinq grands êtres "Cyclopes", c.-à-d. des créatures avec seulement un oeil au milieu de leurs fronts, en émerger. Les créatures sont entrées dans une maison et ont censément essayé d'enlever un homme du coin, mais ont été chassées.
Les sources sont données comme Phenomenes Spatiaux, juin 1965, David F. Webb et Ted Bloecher, HUMCAT: Catalogue of Humanoid Reports, cas A0621; Thomas E. Bullard, UFO Abductions: The Measure of a Mystery, cas 263.
[Ref. jc1:] JOSE ANTONIO CARAVACA:
J.A. Caravaca indique que des cyclopes agressifs ont été vus à Forrent [sic], Corrientes, Argentine, en février 1965.
Il indique que le curieux cas d'observation d'ufonautes inconnus est transmis avec précision par "l'excellent chercheur" américain John Keel: "Au début de février 1965 cinq objets lumineux transparents ont atterri dans les alentours du village de Forrent (...) et cinq créatures d'une hauteur comprise entre 1.5 mètres et 2 mètres, avec un oeil unique dans le centre du front, ont attaqué, a-t-il été dit dans le voisinage". D'après ce qui a été vu, ils ont essayé de kidnapper un villageois, mais il a été sauvé par l'action héroïque de ses amis.
Caravaca commente que l'Amérique du Sud a été le lieu principal de l'observation de ce type d'êtres qui rappellent la mythologie classique.
Le lendemain, les 5 êtres sont revenus à l'attaque, mais cette fois ils ont été repoussés par tout le village. On a souligné l'extrême faiblesse des êtres.
[Ref. ar1:] ALBERT ROSALES:
Albert Rosales indique dans son catalogue qu'à Torrent, Corrientes, Argentine, le 11 février 1965, dans la nuit, un groupe de citoyens dans ce voisinage a vu l'atterrissage d'un engin transparent étrange près de leurs maisons. 5 créatures un peu plus grandes que les êtres humains ont fait un pas dehors, et les témoins terrifiés ont vu que les visiteurs avaient, comme les Cyclopes, un oeil unique au milieu de leurs fronts. Les témoins ont couru de nouveau à la route. Ensuite il a été dit qu'un des personnages est entré dans une maison pour la regarder de plus près. Quelques instants plus tard, avec ses compagnons, il est parti dans l'OVNI. Un autre rapport dit que dans un champ appartenir à Mr. Souriou, 2 de ses fils et plusieurs paysans ont rencontré des créatures colossales dont la stature était de plus de 8 pieds. Un des paysans a eu son bras droit paralysé quand il a essayé d'attaquer les créatures, et le fusil automatique d'un des fils du propriétaire du champ n'a inexplicablement pas fonctionné. Effrayés, les hommes ont couru à la maison et se sont enfermés dedans. De l'extérieur, une lumière est entrée par les murs, éclairant l'intérieur. A aucun moment ils n'ont vu le moindre engin volant.
Albert Rosales indique comme source le Dr Robert Banchs, et Antonio Ribera.
[Ref. mv1:] SITE INTERNET "EL MARCIANITO VERDE":
Torrent, Corrientes: Enquête sur les martiens (Première partie)Roberto Banchs Au début de 1965, la presse a publié les nouvelles d'un cas étrange qui a pour scène la localité de Torrent, province de Corrientes. Depuis lors on a connu plusieurs versions qui, bien que coïncidant dans les grandes lignes, ne coïncident ni sur la date, ni sur l'observation présumée d'un certain artefact aérien, ni sur d'autres détails. Parmi les diffusions, nous devons nous en remettre à la version de A. Ribera dans Platillos Volantes en Iberoamérica y España (1), celui-ci citant le journal El Territorio de Posadas, le fait étant daté fin janvier; Gordon Creighton dans The Humanoids (2), qui indique que l'expérience fantomatique s'est produite dans la première semaine de février; tandis que pour le journal Clarion (3), de Buenos Aires, l'incident se produit le 11 février. La première information est celle publiée par El Territorio, du 31 janvier 1965, et avec le titre "Des Martiens à Torren?" (NdR: erreur pour Torrent) qui raconte ce qui suit: "A Torren sont arrivés des martiens, disent quelques voisins de cette localité des environs de Corrientes, après ce qui était arrivé à un agriculteur de la zone les nouvelles ont rapidement circulé et il y a eu des attroupements pour commenter le cas. Quelques-un l'on tourné en dérision, d'autres plus crédules ont commencé à penser que les aventures de fiction ne sont pas que de simples produits de l'imagination de ces gens isolés, qui n'ont rien à faire et qui se consacrent à l'écriture, selon une expression. "Ce qui est certain est qu'une nuit, à des moments où un agriculteur de la zone (dont nous n'avons pas pu obtenir le nom) se trouvait, en compagnie de parents et voisins, à se consacrer aux travaux de sa ferme, dans les heures nocturne, a observé que déjà depuis l'horizon cinq points lumineux s'approchaient à une grande vitesse, en rendant compte immédiatement aux personnes qui se trouvaient avec lui. Selon les détails des nouvelles, c'était une nuit obscure, sans lune, ce qui a empêché qu'ils puissent observer immédiatement qu'il s'agissait ni plus ni moins que de cinq messieurs martiens. Les visiteurs sidéraux étaient descendus d'un appareil étrange et en voyant des lumières dans les environs ils ont approché dans le but innocent d'observer ce qui se passe. "En accord avec la même source d'information - continue la chronique journalistique -, les supposés martiens avaient deux mètres de haut, le corps mince et un seul oeil à l'avant du front et en outre un artefact situé dans la tête qui projetait un dense halo de lumière. Devant cette situation un des spectateurs étonnés a réussi s'introduire dans une maison d'habitation, pour en ressortir ensuite en portant une arme avec l'intention d'ouvrir feu. Apparemment, une influence étrange a empêché qu'il puisse le faire, en dépit de ce que l'arme ait été chargée et la personne habituée à s'en servir. "En voyant le danger, les visiteurs ont encerclé le groupe et ils se sont emparés de l'un des membres, dans le but de le capturer comme otage pour empêcher qu'ils adoptent d'autres mesures d'attaque. Ce captif, en proie à la terreur, a été pris par les bras, mais devant la démonstration de passivité des autres, il fut choisi de le détacher, pour ensuite repartir par le même chemin par lequel ils étaient arrivés, se perdant dans l'épaisseur d'une montagne proche. Selon les nouvelles, qui ont intensément circulé dans cette localité et à Santo Tomé, la personne qui avait été prise par les géants, a souffert d'une rare maladie de à un de ses bras, dont les causes n'ont pas été établies avec précision. "Même si certains doutent logiquement de la véracité de ce fait, beaucoup d'habitants de la région insistent en pour affirmer qu'à Torren, les martiens sont venus..." Ainsi se termine l'article. Toutefois, l'ouvrage cité de A. Ribera apporte d'autres données parues dans le bulletin du CODOVNI (4). Une compilation des apparitions d'ovnis en Argentine durant 1965 en fait là le compte rendu sous le titre "d'Informations authentiques sur les soucoupes volantes dans la République Argentine - 1965". Ayant recouru à cette source pour préciser ses données, il nous dit: [Note: la page originale compre des photos de Carlos Souriau, Gordon Creighton, des cartes des lieux.] "Le correspondant du CODOVNI à corrientes, Mr. Rialto Flores, a eu l'occasion de converser avec M. Carlos Souriou (NdR : erreur, pour Souriau), étudiant de 4ème année à l'Ecole Normale et fils du propriétaire du domaine où ont été vu les êtres étranges. Ceci est l'histoire de Mr. Souriou: cette nuit-là son frère aîné et quelques manoeuvres sont sorti chasser le tatou (NdR: tatous, "mulitas", ou "armadillos") et en retournant à la maison ils ont vu des masses dans l'obscurité, des masse basses, d'un demi-mètre plus ou moins, ce pourquoi un manoeuvre a dit à son frère : sont des patroncito [?] nains, allons les abattre à la machette, et en sortant sa machette il a essayé de s'attaquer aux nains. A ce moment s'est produit quelque chose d'étrange, le manoeuvre est resté avec le bras droit paralysé et les nains sont arrêtés jusqu'à 2.50 mètres plus ou moins; son frère leur a alors tiré dessus avec une carabine automatique calibre 22 qu'il portait avec lui, et il s'est produit un autre mystère, aucun coup de feu n'est sorti bien que la carabine n'ait jamais failli. Il dit qu'il n'a pas rechargé la balle du chargeur et sans plus attendre, se trouvant sans défense, ils se sont enfuis vers la maison et s'y sont enfermés. Autre mystère: il entrait de dehors une lumière à travers les parois de bois, qui illuminait tout; son frère plus jeune a presque été fou de peur, il avait une crise de nerfs et ils l'ont couvert avec des caisses, par etc., pour qu'il ne voie pas la lumière. Après un instant et en croyant que les bestioles étaient partis, comme le disent les manoeuvres, son frère (NdR: plus âgé) est sorti pour mettre en marche la camionnette qu'ils avaient devant la maison, il n'a vu personne et en arrivant à la voiture ils a été encerclé par les hommes sans qu'il puisse s'expliquer d'où ils étaient sortis. Son frère a couru vers la maison suivi par ces êtres, et les manoeuvres entendant la cohue qui arrivait et pensant que c'était les bestioles ont fermé la porte en le laissant dehors, il a crié et les manoeuvres ont ouvert la porte au moment ou les hommes allaient l'atteindre et l'un d'eux lui a passé la main par le ventre et la ceinture quand il a auté à l'intérieur et a été de nouveau à l'abri. Après un long moment, ils sont ressortis de nouveau, les manoeuvres ont été dans la camionnette et tous sont allés à un autre champ qu'ils possèdent dans les alentours. Comme les manoeuvres ne voulaient plus retourner au champ, ils ont du les affecter à un autre champ distant jeter parce qu'il avaient trop peur. Quand ils étaient enfermés, les manoeuvres avaient allumé des paquets de bougies pour prier les saints. Souriou a ajouté que peut-être les géants étaient au principe couchés ou penchés, c'est pourquoi ils paraissaient petits, et qu'ils se seront ensuite levés. La même chose pour les yeux, dont il n'est pas sûr, disant que peut-être c'était des lampes. Il faut tenir compte qu'ils se sont beaucoup trompés. Il dit que raconter cela n'est rien, qu'il faut avoir vécu ces moments horribles qu'ils ont passé (NdR : ses frères et manoeuvres). A aucun moment ils n'ont vu le moindre engin. La main de celui qui l'a touché n'était pas comme les nôtre, elle paraissait poilue ou quelque chose comme cela, il ne sait pas l'expliquer". Ces versions contrastent avec celle du Clairon ("de notre agence"), et du Cronica (5), ce dernier attribuant l'information à l'Agence de Nouvelles Saporiti et des déclarations de Rodrigo de Riana, dont se sert G. Creighton dans l'ouvrage cité. En effet, l'agence de nouvelles indique que "une nuit de la première semaine de février", extrêmement obscure, ont été vus émerger à une grande vitesse et depuis l'horizon cinq points lumineux. "Peu après - ajoute l'histoire - d'un appareil transparent et très étrange, sont sortis cinq présumés martiens, de presque deux mètres de hauteur chacun, et avec un seul oeil situé au centre du front. En outre - comme si cela ne suffisait pas - ils irradiaient de petites lumières des couleurs les plus variées avec un artefact situé sur la tête", dit la Cronica Matutina et d'une manière très semblable, le Clarion, qui n'est pas avare d'ironie: "les voisins ont rappelé que Carnaval tombe cette année vers mars, et que, ces apparitions pourrait s'être échappé d'un certaine fête, ce pourquoi ils ont résolu de prendre leur distances". "Les martiens - continue le Cronica -, qui s'étaient déjà introduit dans une petite propriété du lieu devant les yeux stupéfaits des gens du coin, ont essayé de capturer l'un d'eux. Opération qui n'a pas pu être menée à bien devant l'attitude ferme de l'ensemble du voisinage, ce pourquoi les inconnus en visite ont opté pour la retraite. Après être retournés dans le vaisseau aérospatial - disent ces deux dernières sources - ils ont disparu en quelques secondes du lieu, direction l'infini." L'ENQUETEL'épisode de Torrent s'inscrit - comme la majorité des rencontres de cette décennie - dans les consciences populaires. Ceci est peut-être du à la manière par laquelle le phénomène fait irruption en Amérique du Sud et à l'attention qu'offrent les ufologues européens à la production locale. Encore une fois, la réaction des enquêteurs potentiels de ce temps s'est réduite, une fois de plus, à une enquête pauvre - sans aller sur les lieux ni voir les témoins - qui contraste avec la diffusion prolifique de l'épisode (voir: "Référence des cas de Banchs", de Richard W. Heiden). Un tel état de choses nous a incité à entamer cette enquête. Effectivement, après une exploration préliminaire, nos sondages nous ont menés en 1992 à Torrent, compte tenu des données squelettiques, confuses et contradictoires dont nous disposions jusqu'à cette date. Torrent est un petit village de campagne qui appartient au Secteur de Général Alvear, à l'est de la Province de Corrientes. Il se trouve à quelque 50 Km au sud-ouest de la localité de Santo Tomé et on peut y accéder par le chemin de fer, avec un seul train de passagers qui arrive quotidiennement à l'ancienne gare Juan E. Torrent (FCGU.), ou bien en parcourant quelque 10 Km par chemin de terre depuis la route nationale 14, qui court parallèlement au fleuve Uruguay. En passant par ce chemin poussiéreux depuis la route, à quelque 3.5 Km on arrive au domaine des Souriau, une propriété de quelque 100 hectares appartenant actuellement à une coopérative. Son aspect reste presque inchangé: sa plus grande partie est couverte d'arbres, bien qu'ils laissent voir depuis son entrée le logement où se sont réfugiés les témoins, à quelque 150 mètres de cette entrée. A une distance équivalente, ou légèrement supérieure, vers le sud-sud-est en traversant une certaine épaisseur boisée se trouve une cabane, autour de laquelle s'étaient déplacés les bestioles ou martiens, comme ils avaient été appelés. Face à la construction de bois presque en ruine, à quelque 100 ou 150 mètres plus au sud, on trouve le bord d'une énorme lagune utilisée pour irrigation et culture de riz. Tel est le théâtre, le décor géographique, où s'est déroulée la fantasmagorique histoire qui est venu grossir le répertoire riche des phénomènes inhabituels en Argentine et qui a fait le tour du monde. A suivre... |
Roberto BanchsLES ENQUETESIl y a des années que la famille Souriau ne vit plus à Torrent. Nous avons donc du localiser l'aîné des frères, un des principaux protagonistes, à Santo Tomé. Là réside Luis Héctor Lucho Souriau, travaillant dans une boucherie qui est sa propriété près du terminal d'omnibus. Avec surprise, et quelque chose de dubitatif devant le motif de notre présence, il a pour la première fois accepté une enquête par rapport à l'épisode de Torrent. Méfiant, il entame le dialogue en affirmant tièdement que "cette nuit il n'était pas là", mais à mesure que se poursuivait notre conversation il paraissait acquérir une certaine confiance et il a finalement reconnu avoir été témoin de cet événement: "La vérité, vérité: le mensonge, mensonge", nous a-t-il dit. Carlos Souriau donne son témoignage à Roberto Banchs. "Cela a été une grande panique. Je ne suis pas sûr de ce qui a été vu en réalité, mais quelque chose a été vu. C'était le soir, je dirais... au milieu de la nuit, parce qu'à ces heures tout le monde est rentré. Nous étions jeunes, j'avais 24 ans et mon frère plus jeune, Mario Alejandro, quelque 6 ou 7 ans... Il a eu beaucoup de panique. 4 ou 5 manoeuvres se trouvaient aussi là, dont je ne me souviens pas des noms, ils étaient là occasionnellement: des gens crédules, superstitieux, influençables. En effet, je rappelle que l'un de d'eux a été, spécialement, très impressionné, à parlé aux gens. la même chose s'est produite pour mon autre frère, Carlos (17 ans), parce qu'il est celui qu'il a suivi, alors qu'il n'y était pas." "J'étais à la chasse, quand j'ai soudain vu une grosse créature, d'un mètre ou peu plus, avec une grande tête et une lumière sur la tête. Elle se trouvait à 100 mètres, à quelque 30, 50, ou 100 mètres, bien que je ne puisse pas le déterminer, parce que dans le champ et de nuit, cela pourrait être n'importe quelle distance. C'est un manoeuvre qui a alerté les autres (qui étaient dans la maison), et tous ont vu ces êtres, c'étaient plusieurs nains, je ne pourrait pas spécifier combien ils étaient. Les manoeuvres qui étaient entrés à l'intérieur de la maison, sont ressortis, ils les voient de nouveau et sont entrés dans la maison et rien de plus." "On n'a pas vu de soucoupes volantes. On n'a pas enregistré de traces non plus, rien de brûlé. Ce n'est certainement que de l'invention du manoeuvre, (NdR: selon une des versions, un manoeuvre a voulu attaquer les êtres à la machette, et est resté avec le bras paralysé); cela a été dit une fois, mais il n'en est rien. Cette version est trop fantaisiste... C'est une histoire sur laquelle on a brodé." "L'observation aura duré 2, 3 ou peut-être 5 minutes. Le temps où nous avons vu ces volumineux personnages en se déplaçant dans l'obscurité. Cela a été beaucoup été moins spectaculaire que ce qui a été publié. Mon frère Mario Alejandro était trop petit pour se rappeler ce qui était arrivé, et mes frères Juan Pablo et Carlos, ainsi que mon père, Pablo, n'étaient pas présents. Ils se trouvaient dans un autre champ de leur propriété. Quant aux manoeuvres, il s'agissait de gens du pays ou du voisinage, ils sont partis et d'autres sont morts. Mais je le répète: ce est ce qui est arrivé. Maintenant, peut-être mon frère Carlos de rappelle un peu mieux, puisqu'il paraît qu'il a suivi la question, mais il vit à Posadas (Province de Misiones)." Et nous nous sommes allés à Posadas, continuer l'enquête. Là nous localisons Carlos Souriau, propriétaire d'un entrepôt de fruits et légumes. Un homme aimable, calme, qui aime se distraire de ses heures de travail avec ses amis et sa guitare. Bien disposé à l'entrevue, il déclare: "Je n'étais pas présent, mais mon frère plus âgé m'a raconté à 4 ou 5 jours, ou peut-être plus; je me trouvais dans un autre champ à 15 Km, rentrant vers Torrent. Je rappelle qu'on a dit que j'avais vu des lumières de plusieurs couleurs, quelque chose de ce genre, qui sont descendues, mais non. Comme à cette époque c'était la folie des soucoupes volantes, ils ont alors imaginé cela... Qu'ils ont vu des lumières, qu'ils les ont vues; maintenant, qu'il y avait un appareil, peut être toute sortes de choses! L'épisode a été dans les mémoires pendant quelques années, et ensuite est resté sans suite, parce qu'ils en apparaissait de tous côtés, et plutôt beaucoup. C'était courant de voir ces choses." "S'il faut en faire un récit clair et simple, c'est qu'on a vu des lumières, après lesquelles ont été signalés ces êtres, qu'on a d'abord cru être petits et qui se sont ensuite avérés grands, parce que si quelqu'un est dans le champ et voit des lumières, il ne peut pas savoir si elles sont à 100, 200 ou 500 mètres. Ils avaient une seule lumière, comme si elle était au centre, au milieu de leur front [ou "de l'avant"]. Mais si vous regardez une lumière le soir, vous ne savez pas si elle est haute, faible ou si vous vous approchez ou si elle change. Ils ont pu avoir des lumières au milieu de la ceinture, comme les avoir eues en haut, et elles ont pu changer; c'est de cela qu'on a estimé la hauteur qu'auraient ces gens, par ces lumières, mais dans le champ on peut se tromper..." "Dans tout ce secteur il y a des arbres, il y en a partout par là. Et bon, ils auront marché là, et ils ont pu entrer dans ce logement abandonné, une cabane d'un ranch qui était abandonné (NdR: cette cabane se trouve à quelque 150-200 mètres de l'habitation); peut-être est-ce l'impression qu'ils ont eue, du moins c'est ce qu'ont raconté les manoeuvres et mon frère, qui à ces moments marchaient en les poursuivant, en parcourant le champ. C'est possible, parce qu'au loin, près de cette cabane, une maison vide, c'est de là que sortaient ces lumières, de cette direction. Ce qui se passe est que dans le champ, vous regardez et croit voir une lumière nocturne à 100 m, mais elle est peut-être à 300 mètres. La précision, quand il fait très sombre, comme cette nuit, ne peut pas être atteinte. Il a pu y avoir une mauvaise interprétation qu'ils sont entrés dans la maison où étaient ces gens (NdR: il se réfère maintenant aux témoins), mais ce dont je me rappelle est que tout s'est produit à distance. Cela ne s'est pas produit dans la maison où étaient les gens, mais ces lumières étaient vues de loin." "Et bon, ils ont dit que la lumière était forte, ils l'ont vue ainsi. Parce que qui sait, il y a beaucoup de gens dans le champ, et là dans le fonds... est-ce que la lumière est entré par les parois? (NdR: il se réfère à une version journalistique), parfois on ne voit pas entièrement la clarté. Comme la clarté de la Lune vue de nuit. Ou une voiture qui vient et, et semble être est dans la maison, mais en réalité c'est la clarté qui entre dans la maison." Par rapport à la tentative présumée des témoins de repousser l'invasion par les armes, Carlos Souriau exprime: "De cela, je ne m'en rappelle pas tant, mais si parfois je l'ai dit, c'est parce que j'ai répété ce qui m'a été raconté à cette occasion. Quant à la carabine, à la panique, elle aura été liée à la peur! Ou il a cru qu'il a chargé l'arme et ne l'a pas chargé, et il a serré la gâchette du fusil ou de la carabine et il n'en a rien résulté simplement parce qu'elle n'était pas chargée, à cause de la panique", spécule Carlos. "Souvent on croit qu'on fait les choses comme on le pense, et on ne le fait pas", dit-il. En se référant à la tentative d'un manoeuvre de les "attaquer à la machette", il se réfère à nouveau à son frère Luis Héctor: "C'est quelque chose qu'a dit un des manoeuvres. Ce sont des gens capables de faire face à quelque chose qu'ils connaissent, un animal sauvage ou quelque chose de ce genre, mais s'ils ne savent pas ce que c'est, ils vont se sauver en courant. Si de nos jours ils voient une aile delta, il est possible qu'ils la confondent avec un grand diable, et comme ils ne savent pas ce que c'est, ils sont paniqués et n'y feront pas face." "Les manoeuvres étaient des personnes adultes. C'était un groupe. Dans le champ, ils se réunissent le soir, des voisins viennent parfois... Dans cette occasion mon frère aîné Luis s'y trouvait, et mon frère plus jeune, Mario Alejandro. A ce dernier, on a attribué une grande panique, bien qu'il ne s'en souvienne plus. Un de ces manoeuvres avait aussi très peur, il est parti vers un autre champ, peut-être celui du voisin, par là." "L'observation a duré un moment, un ou deux minutes. Mais pas plus que cela. Ça a été une chose rapide, selon ce qu'ils m'ont raconté. C'est pourquoi je le dis: je n'étais pas présent là, mais c'était un avis collectif, de bonne source, parce qu'il vient de mon frère et de tous ces gens qu'il a vus, je le tiens pour vrai, pour certain. C'est très différent du cas où une personne unique a vu une soucoupe volante, un ovni, qui aurait atterri, et dont on ne connaît pas l'état psychologique, les croyances... à mon avis." "La chose a été très simple, comme ils me l'ont racontée. L'histoire de R. Flores est trop embellie (NdR: fleurie [jeu de mots entre "Flores", les fleurs, et "florida", adjectif signifiant "fleurie", et également "exagérée", au sens figuré.]). Quelqu'un a peut-être parlé avec moi et a passé les données, lui a donné mon nom; je ne me souviens pas d'avoir parlé avec lui. Ni comment il a abordé l'affaire... il sera allé au peuple et aura parlé à un correspondant du journal - on a interrogé Carlos - mais je n'ai jamais vu la publication, j'en ai seulement été informé par des bruits. Parce que je n'avais pas l'habitude lire les journaux avant. Il en arrivait très peu par ici; le journal arrivait avec un jour de retard. Et les gens du village sont très différents de ceux de la ville". Parlant posément et en tenant maintenant une série de coupures de presse que nous lui montrons, il ajoute: "L'affaire est très altérée, dans ces documents, il y a des mots qui sont le fruit des auteurs. Jamais on n'a vu des soucoupes volantes, ou quelque chose qui aurait volé; de faibles lumières du genre lampes torches est tout ce qu'ils ont vu; une confrontation avec ces gens n'a pas eu lieu, avec ces supposées personnes ou êtres. Il n'y a pas de confrontation, pas du tout (NdR: la version de Rialto Flores, correspondant du CODOVNI dans la région de Corrientes, attribue à Carlos Souriau de telles déclarations). Je n'ai pas entendu dire non plus qu'un manoeuvre ait souffert de brûlures, parce que la lumière était vue de loin. Tout s'est produit à distance". CONSIDERATIONS FINALESLe spectaculaire des histoires initiales, et contradictoires, ont éveillé pendant des années la curiosité des ufophiles, qui croyait trouver là une preuve de plus de la réalité du phénomène. Toutefois, cette enquête a permis de révéler récemment au adversaire de la ré-enquêtes d'anciens cas, de le démontrer, qu'au minimum il est nécessaire de la faire afin d'éviter que tant de stupidités soient promulguées sous formes de réalités. Seulement ceux qui traitent avec légèreté ou avec des objectifs malhonnêtes peuvent considérer inutile la recherche et la ré-enquête de tels événements, et en particulier, ceux de haute étrangeté. Seuls les médiocres et les hallucinés peuvent prétendre qu'il faut éviter de lever le voile du mystère, comme si c'était la profanation d'une chose sacrée, en postulant son caractère non significatif dans le traitement du problème et en relativisant sa validité à cause du passage du temps. Ce même temps qui fortifie les mythes, en l'absence d'une recherche rationnelle et directe sur les lieux où se produisent les faits, ou bien ou naissent des fables. L'épisode de Torrent nous alerte, aussi, sur la manipulation peu stricte de l'information et la manière par laquelle naissent les rumeurs. Simplement à partir de la perception de lumières et de masses dans la distance, et du commentaire qui en a été faits dans un milieu rural, et dont s'est abreuvé un journal de la région. Sans vérifier ou créditer les propos. Pour obtenir l'étonnement de ses lecteurs, et faisant le tour du monde. Qu'ont vu les frères Souriau, et les manoeuvres? Il pourrait peut-être être spéculé en des êtres galactiques, ou en des chasseurs furtifs... Mais les données enregistrées par les témoins sont tellement pauvres, qu'on ne peut que spéculer sur ce qu'ils décrivent: des masses, et des lumières incertaines dans la distance, dans l'épaisseur boisée qui entoure une lagune. Dans la maison, des personnes paniquées pour qui - à cette époque - les soucoupes volantes apparaissaient de toutes parts. Quant à la date à laquelle s'est produite l'observation, les Souriau n'ont pas pu la spécifier. Toutefois, le seul indice possible, soumis à un doute raisonnable, nous la trouvons dans El Territorio, de Posadas, Misiones, du 31 janvier 1965 (le premier média qui a diffusé les nouvelles), quand il indiquait que "c'était une nuit sombre, sans lune". De cela, la date "sans lune" (Lune nouvelle) précédent immédiatement la publication, est comprise entre le vendredi 1 et le samedi 2 janvier 1965. Cette phase lunaire comprenait le premier jour de l'année, et la moitié du second jour. Un bref commentaire sur les Souriau. La surprise peu agréable de Héctor quand il a été découvert comme témoin et son refus initial de commenter son expérience de jeunesse, montrait en fait une certaine rancune envers son frère Carlos à cause de son indiscrétion à cette époque, en parlant malgré sa tentative d'éviter toute publicité. En ce qui concerne Carlos, son caractère communicatif n'empêche pas la prudence et son attitude démystifiante. Même s'il dit: "je la considère (l'observation) comme vraie, comme certaine". Il ne va pas au-delà. REFERENCES
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[Ref. mv2:] SITE INTERNET "EL MARCIANITO VERDE":
REFERENCES DES CAS DE BANCHS 33. (Fin janvier 1965, Torrent, près de Santo Tomé) (Les références de chaque version du cas sont listées séparément) (Fin jan,: témoin saisi: maladie de peau: fusil ne fonctionnant pas)
33. 34. Torrent (erreur Souriou pour Souriau): se cachent à l'intérieur: la lumière entre) (ceci est une addition, qui n'est pas dans le livre original)
35. Torrent (1ere semaine de février: 5 êtres à un oeil tentant de kidnapper un homme, mais fuyant les autres témoins) Cette note était originellement no. 34: l'ancien n° 35 (Clarin 14 fév. 1965) est maintenant dans le texte)
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[Ref. hp1:] SITE INTERNET "HPO ONLINE":
Observations des années 1964 à 1966Tentatives d'enlèvements par des extraterrestres en Argentine (1965) Deux des tentatives de kidnapping les plus connues qui ont été enregistrées, avaient eu lieu en février 1965 dans la petite ville Torrent en Argentine du nord. Une nuit de la première semaine de février 1965 un homme qui vit à Torrent, près de Santo Tomé dans la province Corrientes (environ 560 kilomètres du nord-est de Buenos Aires) a appelé ses voisins à sortir voir avec lui cinq objets brillants qui ont plané haut dans le ciel. Un des cinq objets atterrissait peu après et il en est débarqué cinq natures. Les extraterrestres ont été décrits comme de près de 2 mètres de haut. Ils n'avaient toutefois qu'un oeil qui se trouvait au milieu du front. Sur leurs têtes, des instruments lançaient des éclairs de différentes couleurs. Le témoin Rodrigo de Riana rapporte comment les êtres extraterrestres ont pénétré dans une ferme et essayé de saisir un homme. Les habitants de village s'étaient toutefois tous retirés et avaient tout barricadé avec des panneaux. Quand la tentative de kidnapping a échoué, les extraterrestres sont remontés dans nouveau leur objet et se sont envolés. Le 6 février 1965 ils sont toutefois revenus et ont été vus par beaucoup de gens. Ils ont encore essayé de saisir un homme ce qui a de nouveau échoué. Ils a pu s'échapper et a donné l'alarme. Ensuite de nombreux habitants de village sont sortis de leurs maisons et ont tiré avec leurs fusils sur êtres extraterrestres. Cela n'a toutefois pas eu d'effet évident. Après que la deuxième tentative se soit avérée également un échec, les extraterrestres sont repartis et n'ont plus été vus depuis lors. |
[Ref. an1:] SITE INTERNET "ANDESENIOS.NET":
L'auteur présente une liste de cas en Argentine indiquant qu'elle a été proposée par le Professeur Roberto E. Banchs, du CEFAI (Centro de Estudios Fenomenos Aéreos Inusuales), Buenos Aires.
Y est listé: 21 janvier 1965 * TORRENT (Corrientes, de nuit), Luis et Mario Souriau, et d'autres; avec la mention "enquête en cours".
[Ref. ow1:] SITE INTERNET "OVNIWEB":
CORRIENTES, TORRENT (1965)Au début de l'année 1965, la presse de Buenos Aires a publié plusieurs nouvelles sur les tentatives de rapts effectuées par des "martiens" sur des habitants de la région du nord-est du pays. Le suivant est le seul de ces cas dont nous possédons des détails. Une nuit de la première semaine de février, un homme qui vivait à Torrent, localité proche à Santo Tomé, a appelé ses voisins, en leur disant de sortir pour observer à cinq objets lumineux qui passaient en volant au-dessus de la maison. Tout de suite après, un appareil transparent a atterri, dont sont sorti cinq "martiens", lesquels avaient seulement un oeil dans le centre du front. Sur la tête, ils portaient des instruments qui projetaient des étincelles de différentes couleurs. Ils sont entrés dans un local de travail et ont entrepris de s'emparer d'un homme, mais ont dû se retirer devant l'attitude énergique des villageois. Ils sont ensuite remonté dans leur appareil et sont partis. Toutefois, le 6 février ils sont revenus et ont été vu par beaucoup de personnes. De nouveau, ils ont essayé plusieurs fois de s'emparer d'un homme, lequel est parvenu à s'enfuir pour donner l'alarme. Les villageois sont sortis en foule et ont apparemment dirigé leurs fusils contre ces "martiens", sans aucun effet. Ceci est le résumé de nouvelles commentées par Monsieur Rodrigo de Riana, qui a prédit que l'affaire ne s'arrêterait pas là et que "ils" reviendraient. |
[Ref. ud1:] SITE INTERNET "UFODNA":
Le site web indique que le 31 janvier 1965 dans la nuit, à Torrent, en Argentine, un groupe de personnes a vu atterrir un engin et 5 grands êtres cyclopes en émerger. Les êtres sont entrés dans une maison, ont tenté l'abduction d'un homme, mais ont été chassés. C'était une rencontre rapprochée avec un engin non identifié et des occupants monstrueux. Cinq objets, de la taille d'une étoile, ont été observés par quatre témoins masculins dont un nommé Souriou, et cinq cyclopes ont été vus.
Les sources sont listées comme: "Webb, David, HUMCAT: Catalogue of Humanoid Reports; Poher, Claude, Etudes Statistiques Portant sur 1000 Temoignag [sic], non daté; GEPA, Phenomenes Spatiaux; Bullard, Thomas E. UFO Abductions: The Measure of a Mystery. Volume 1: Comparative Study of Abduction Reports FUFOR, Bloomington, 1987."
[Ref. ud2:] SITE INTERNET "UFODNA":
Le site web indique que le 4 février 1965, la nuit, à Torrent, Argentine, cinq objets lumineux avaient été en vol, un engin transparent a atterri; et cinq créatures, d'environ deux mètres de haut, en ont émergé. Plusieurs personnes ont observé cinq objets lumineux en vol. Les créatures avaient un oeil sur le front et des casques clignotants, et ont essayé d'enlever un villageois. La date est une date approximative.
Les sources sont listées comme Webb, David, HUMCAT: Catalogue of Humanoid Reports; Steiger, Brad, Flying Saucers are Hostile, Award A234S, New York, 1967; Bowen, Charles, The Humanoids: FSR Special Edition No. 1, FSR, Londres, 1966 ; Keel, John A., UFOs: Operation Trojan Horse, G. P. Putnam's Sons, New York, 1970; Vallee, Jacques, A Century of Landings (N = 923), (dans JVallee04), Chicago, 1969; Schoenherr, Luis, Computerized Catalog (N = 3173); Hatch, Larry, *U* computer database, Author, Redwood City, 2002.
[Ref. ud3:] SITE INTERNET "UFODNA":
Le site web indique que le 1er février 1965, à Santo Tome, Argentine, il y avait eu une rencontre rapprochée avec un engin non identifié et ses occupants. On a observé un objet transparent et trois cyclopes de 8 pieds de haut ont été vus.
Les sources sont indiquées comme étant Pereira, Jader U. Les Extra-Terrestres, Phenomenes Spatiaux, Paris, 1974.
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Id: | Sujet: | Sévérité: | Noté le: | Soulevé par: | Noté par: | Description: | Proposition: | Statut: |
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Sans. |
Probable confusion, voitures ou lampes torches, avec exagérations de témoins, journaux et ufologues.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
Auteur principal: | Patrick Gross |
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Contributeurs: | Aucun |
Reviewers: | Aucun |
Editeur: | Patrick Gross |
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 22 août 2008 | Création, [gc1], [jv1], [hd1], [go1], [jt1], [jr1], [dj1], [jc1], [ar1], [mv1], [mv2], [hp1], [ud1], [an1], [ow1]. |
1.0 | Patrick Gross | 22 août 2008 | Première publication. |