Robert David a rapporté à un auteur de livre sur les OVNIS en 1992 un cas sur lequel il est tombé par pure chance en 1970. Cette année là David a rencontré le témoin qui a souhaité rester anonyme, et a noté ce qui suit.
A une date inconnue de 1956, ce témoin vivait à Mandelieu, et deux soirées de suite vers 20:00, revenant à bicyclette chez sur par la route de Cannes à Mandelieu, il avait vu dans le ciel un disque brillant d'une lumière rouge et pourpre qui blessait encore les yeux un long moment après avoir été observé. Le témoin a pensé qu'il a vu une coupole sur le dessus mais les contours n'étaient pas claires. Il y avait une traînée lumineuse plus brillant que l'objet derrière celui-ci.
Etant pressé de parler, il a à contre-coeur rapporté une expérience qu'il a eu une certaine autre nuit par après, apparemment également en 1956.
Entre 01:00 heure du matin et 02:00 heure du matin il dormait au premier étage de sa maison dans une chambre à coucher où son épouse et son fils ont également dormi, quand il s'est réveillé et s'est assis dans son lit, repoussant les couvertures, parce qu'il a ressenti une présence étrange.
Eclairés par les réverbères de la route nationale 7 près de son logement, il est parvenu à voir trois individus se pencher sur lui et le regarder attentivement.
Il a essayé de crier, mais les mots sont restés bloqués dans sa gorge, et tous ses membres sont restés paralysés.
Un personnage qui était à l'extrémité du lit a fait un signe à un autre placés du côté gauche du témoin et ce dernier lui a saisi le bras en tordant les articulations, ce qui a été douloureux. Le témoin a voulu crier mais aucun bruit n'est sorti.
Les trois personnages sont alors partis par la porte-fenêtre; dont les fenêtres et volets avaient été laissés entre-ouverts par le témoin.
Le témoin décrit les visiteurs comme portant une combinaison ajustée transparente qui a semblé très flexible et laissait voir un habillement en dessous, d'une couleur qu'il n'a pu déterminer, ceux-ci étant d'une seule pièce puisqu'il n'en voyait ni fermetures éclairs ni boutons.
Il a décrit les personnages comme étant semblables aux hommes mais de tailles plutôt petites entre 1.40 et 1.60 mètres. Ils avaient une "cloche" transparente sur la tête qui était probablement de matériau flexible et reposait sur leurs épaules.
Le témoin est parvenu à dévisager le personnage qui était sur sa gauche et éclairé par les réverbères de la Route Nationale 7. La peau n'était ni jaune ni verte mais sombre et grisâtre, "comme un escargot". Le nez était mince et droit, la bouche était normale, non lippue, et n'a pas bougé, les yeux étaient comme ceux des japonais mais placés plus sur les côtés du visage, les cheveux étaient en brosse, foncés, noirs. Le visiteur n'avait ni barbe ni moustache. Sa main était une main humaine nue, sans griffe, avec des doigts comme ceux des hommes mais plus longs. Il n'a pas pu détailler leurs jambes et pieds qui n'étaient pas dans l'éclairage des réverbères.
Le témoin a indiqué qu'il était alors dans un état de semi-léthargie mais est parvenu à voir à l'extérieur une lumière intense et un engin passer rapidement, qui était identique aux soucoupes volantes qu'il avait précédemment vues.
Ni son épouse ni son fils ne s'étaient réveillés. Lui s'est réveillé quelques heures plus tard avec une douleur au plexus solaire, se sentant "vidé" mentalement, et est allé voir son docteur qui n'a pas pu trouver de cause à son malaise mais lui a donné un congé maladie de 5 jours.
Le témoin a indiqué qu'il n'a fait aucune autre observation depuis, qu'il a essayé d'oublier l'épisode, et que lorsqu'il a tenté de raconter son expérience à des proches, ils se sont moqués de lui. Comme l'histoire s'était répandue, le voisinage l'a appelé "le fada qui a vu des Martiens" et se gaussait de lui quand passait dans les rues. Il est devenu renfermé et a rapidement souffert d'une dépression nerveuse. Son épouse a dit qu'il avait beaucoup changé depuis l'incident, et les enquêteurs ont vérifié parmi les membres de sa famille et quelques amis qui étaient au courant de l'incident que son récit n'a jamais varié.
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[Ref. js1:] JEAN SIDER:
Jean Sider indique que les rencontres rapprochées du premier, deuxième et troisième type peuvent "camoufler une abduction". Il cite à l'appui de cette thèse deux cas en France dont celui qui suit.
Il indique que le cas provient de son correspondant Robert David qui lui a fait part des détails de son enquête en 1992, et que le cas est inédit à sa connaissance et le serait resté si Jean Sider ne l'avait pas retrouvé en cherchant des informations sur un autre témoignage.
Jean Sider poursuit en indiquant qu'il résume le compte rendu de Robert David pour en conserver seulement les éléments les plus intéressants.
Il explique que Robert David a été contacté en avril 1970 par le chef du personnel de l'hôtel Carlton à Cannes, Mr. Muller, lequel connaissait son intérêt pour les OVNIS. Mr. Muller indique à Robert David que le père d'un de ses employés avait vu une soucoupe volante. Robert David, Mr. Muller et Mr. July, dentiste à Vallauris, vont alors voir ce témoin à son domicile à La Napoule, le 12 avril 1970. Ce témoin qui a demandé l'anonymat est alors âgé de quelques 50 ans et travaillait comme mécanicien à la carrière locale.
A une date exacte non connu de 1956, ce témoin habitait Mandelieu, et deux soirs de suite, vers 20:00, rentrant chez lui à bicyclette sur la route de Cannes à Mandelieu, il a vu dans le ciel un disque brillant d'une lumière rouge et violette aveuglante qui faisait encore mal aux yeux un long moment après avoir été observé.
Le témoin a pensé voir une coupole sur le dessus mais les contours n'en étaient pas nets. Il y avait derrière une traînée lumineuse plus brillante que l'objet.
En se faisant longuement prier, il a rapporté une expérience qu'il a vécu "ensuite", "un autre soir".
Il dormait au premier étage de sa maison dans une chambre ou dormaient également sa femme et son fils et s'est réveillé et dressé dans son lit en rejetant les couvertures parce qu'il sentait une présence bizarre.
Eclairé par les lampadaires de la Route Nationale 7 près de son domicile, il a pu apercevoir trois individus penchés sur lui qui le contemplaient attentivement.
Il a essayé de crier mais les mots sont restés bloqués dans sa gorge et tous ses membres sont restés paralysés.
Un personnage placé au pied du lit a fait signe à un autre placé à gauche du témoin et ce dernier lui a fait une clé au bras en lui tordant les articulations et en lui faisant très mal. Il a voulu hurler mais aucun son n'est sorti.
Les trois personnages sont alors sortis par la porte fenêtre qui avait été laissée entrebaillée et volets ouverts par le témoin.
Le témoin indique qu'il se trouvait alors dans un état de demi-léthargie mais a pu voir ensuite une lumière intense éclairé l'extérieur et un engin passer rapidement, qui était identique aux soucoupes volantes qu'il avait déjà vues.
Le témoin indique qu'il était entre 01:00 et 02:00 du matin et que ni sa femme ni son fils ne se sont réveillés.
Lui s'est réveillé quelques heures plus tard avec une douleur au plexus solaire, se sentant "vidé" mentalement, et est allé voir son médecin qui n'a pu déterminer l'origine de son mal mais lui a donné un arrêt de travail de 5 jours.
Le témoin décrit les visiteurs comme portant une combinaison ajustée transparente qui semblait très souple qui laissait voir en dessous des vêtements dont il n'a pu remarquer la couleur, qui étaient d'une seule pièce car ils n'avaient ni boutons ni fermeture éclair.
Il décrit les personnages comme étant ressemblant à des hommes mais de tailles assez petites entre 1.40 et 1.60 mètres. Ils portaient une cloche transparente sur la tête qui était probablement en matière souple et reposait sur leurs épaules.
Le témoin a bien pu scruter le visage de celui qui était à sa gauche et éclairé par les lampadaires de la route nationale 7. Il avait un teint ni jaune ni vert mais sombre et grisâtre, "comme un escargot". Le nez était mince et droit, la bouche était normale, non lippue et ne bougeait pas, les yeux étaient un peu comme ceux des japonais mais placés plus sur les côté de la figure, les cheveux étaient sombre, noirs, courts comme un coupe en brosse. Le visiteur n'avait ni de barbe ni de moustache. Sa main était une main humaine nue, sans griffe, avec des doigts comme ceux des hommes mais plus longs. Il n'a pas pu voir leurs jambes ou leurs pieds qui n'étaient pas éclairés par les lampadaires de la route.
Le témoin a ajouté qu'il n'a fait aucune autre observation par la suite, qu'il cherche à oublier l'épisode, et que lorsqu'il a essayé de raconter son expérience à des proches ils se sont moqués de lui. Comme l'histoire s'est vite ébruitée, le voisinage l'appelait "le fada qui a vu des Martiens" et se moquait de lui lorsqu'il passait dans les rues. Il s'est replié sur lui-même et a rapidement fait une dépression nerveuse. Sa femme a indiqué qu'il avait beaucoup changé depuis l'incident, et les enquêteurs ont vérifié auprès des membres de sa famille et quelques amis au courant que son récit n'a jamais varié dans le temps.
Jean Sider commente qu'il a pu être "abducté" par ces "extraterrestres" (qu'il considère être de faux extraterrestres fabriqués par une intelligence supérieure qui a créé l'humanité) et ne pas en avoir le souvenir. Il propos par ailleurs que peut-être le témoin a subi "un action quelconque mais bien réelle" sur "son corps ou son esprit, mais sur laquelle nous ne saurons hélas jamais rien" et renvoie en note de bas de page au livre "Les Médiateurs de l'Invisible" de John Klimo, pages 324-325, Robert Laffont, 1991.
[Ref. ad1:] ANNE DUFLOT:
Cas d’abductions répertoriés en France:
[24] B.V.: Bedroom visitor. Entités visitant les contactés la nuit dans leur chambre. |
[Ref. ar1:] ALBERT ROSALES:
Albert Rosales indique dans son catalogue qu'à La Napoule, Alpes Maritimes, France, en 1956, la nuit, un conducteur de camion local est dans sa chambre à coucher quand soudainement plusieurs êtres flottent dans la pièce. Les êtres ont l'apparence de "Japonais" mais avec des yeux bien plus allongés. L'un des être lui a fait un blocage du bras l'empêchant de se déplacer, alors qu'une certaine force inconnue exerçait un certain contrôle sur le témoin. Il n'y avait aucun échange verbal ou n'importe quel autre d'échange entre les êtres et le témoin. Bientôt les êtres ont sauté par la fenêtre et ont flotté dehors dans la nuit. Le témoin a alors entendu une explosion violente à l'extérieur et un bruit de souffle comme un vent puissant.
Albert Rosales indique que la source est LDLN N.317, et Denys Breysse.
Rien ne vient justifier l'insistance de Jean Sider à supposer un "enlèvement" dans le récit, et il est bien inapproprié de faire ainsi jouer l'imagination pour ajouter aux expériences apportées des éléments qui n'y sont pas pour justifier ses thèses préférées. Si l'expérience est réelle, le témoin a eu une visite par trois êtres, mais n'a pas été enlevé, et le cas ne peut donc pas du tout constituer un "exemple" d'enlèvement extraterrestre en France - pas plus qu'il ne justifie la thèse de Jean Sider dans son livre, exposant que la théorie de l'évolution Darwinienne serait fausse et que des intelligences supérieures auraient créé l'humanité.
L'affaire telle qu'elle se présente manque cruellement d'informations essentielles sur les deux observations précédentes de soucoupes volantes; il n'est même pas possible d'exclure qu'il se soit agit de météores, ou des piliers de Vénus, que leur interprétation en termes de soucoupes volantes ait mis à l'esprit du témoin l'idée des visiteurs extraterrestres et occasionné quelques nuits plus tard une expérience tout aussi ordinaire qu'impressionnante d'hallucination hypnagogique avec paralysie de sommeil déclenché par un stimulus sonore évoquée dans l'une des sources.
Il ne semble pas que les pistes des explications ordinaires possibles aient seulement été envisagées, et c'est extrêmement regrettable que la spéculation sur un "possible" enlèvement que rien ne vient étayer l'emporte sur l'enquête elle-même dont il aurait été indispensable qu'elle tente de déterminer si les objets vus étaient bien des soucoupes volantes, et si l'expérience de visiteurs nocturnes était ou n'était pas une expérience d'hallucination hypnagogique et paralysie du sommeil.
J'ai pu constater dans les dernières années que le phénomène de l'hallucination hypnagogique est bien mal connu voir ignoré ou nié de plusieurs ufologues français. J'ai par ailleurs un atout non négligeable pour réaliser à quel point ces expériences, bien qu'elles ne soient pas "réelles", sont bien plus impressionnantes qu'un "simple rêve": cela m'est arrivé. Il se trouve que dans le présent récit, certains indicateurs pointant vers cette explication sont présents: la référence à l'état de semi-léthargie dans laquelle se trouve le témoin durant l'expérience, l'incapacité à parler, bouger, crier, l'absence d'observation par des tiers, l'absence de trace physique, les stimuli déclencheurs tels que bruits ou lumière à l'extérieur. D'un autre côté, rien ne vient non plus démontrer fermement qu'une telle explication est la bonne, mais à partir du moment où de toute évidence elle n'a même pas été envisagée, le cas en devient malheureusement inexploitable comme exemple soutenant une thèse particulière sur les OVNIS ou leurs occupants.
Je puis proposer quelques références sur le sujet de l'hallucination hypnagogique et de la paralysie du sommeil, parmi des douzaines:
Id: | Sujet: | Sévérité: | Noté le: | Soulevé par: | Noté par: | Description: | Proposition: | Statut: |
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1 | Données | Grave | 10 octobre 2007 | Patrick Gross | Patrick Gross | Rapport d'enquête original complet manquant. | Aide nécessaire. | Ouvert. |
2 | Ufologie | Grave | 10 octobre 2007 | Patrick Gross | Patrick Gross | Le témoin est endormi avant et après l'épisode avec les entités. | - | - |
Hallucination hypnagogique.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
Auteur principal: | Patrick Gross |
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Contributeurs: | Aucun |
Reviewers: | Aucun |
Editeur: | Patrick Gross |
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 10 octobre 2007 | Création, [js1], [ad1], [ar1]. |
1.0 | Patrick Gross | 10 octobre 2007 | Première publication. |