Une histoire dans le journal Domenica del Corriere du 26 mai 1955 aurait rapporté qu'à Sinopoli, Calabre, Italie, autour du lit de Domenica Fedele, une âgée dame agonisante, 18 membres de la famille se recueillaient pour la veillée funèbre à la lueur d'une lampe à huile qui éclairait insuffisamment la chambre.
Exactement à minuit, une main énorme se serait profilée sur le mur, serait descendue et se serait étendue sur le visage de la mourante. Un jeune neveu de la femme, Rocco, aurait brandi une chaise, mais alors qu'il allait s'élancer contre la main fantôme, il aurait vu un démon sortir du mur et terroriser les personnes présentes qui se sont sauvées par la porte et même le balcon.
Le lendemain, la femme aurait été trouvée morte, et la maison aurait été bénie pour chasser les mauvais esprits.
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[Ref. ar1:] ALBERT ROSALES:
Albert Rosales indique dans son catalogue qu'à Sinopoli, Sicile, Italie, en juin 1955, tard dans la nuit, un groupe d'environ 18 personnes de la famille s'étaient recueillis autour du lit de mort d'une vieille grand-mère, qui s'éteignait rapidement. Une faible lumière éclairait la salle. Soudainement des participants ont été horrifiés de voir une main énorme soudainement devenir visible sur le mur et commencer à descendre vers la femme morte. Tandis que la plupart des membres de famille sortaient en courant de la chambre dans la panique, le jeune petit-fils, Rocco, a jeté une chaise vers la main "démoniaque". Soudainement, hors du mur, un "monstre" a émergé et a disparu hors du balcon, devant les témoins restants terrifiés. La femme est morte le lendemain matin.
Albert Rosales indique comme sources CUN.
[Ref. ab1:] ALFREDO BENNI:
L'auteur indique que peut-être en juin, en 1955, à Sinopoli, Calabre, autour du lit de Domenica Fedele une âgée dame agonisante, 18 membre de la famille se recueillaient pour la veillée funèbre, à la lueur d'une lampe à huile qui éclairait insuffisamment la chambre.
Exactement à minuit, une main énorme se serait profilée sur le mur, serait descendue et étendue sur le visage de la mourant. Un jeune neveu de la femme, de Rocco, aurait brandi une chaise mais alors qu'il allait s'élancer contre la main fantôme, il aurait vu un monstre ("un démon") sortir du mur et terroriser les personnes présentes.
Certains seraient sortis, d'autres échappés en se jetant par le balcon. Le lendemain la femme aurait été trouvée morte. La maison aurait été bénie.
L'auteur indique que "cette douteuse nouvelle", à mi-chemin entre les légendes sur les fantômes et la casuistique des "visiteurs en chambres", a été publiée par le Domenica del Corriere dans le nombre du 26 mai 1955.
Il commente en évoquant la "physique des ondes" et assure qu'en pratique il pourrait être possible un mécanisme de "dispersion" d'énergie de ces entités, qui serait mesurable sur la bande ultra-violette, optique parfois et infrarouge.
Il doute ensuite que le cas puisse s'expliquer par des hallucinations collectives, qui pourraient être seulement le prétexte pour nier des faits précis et circonstanciés, qu'on ne peut nier qu'il existe des farces bien organisées mais lorsque tant de personnes normales et avec une vie normale voient des phénomènes inexplicables, il ne croit pas que l'on puisse toujours alléguer comme explication les hallucinations collectives.
[Note: cela n'a pas pu se passer en juin 1955 si c'était paru dans un journal de mai 1955!]
[Ref. fl1:] FRANCESCO LAMENDOLAI:
Cet auteur indique qu'une "épouvantable archétype diabolique" s'est matérialisé en présence de nombreux témoins, au chevet d'une femme mourante, dans la ville calabraise de Sinopoli en 1955.
D'abord une main gigantesque était apparue, qui s'est étendue sur le visage de la femme une certaine Domenica Fedele; ensuite, lorsque un parent a brandi une chaise contre cette chose, une sorte de démon aurait bondi hors du mur de la chambre.
L'auteur indique qu'une possible explication est que la pauvre femme, sur le point de mourir ait été écrasée de pensées angoissantes et qu'elle ait involontairement évoqué cette créature, car selon beaucoup de croyances, à l'instant de la mort physique des énergies psychiques se libèrent, spécialement si les derniers instants de vie sont accompagnés d'anxiété, de terreur, et que c'est de cette énergie que s'abreuvent les satanistes qui s'adonnent à la magie noire et aux sacrifices humains.
L'auteur indique qu'une autre hypothèse est que parmi les 18 personnes amassées autour du lit de la femme, il y avait quelqu'un qui possédait de pouvoir médiumniques considérables et qui a involontairement ou même volontairement matérialisé le monstre avec la force de la pensée.
Il suggère que ce pourrait être une opération de magie noire pour hâter le décès de la malade, qui a été trouvée morte le lendemain, et l'on a béni la maisons pour éloigner des éventuelles présences malignes.
L'auteur indique que cette histoire a été publiée par le Domenica del Corriere du 26 mai 1955, et par Leo Talamonti, Universo Proibito, Milano, Mondadori, 1969, pp. 245-48.
Je n'ai pas besoin d'employer des concepts surnaturels tels que des fantômes, des démons, des pouvoirs psychiques et autre prétendues matérialisations médiumniques, ni aucune "physique" ce carnaval pour proposer une solution au mystère. Naturellement, il n'y a rien qui garantisse que cela se soit réellement produit, puisque les journaux impriment parfois simplement des récits de lecteurs qui peuvent être entièrement inventés.
Cependant, si la possibilité d'une pure invention est ignorée, ce qui apparaît ici est que la chambre était pleine de personnes imbibées d'idées relatives à la mort et au surnaturel. Elles étaient en veillée funèbre et pourraient avoir été tout à fait fatiguées ou même somnolentes, certainement pas très attentives. Elles Ltaient apparemment environ 18, il y a alors peu de chance que chacun ait eu une vue claire de ce qui pourrait se produire dans la chambre à coucher - certainement pas une salle énorme, comme le réaliseraient ceux qui ont séjourné en Calabre.
Par ailleurs, il est indiqué dans l'histoire que la lumière était insuffisante, et provenait d'une source faible et unique.
N'importe quel neveu ou jeune pourrait alors avoir volontairement ou involontairement projeter une ombre de sa propre main sur un mur! Le fait que la main était "énorme" se comprend naturellement facilement si c'était une ombre projetée. L'histoire suggère que cela ait été l'ombre d'une main et non pas une main "tridimensionnelle."
En voyant ceci, le neveu Rocco, probablement impressionné par l'ambiance générale, a levé une chaise pour attaquer le fantôme; il a propablement crié et a jeté d'autres personnes dans une panique, et probablement, le "démon" qui alors est "sorti du mur" était juste une autre ombre, celle de la première personne qui a voulu se sauver. Ceci a évidemment augmenté la panique la confusion.
Le fait que la maison a été bénie le lendemain est juste un autre signe que les personnes qui étaient là étaient enclines à la croyance superstitieuse, et non pas des "observateurs compétents."
Et naturellement, tout ceci n'a absolument rien à faire avec les OVNIS et les extraterrestres.
Id: | Sujet: | Sévérité: | Noté le: | Soulevé par: | Noté par: | Description: | Proposition: | Statut: |
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1 | Données | Grave | 12 février 2008 | Patrick Gross | Patrick Gross | Source primaire non disponible. | Aide nécessaire. | Ouvert. |
2 | Ufologie | Grave | 12 février 2008 | Patrick Gross | Patrick Gross | La source primaire est peut-être un courrier de lecteur totalement inventé. | Aide nécessaire. | Ouvert. |
3 | Ufologie | Grave | 12 février 2008 | Patrick Gross | Patrick Gross | Une possible explication ordinaire évidente n'a même pas été considéré. | Aide nécessaire. | Ouvert. |
Confusion, ombres.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
Auteur principal: | Patrick Gross |
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Contributeurs: | Aucun |
Reviewers: | Aucun |
Editeur: | Patrick Gross |
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 12 février 2008 | Création, [ar1], [ab1], [fr1]. |
1.0 | Patrick Gross | 12 février 2008 | Première publication. |