M. Chastov, un jeune pilote brésilien de lignes aériennes, a fait ce récit au commandant Auriphebo Simoes, également un pilote de lignes aériennes et un ufologue bien connu au Brésil, qui l'a alors rapportée à l'ufologue britannique Gordon Creighton qui l'a publiée, et elle a plus tard été résumée par d'autres auteurs.
Pendant une nuit très chaude en été de 1952, entre décembre et mars, ce jeune pilote, épuisé après une journée fatigante, a quitté la petite ville d'Itenhaem au sud de Sao Paulo pour se rendre à une petite maison d'été en bois qu'il possédait près de la plage. Sa grand-mère, une émigrante russe, vivait là.
Tous les deux sont allés dormir, avec la porte ouverte car il faisait très chaud; ensuite le jeune pilote a été réveillé en sursaut par une explosion semblable à un énorme coup de tonnerre. Il a sauté du lit, mal réveillé, et a vu une lumière bleuâtre-blanche "fluorescente" brillant intensément dans la pièce par la porte ouverte. Il a conclu que c'était simplement l'aube qui se levait, que le bruit avait été un bref orage dans les collines voisines et retourné dormir.
Mais le jour venu, sa grand-mère russe, parlant dans son portugais très imparfait, lui a dit qu'à environ 03:00 heures du matin, elle avait entendu une grande explosion dans les cieux au-dessus d'elle, qui a été suivie d'une lumière intense à l'extérieur, qui a durée quelques secondes. Elle s'est bientôt rendu compte que cette lumière extraordinaire ne pouvait pas être la foudre, donc, curieuse, elle s'est levée et est sortie dans le jardin pour se rendre compte.
Le temps qu'elle soit sortie, la lumière avait disparu, le ciel était sombre et rempli d'étoiles. Elle a regardé vers l'Atlantique et a été étonnée de voir un grand nombre de ce qui a semblé être des "appareils" en forme de disque, vivement éclairés par une lueur orange. Les appareils ressemblaient à "des assiettes à soupe retournées" et étaient stationnaires à ce qu'elle a estimé être environ 200 mètres de la petite maison et, comme elle le sentait, à une hauteur de seulement 1 mètre ou à peu près au-dessus de la surface de la mer.
Elle s'est tenue là à regarder les objets pendant une demi-heure. Pendant ce temps, elle a vu deux personnages, d'apparence humaine, émerger vers le dessus d'un des disques, se tenant là pendant un moment, regardant apparemment le ciel et la mer vers le large, comme s'ils attendaient quelque chose. Ils sont alors descendus dans l'intérieur de la machine, et peu de temps après, toutes les machines ont décollé, l'une après l'autre, disparaissant dans le ciel à une vitesse énorme "comme des projectiles lumineux."
Quand son petit-fils a entendu cela, sa curiosité était telle qu'il a submergé sa grand-mère de questions, au point qu'après un moment elle s'est irritée de toute l'affaire et a détesté en parler. C'était trop pour elle, son portugais était pauvre, et son petit-fils ne comprenait pas le Russe.
Un certain temps s'est écoulé, mais il a continué à évoquer le sujet de temps en temps, et un jour l'histoire d'Adamski est apparue dans le magasine brésilien O Cruzeiro. Il a montré à sa grand-mère les reproductions des prétendues photos de "soucoupes d'exploration des Vénusiens" d'Adamski. Elle a convenu qu'ils étaient très semblables à ce qu'elle avait vu, sauf que les engins qu'elle avait vus sur la mer étaient beaucoup plus plats sur le dessus que ceux d'Adamski.
Le commandant Auriphebo Simoes a été impressionné par le compte rendu, dont il a senti qu'il était incontestablement véridique, et s'est demandé si le grand bruit entendu par les deux personnes dans la petite maison ne pourrait pas avoir été l'explosion d'un des engins, et si les autres disques ne pourraient pas avoir attendu là sur la mer des signes des survivants.
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[Ref. gc1:] GORDON CREIGHTON:
J'ai eu le rapport suivant par un jeune pilote brésilien de lignes aériennes au commandant Auriphebo Simoes, qui est lui-même un pilote, un des hauts fonctionnaires d'une ligne aérienne brésilienne, et l'un des ufologues les plus connus au Brésil. Pendant une nuit très chaude en été de 1952, le jeune pilote, épuisé après un jour fatigant, a marché hors de la petite ville d'Itenhaém (sur la côte du Brésil, droit au sud de Sao Paulo) vers une petite maison d'été en bois, qu'il avait près de la plage. Vivant avec lui à la petite maison, il y avait sa grand-mère, une dame émigrée de Russie nommée Chaskova. Trouvant la petite maison étouffante et manquant d'air, le pilote a ouvert la porte avant d'y entrer. La petite maison avait des lits du type couchettes superposées, et la Senhora Chaskova était déjà endormie dans la couchette inférieure. Après avoir été endormi pendant ce qui semble avoir été seulement une demi-heure ou à peu près, le jeune pilote a été soudainement ramené à la conscience par une explosion énorme, "comme un grand coup de tonnerre". Sautant de la couchette, pas tout à fait réveillé, il a perçu une lumière bleuâtre-blanche "fluorescente" intense brillant vers l'intérieur par la porte ouverte, mais a conclu que c'était simplement l'aube qui arrivait et que le bruit avait été un bref orage dans les collines voisines. Il est allé dormir de nouveau. Le lendemain, il a été étonné d'apprendre de sa grand-mère russe, qui parlait dans son portugais très imparfait, qu'à environ 3 heures du matin, elle avaient entendu une grande explosion dans le ciel au-dessus d'elle, et que ceci a été suivi d'une lumière brillant intensément à l'extérieur, ce qui a duré pendant quelques secondes. Elle s'est bientôt rendue compte que la lumière extraordinaire ne pourrait pas être de la foudre, ainsi, sa curiosité éveillée, elle s'était levée et était sortie dans le jardin pour se rendre compte. Avant qu'elle ne soit sortie, la lumière avait disparu. Il y avait maintenant juste le ciel foncé, rempli d'étoiles. Elle s'est tournée pour porter son regard vers la mer (l'Océan Atlantique Du sud) et a été étonnée de percevoir un grand nombre de ce qui a semblé être des "machines" en forme de disque, vivement illuminées par une lueur orange. Les engins ressemblaient à des "assiettes à soupe retournées" et étaient stationnaires à ce qu'elle a estimé être environ 200 mètres de la petite maison et, comme elle l'a estimé, à une hauteur d'un mètre seulement ou à peu près au-dessus de la surface de la mer. Elle s'est tenue là regardant les objets pendant une demi-heure. Pendant ce temps, elle a vu deux personnages, apparemment humains, émerger au-dessus de l'un des disques, qui sont demeurés debout là pendant un moment, regardant apparemment dans le ciel et au-dessus de la mer, comme en attendant quelque chose. Ils sont ensuite descendus dans l'intérieur de la machine, et peu de temps après toutes les machines ont décollé, l'une après l'autre, disparaissant dans le ciel à une vitesse énorme "comme des projectiles lumineux". Quand jeune Chaskov avait entendu cette description extraordinaire des événements de la nuit, sa curiosité a été telle qu'il avait submergé sa grand-mère de questions, au point qu'après un moment elle a été irritée de toute l'affaire entière et a détesté d'en parler. C'était trop pour elle, son Portugais était pauvre, et le petit-fils ne savait pas le Russe. Un certain temps s'est écoulé, mais il a continué à aborder le sujet de temps en temps, jusqu'à ce qu'un jour l'histoire d'Adamski ait paru en traduction dans le magasine brésilien de O Cruzeiro. Il a pris l'article lui et lui a montré les reproductions des photos alléguées d'Adamski de son "vaisseau d'exploration Vénusien." La grand-mère a convenu qu'il était très semblable à ce qu'elle avait vu, sauf que les engins planant au-dessus de la mer étaient beaucoup plus plat sur le dessus que ceux d'Adamski. Le Commandant Auriphebo Simoes a été impressionné par le récit, il a senti qu'il était incontestablement véridique, a demandé si le grand bruit entendu par les deux personnes dans la petite maison ne pourrait pas avoir été l'explosion d'un des engins, et si les autres disques ne pourraient pas avoir attendu là au-dessus de la mer des signes de survivants. Il est utile à cet égard de mentionner les nombreuses rumeurs et histoires d'Amérique Du sud de bases d'OVNIS sous-marines le long de la côte Atlantique Du sud du Brésil et de l'Argentine. D'ailleurs Itanhaém est très de Sao Sebastiao, où le professeur brésilien Joao de Freitas Guimaraes, juriste de la Faculté de Droit de Santos a dit qu'il a rencontré un engin lumineux en forme de dôme qui s'est soulevé hors de la mer une soirée en juillet 1957, a atterri sur la plage, et contenait un certain nombre d'hommes grands, à peau claire, aux cheveux longs, qui l'ont pris pour un vol avec eux. [...] |
[Ref. jv1:] JACQUES VALLEE:
Dans son catalogue des atterrissages d'OVNIS, Jacques Vallée indique qu'en été de 1952, 03:00, à Itenhaem [sic, Itanhaem] au Brésil, une femme fut réveillée par un coup de tonnerre et une violente lueur bleuâtre.
En sortant, elle vu un grand nombre de machines en forme de disque qui planaient et ressemblaient à des assiettes à soupe retournées, 200 mètres plus loin, à une altitude d'environ 1 mètre, elle les a observé durant 30 minutes, et a vu deux silhouettes qui se tenaient sur l'un des engins et regardant vers le ciel. Ils sont rentrés à l'intérieur et peu de temps après "la flotte" a décollé, un objet après l'autre.
Jacques Vallée indique que la source est "FSR 68, 1".
[Ref. ar1:] ALBERT ROSALES:
Albert Rosales indique dans son catalogue qu'à Itenhaem, Brésil, en janvier - février 1952, à 03:00 heure du matin, un pilote de lignes aériennes, Chaskov, dormant dans une petite maison de plage, a été réveillé par un bruit explosif et a vu une lumière blanc bleu lumineuse à l'extérieur.
Le matin sa grand-mère, Mme Chaskova, lui a dit qu'elle était sortie pour étudier cela et avait vu un grand nombre d'objets comme des "assiettes à soupe retournées," illuminés par une lueur orange, planant juste au-dessus de l'océan.
Elle les a observés pendant une demi-heure, et pendant ce temps elle a vu deux personnages humains émerger sur le sommet d'un des disques et demeurer debout là pendant un moment. Ensuite ils sont rentrés, et les vaisseaux ont décollé, l'un après l'autre, à une vitesse énorme.
Albert Rosales indique que la source et le Commandant Auriphebo Simoes.
[Ref. jb1:] JEROME BEAU:
Jérôme Beau indique que le 15 juin 1952, à 3 heures à Itenhaem, Brésil, une femme a été réveillée par une explosion et une puissante lumière bleue. Elle a vu une flotte de disques stationner à 1 mètre du sol, à 550 mètres de sa maison. Ils sont restés là 30 minutes environ tandis que deux personnages se tenaient debout sur l'un des ovnis en observant le ciel, puis ils sont partis un par un.
On notera une faute sur le nom de la ville chez Vallée, et dans les copies de son résumé, ainsi qu'une datation au 15 janvier qui est arbitraire et fausse, puisque tout ce qui est su est que cela s'est passé en été, et que l'été brésilien correspond à l'hiver de l'hémisphère Nord et non à son été, lequel ne début d'ailleurs pas au 15 juin.
Il semble que personne n'ait songé à mener une enquête sur le terrain afin de vérifier qu'il n'y ait pas une explication ordinaire à cette observation. De fait, bien des ufologues se contentent d'enregistrer des récits de troisième main ou quatrième main en l'occurrence, et d'en faire des "atterrissages d'OVNIS" ou un des "nombreux cas indiquant la présence bases sous-marines extraterrestres en Amérique Latine" sans se soucier de savoir s'il y a eu une enquête ou non, ou à défaut d'enquête, sans chercher à refléchir à l'affaire et à ce qui pourrait en être l'explication ordinaire.
A cause de cela, il est probablement maintenant bien trop tard pour vérifier quoi que ce soit concrètement sur les lieux et avec le témoin, et il n'est plus possible de déterminer avec la moindre certitude s'il s'agit là par exemple de visiteurs extraterrestres.
Je propose comme explication possible que le témoin ait simplement vu des bateaux à moteur menant quelque activité nocturne, peut-être policière. Voici pourquoi.
Tout d'abord, les objets observés se trouvent clairement au-dessus de l'océan, pas au-dessus de la terre.
La grand-mère est cité comme disant qu'ils étaient à une altitude de 1 mètre au-dessus de l'eau et à 200 mètres d'elle.
Mais pour des objets dans la nuit, avec des lueurs oranges, sur la mer, à 200 mètres, il n'y a pas de réelle fiabilité dans une estimation d'une altitude de 1 mètre. Et une grand-mère vivant dans une maisonnette en bois est-elle ce que l'on entend par "observateur compétent et fiable?"
Peut-on seulement prendre le témoignage comme assuré, puisque le petit-fils précise bien que lui ne parle pas le russe, et que sa grand-mère parle le russe et ne parle pas bien le portugais? Cette barrière linguistique ne rend-elle pas très risqué de nier que, peut-être, la grand-mère parlait d'une hauteur d'un mètre et non pas d'une altitude d'un mètre?
Serait-il impossible que ce soit le petit-fils, connaissant l'ufologue Auriphebo Simoes, pilote de ligne comme lui, qui ait en fait désiré en toute bonne foi et en toute inconscience, faire de l'observation une observation de soucoupe volante, parce qu'il avait ces choses à l'esprit? N'est-il pas dit qu'il harasse sa grand-mère de question jusqu'à l'irriter? Montrer des images de soucoupes volantes à sa grand-mère partait évidemment d'une bonne intention, mais ne sait-on pas depuis que ceci se désigne dans l'ufologie moderne comme "influencer le témoin?" La réponse de la grand-mère n'indique-t-elle pas que ce qu'elle a vu était plus "plat" que les soucoupes des prétendues photos de soucoupes par le prétendu "contacté" Adamski qui lui ont été montrées, et un bateau en silhouette au loin la nuit est-il tellement différent de la silhouette d'une telle soucoupe, en "plus plat?"
Bien entendu, si l'on n'y prend pas garde, après lecture des récits, on peut se trouver convaincu que de simples bateaux sont une explication stupide: les bateaux ne volent pas, ils ne volent pas silencieusement, et ainsi de suite.
Mais voilà: est-on tellement assuré que ces engins ont volé? Le seul point qui l'indique est en fin d'observation. Les engins décollent l'un après l'autre et "disparaissent dans le ciel". Aucune indication d'angle d'élévation, aucune mention d'élévation. Est-il impossible que la grand-mère ait indiqué que les engins sont partis l'un après l'autre très vite, et que cela soit devenu un décollage seulement dans l'esprit de son petit-fils, intéressé par les soucoupes volantes, lesquelles volent, cela va de soi? Et a aucun moment n'est-il question de silence non plus. Y a-t-il eu bruit de moteur ou non? Ce n'est pas dit.
Et les occupants? Ils sont à 200 mètres, ce qui est bien loin. Mais ils sont décrits comme des hommes. Pourquoi y voir des extraterrestres dans ce cas? Cela ne se peut qui si le petit-fils et les ufologues rapportant le récit ensuite croient les fables du type Adamski sur des extraterrestres "humains", ou s'ils considèrent que Mme Chaskov ne pouvait pas assez bien voir dans de telles conditions pour se rendre compte qu'ils n'étaient pas humains, un raisonnement purement ad-hoc.
En conclusion: raconter une observation de magazine en livre en magazine en catalogue, en la résumant de plus en plus, cela fait peut-être survivre quelques traces de cas anciens; mais encore faudrait-il d'abord mener une enquête et poser, et se poser, les bonnes questions avant de noter le récit sans plus de commentaires comme "OVNIS de bases extraterrestres sous-marine" ou "atterrissage d'OVNI" - mis "à plat" au même niveau que des affaires bien plus intrigantes et bien enquêtées, nivelant toutes les observations, les bonnes, les mauvaises, les vraies, les fausses, sans états d'âme. Il aurait fallu que soit menée une enquête ufologique sérieuse, sur place, par des ufologues prêts à chercher des explications ordinaires avant d'estampiller le cas autrement, et qui auraient envisagé, et par l'enquête, vérifié ou exclu, sur des bases sensées, que Mme Chaskov, dame âgée, difficile à comprendre, ait peut-être simplement été réveillée par un orage et ait alors assisté en pleine nuit, a quelque opération de bateaux à moteur de la police, ou autre, qu'elle n'aurait jamais vu avant, autrement dit une flotte d'engin, rapides, sur l'eau, pas hauts, avec un éclairage, avec des policiers montés sur le pont, qui attendaient ou surveillaient quelque chose, puis sont repartis.
Id: | Sujet: | Sévérité: | Noté le: | Soulevé par: | Noté par: | Description: | Proposition: | Statut: |
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1 | Ufologie | Grave | 2 juillet 2007 | Patrick Gross | Patrick Gross | Pas de trace d'enquête formelle: pas de mesures, de plan de situation etc. | Aide nécessaire. | Ouvert. |
2 | Ufologie | Grave | 2 juillet 2007 | Patrick Gross | Patrick Gross | Témoin âgée, unique, ne parlant pas la langue du pays. | - | - |
3 | Ufologie | Grave | 2 juillet 2007 | Patrick Gross | Patrick Gross | La meilleure source est un rapport étranger de quatrième main. | - | - |
1 | Ufologie | Grave | 2 juillet 2007 | Patrick Gross | Patrick Gross | Peut avoir été rapporté 16 aprs après s'être produit. | Aide nécessaire. | Ouvert. |
Possible confusion, bateaux. Données insuffisantes.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
Auteur principal: | Patrick Gross |
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Contributeurs: | Aucun |
Reviewers: | Aucun |
Editeur: | Patrick Gross |
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 2 juillet 2007 | Création, [fs1], [jv1], [ar1], [jb1]. |
1.0 | Patrick Gross | 2 juillet 2007 | Première publication. |