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URECAT - UFO Related Entities Catalog - VF:

URECAT est un catalogue formel des rapports d'observation d'entités dans un contexte OVNI avec l'objectif de fournir des informations de qualité pour des études précises de ce sujet. Les informations additionnelles, corrections et revues sont bienvenues à patrick.gross@inbox.com, précisez svp si vous souhaitez être crédités pour votre contribution ou non. La page principale du catalogue URECAT est ici.

Eté 1944, Toulon-sur-Arroux, Saône-et-Loire, France, Madeleine Arnoux:

Bref résumé de l'événement et des suites:

En 1972, le principal magazine français d'ufologie Lumières Dans La Nuit a reçu et a publié la lettre d'une lectrice. Elle se présentait comme Madeleine Arnoux, et a expliqué qu'en 1944 à une certaine date non précisée de l'été, elle avait 13 ans et allait habituellement chercher à une ferme quelques "approvisionnements" - probablement des produits du marché noir, c'était l'occupation.

Elle est donc partie de Toulon-sur-Arroux, à bicyclette, sur la route départementale 42 dans la direction du hameau "Le Verger", et peu avant ce hameau, à 1 kilomètre de la ferme la plus proche, elle s'est arrêtée cueillir des baies sauvages. Elle se rappelle que le temps était très chaud, orageux, et que le ciel était plutôt couverts.

Elle était à un endroit où un chemin quittait la route et entrait dans le bois du côté droit, elle avançait lentement tout en cueillant des baies. A un moment, elle a levé les yeux et a vu à quelques centaines de mètres plus loin, là où le chemin fait un virage dans le bois, une " chose ". Elle a décrit la "chose" comme de la taille d'une voiture compacte, d'aspect gris métallique mat, immobile, et elle ne se rappelle pas d'avoir vu d'ouvertures.

Des "êtres" se tenaient à côté, en tenues brunes, et elle a pensé qu'ils mesuraient 1 mètre de haut.

Elle a pensé que l'atmosphère était oppressante, empiré par le temps orageux. Rien ne s'est produit tandis qu'elle se tenait figée avec l'impression qu'elle ne pourrait pas bouger, pendant un certain temps dont elle ne pouvait pas se rappeler, puis elle a repris sa bicyclette. L'ayant fait elle a de nouveau regardé, mais il n'y avait plus rien à voir, elle a cependant noté que les arbres à cet endroit étaient agités par un vent violent.

Elle est partie, terrifiée, et n'a rien dit à personne au sujet de la rencontre car elle n'a pas voulu être traitée de menteuse ou de fabulatrice, et après y avoir longtemps pensé, elle l'a oublié.

Mais plus tard elle a entendu parler des soucoupes volantes, et c'est pourquoi elle est devenue sûre qu'elle avait en fait vu un OVNI. Elle est sûre que ce n'était pas des soldats ou des gens parce qu'ils l'auraient forcément appelée, et elle est sûre que ce n'était aucun appareil "connu", qu'elle n'avait pas rêvé et qu'elle se rappelle très bien l'épisode. Elle a spéculé que bien qu'elle n'ait pas regardé dans le ciel quand la "chose" n'était plus là, elle aurait assurément vu l'appareil voler au loin si elle avait regardé vers le ciel.

Il semble que le cas est seulement fait de sa lettre, et aucune enquête ou recherche ne semble avoir suivi.

Tableau des informations de base:

Numéro de cas: URECAT-000225
Date d'observation: Eté 1944
Premier rapport: 1972
Délai de rapport: 28 ans
Témoignage apporté via: Lettre à magazine d'ufologie.
Premier enregistrement allégué par: N/A
Premier enregistrement certain par: Magazine d'ufologie.
Type premier enregistrement allégué: N/A
Type premier enregistrement certain: Magazine d'ufologie.
Ce dossier créé le: 30 juin 2007
Sa plus récente mise à jour: 10 août 2018
Pays de l'événement: France
Etat/Département: Saône-et-Loire
Type de lieu: Campagne, chemin
Conditions d'éclairage: Jour, couvert.
OVNI observé: Incertain
Arrivée OVNI observée: Oui
Départ OVNI observé: Incertain
Relation OVNI/entité: Certaine
Nombre de témoins: 1
Ages des témoins: 13
Types de témoins: Fillette.
Photographies: Non.
Dessins par témoins: Non.
Dessins approuvé par témoins: Non.
Nombre d'entité: Plusieurs
Type d'entités: Humain ou humanoïde
Taille d'entités: 1 mètre
Tenues d'entités: Combinaison
Couleur des tenues d'entités: Brun.
Couleur de peau d'entités: Non rapporté.
Corps des entités: Non rapporté.
Têtes des entités: Non rapporté.
Yeux des entités: Non rapporté.
Bouches des entités: Non rapporté.
Nez des entités: Non rapporté.
Pieds des entités: Non rapporté.
Bras des entités: Non rapporté.
Doigts des entités: Non rapporté.
Nb de doigts des entités: Non rapporté.
Pilosité des entités: Non rapporté.
Voix des entités: Aucune entendue.
Actions des entités: Sont hors de l'OVNI.
Interactions entités/témoins: Aucune.
Réactions des témoins: Observation, figé sur place, fuite.
Sentiments des témoins: Effrayés.
Interprétations des témoins: Initialement non rapporté, plus tard soucoupe volante.
Catégorie explicative: Visiteurs extraterrestres ou confusion.
Certitude de l'explication: Sans.

Récits:

[Ref. ma1:] MADELEINE ARNOUX:

Ce témoin a écrit en 1972 la lettre qui suit à la revue d'ufologie Lumières Dans La Nuit:

Les faits remontent à 1944, au cours de l'été. J'avais alors 13 ans et je me rendais chaque semaine à bicyclette, dans une ferme située à quelques km, pour y chercher un peu de "ravitaillement". Je suivais donc au départ de Toulon-sur-Arroux la charmante RD 42, bordée de bois, en direction du hameau dit du " Verger". Peu avant d'y arriver, je mis pied à terre pour cueillir des baies sauvages que je savais trouver là. A cet endroit, un chemin de terre quitte la route et s'enfonce sur la droite à travers bois. J'avançais donc sur ce chemin, lentement, cherchant des fruits. Machinalement, je levais la tête... plus loin à quelques centaines de mètres le sentier monte un peu et forme une courbe prononcée sur la droite pour disparaître à la vue dans les bois.

Juste à cet endroit "la chose" était arrêtée. Je me souviens qu'il faisait très chaud, orageux et que le ciel était assez couvert.

Donc là-bas quelque chose était arrêté le long du bois et des êtres se tenaient tout près. A présent je pense que l'engin pouvait être de la taille d'une de nos petites voitures actuelles (genre Volkswagen) de couleur gris métallisé, terne. Je ne me souviens pas d'avoir observé d'ouverture. Les êtres qui se tenaient à côté devaient mesurer moins de 1 mètre de haut et étaient vêtus de sortes de combinaisons de couleur brune. Ils ne firent aucun geste dans ma direction, et pour ma part, j'étais figée sur place.

Combien de temps dura cette observation mutuelle? Je ne puis le dire, mais je me souviens de l'atmosphère oppressante, encore aggravée par le temps orageux et de mon impression de ne pouvoir bouger... Soudain je pus réagir et voulus reprendre mon vélo qui gisait à quelques mètres. Le temps de me baisser et, en relevant la tête pour regarder à nouveau l'étrange apparition, il n'y avait plus rien. Seulement, à cet endroit, les arbres étaient agités par un vent violent. Je n'ai pas songé à regarder en l'air, où j'aurais sans doute pu encore apercevoir l'engin qui s'envolait.

J'étais terrifiée et je m'en fus en toute hâte à la ferme où bien entendu je ne parlais de rien! Je n'en parlais pas davantage chez moi en rentrant, car je me doutais bien qu'on me traiterait de menteuse et d'affabulatrice!

Longtemps, je pensais à l'étrange rencontre et puis je l'oubliais... Il a fallu que l'on commence à parler des "Soucoupes Volantes" pour que je fasse le rapprochement et que je pense que j'avais sans doute vu là un de ces mystérieux OVNI.

Après tant d'années l'image est encore très nette dans ma mémoire et je sais que je n'ai pas rêvé et que ce que j'ai vu dans les bois ce jour-là, n'était rien de "connu". Il ne pouvait s'agir d'aucun véhicule de l'époque, d'ailleurs assez rares, pour que je l'identifie à coup sûr.

L'endroit de la rencontre était désert, le chemin mène dans les bois, les fermes les plus proches sont à 1 km. Nous étions en 1944, les maquisards étaient nombreux dans la région, mais il ne pouvait s'agir d'aucun d'entre eux. Pas plus que de soldats allemands, et sans doute les uns ou les autres m'auraient interpellée. Il faut donc bien penser que j'ai assisté là à une des premières visites d'OVNI.

[Ref. ld1:] LUMIERES DANS LA NUIT:

Le magazine d'ufologie a publié la lettre de ce témoin et ces deux schémas:

[Ref. mb1:] MICHEL BOUGARD:

L'auteur indique que le cas a eu lieu à Toulon-sur-Arroux, Saône et Loire, France, et que le témoin, Madeleine Arnoux, a écrit à la revue Lumières Dans La Nuit N.118, de juin 1972, page 20. Il reproduit cette lettre.

[Ref. fr1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:

Les auteurs indiquent qu'à une date non précisée de l'été 1944 entre 15:00 et 16:00 entre Toulon-sur-Arroux et le hameau du Verger, Mlle Madeleine Arnoux, 13 ans, a observé une chose posée au sol sur le chemin de terre, qui était de la taille d'une voiture Volkswagen et de couleur gris métallisé terne.

Elle a vu des êtres se tenir à côté, sans que leur nombre ne soit précisé, qui étaient vêtus de sortes de combinaisons brunes et d'une taille d'un mètre.

Elle a assuré avoir été "figée sur place", avec "impression de ne pouvoir bouger", disant "soudain, je pus réagir et voulus reprendre mon vélo qui gisait à quelques mètres. Le temps de me baisser et, en relevant la tête pour regarder à nouveau l'étrange apparition, il n'y avait plus rien. Seulement, à cet endroit, les arbres étaient agités par un vent violent."

Les auteurs notent qu'elle assure avoir conservé le souvenir de cette observation et être certaine que ce qu'elle avait vu n'était rien de connu. Les auteurs notent que sa paralysie est supposée puisque rien ne permet de dire d'après les éléments en leur possession, que ce n'était pas l'effet de surprise ou de peur.

Les auteurs indiquent que la source est L.D.L.N., N.118.

[Ref. fc1:] FRANCOIS COUTEN:

François Couten, toujours en quête de renseignements de première main touchant les rencontres rapprochées avec des occupants d'ovni, nous a transmis un très intéressant complément d'information au texte "Un cas d'atterrissage datant de 1944" paru en page 20 du numéro 116 — juin 1972 — de la revue "Lumière dans la Nuit".

En l'occurrence, il s'agit de la photocopie d'une lettre manuscrite de 4 pages adressée à Michel Figuet, responsable du SERPAN, lettre datée du 13 mars 1996 et signée par le témoin de l'époque, Madeleine ARNOUX. En voici de larges extraits:

"Cher Monsieur, ... Je ne puis que redire exactement ce que j'ai relaté, les faits sont encore très précis dans ma mémoire malgré les années qui ont passé. J'ignore votre âge, mais je peux vous assurer que pour une petite jeune fille de 13 ans, en 1944, ces faits ont été assez exceptionnels, assez surprenants, assez fantastiques, pour que je m'en souvienne encore très bien! A l'époque, nous n'étions pas nourris de littérature de science-fiction, la télé, les BD n'existaient pas pour moi : je préparais mon Brevet Elémentaire et mon entrée à l'école normale, j'avais des lectures beaucoup plus... classiques! (Je vous signale que les deux dessins qui illustrent l'article (de LDLN) sont de moi-même, et n'ont fait qu'être reproduits par ce Monsieur Lagarde, que je ne connais pas et dont je ne me souviens pas qu'il eut été en relation avec moi en 1972 — Qui était-il ?)"[1]

"A votre question: "Un enquêteur est-il venu sur place à Toulon sur Arroux après 1944 ?", je réponds non (à ma connaissance), car si j'ai reçu pas mal de courrier après la publication de l'article en question (toutes les revues traitant du sujet, à l'époque (1972) m'ont écrit pour me questionner et me demander la relation des faits. On m'a même raconté qu'un jeune homme de Toulon sur Arroux, étudiant à l'UCLA (Université de Los Angeles), quelques années après, avait lu mon article dans une revue américaine, dans la bibliothèque même de cette prestigieuse université)."

"Mais il faut croire que ma modeste personne n'intéressait pas les enquêteurs, car jamais personne n'est venu à mon domicile. Que certains journalistes soient venus sur les lieux, c'est fort possible mais ils ne se sont jamais manifestés auprès de moi. Moi-même, je suis retournée sur les lieux, il y a une dizaine d'années. Tout a changé, et si je n'avais pas dans la mémoire cette véritable "impression photographique" de la scène de juin juillet 44, je n'aurais rien pu reconnaître. (Il y a maintenant un terrain de motocross à proximité, tout a été bouleversé)."

"J'avais également été contactée par Jean-Claude BOURRET, qui préparait alors l'un de ses livres. Je lui avais répondu, relaté les faits. Je pourrais tout de même ajouter quelque chose, rapporter des faits qui me sont revenus en mémoire après la parution de l'article, qui n'ont peut-être aucun rapport avec les faits, mais qui sont assez bizarres."

"Quelques années avant, c'est-à-dire dans les 1ères années de la guerre, peut-être en 1942 (les Allemands occupaient Toulon sur Arroux, assez pacifiquement, il faut l'avouer), presque chaque soir, au cours de l'été je pense (car les soirées étaient belles et tièdes), et pendant plusieurs jours d'affilée, le quartier où j'habitais avec mes parents, le "Faubourg" (tout à côté de la petite gare de chemin de fer départemental Etang-Digoin) fut en émoi. En effet, nous pouvions observer une lueur blanchâtre, légèrement brillante (une lune "terne") dans le ciel, approximativement à un point situé nord-ouest. Cette lueur était fixe, parfois semblait s'éteindre un peu, puis se ranimait."

"Inutile de vous dire que chaque soir, c'était le rassemblement de tout le quartier et chacun y allait de ses commentaires et suppositions... bien réduits, il est vrai, à : "des ballons captifs", "un zeppelin" (souvenir d'autres guerres...), des "saucisses" observatrices, alliées ou ennemies... Je sais que de courageux jeunes hommes s'en allèrent, le jour venu, examiner les environs et ne virent jamais rien... A présent, je suis à peu près sûre qu'à vol d'oiseau, l'endroit où nous pouvions voir cet objet lumineux et fixe, se situait à la verticale du lieu où je vis, quelques années plus tard, mon "OVNI". Y avait-il une relation entre ces faits ? Nous observaient-ils déjà, d'en haut, avant de tenter l'atterrissage?"

"Ces faits cessèrent un beau jour, au bout de quelques semaines peut-être, et nous ne revîmes plus jamais "la lune terne" suspendue au-dessus des bois..."

P.S.: François COUTEN nous a communiqué l'adresse exacte ainsi que le téléphone de cette dame qui désire, néanmoins, rester discrète et ne pas communiquer au public ses coordonnées exactes. Cette dame habite "Le Cannet - dép. 06".

[1] Fernand Lagarde, ufologue, avec un talent pour le dessin qui l'a amené à réaliser des illustrations de cas.

[Ref. tg1:] TIMOTHY GOOD:

L'auteur indique qu'au cours de l'été de 1944, Madeleine Arnoux, à 13 ans, cueillait des fruits dans une ferme près du village du Verger, en Saône-et-Loire.

Elle est citée comme disant:

"Je marchais lentement, cherchant des baies dans les buissons, lorsque j'ai aperçu un engin près des arbres, et plusieurs personnes qui se trouvaient à côté. L'engin était de couleur grise, à peu près de la taille d'une voiture."

Tim Good indique que les occupants de l'appareil l'ont fixé sans un mot, qu'elle a pris peur et est rentre à la ferme en courant, en se gardant de raconter son aventure par peur d'être prise pour une menteuse. Elle s'est empressé d'oublier cet épisode et n'en a pris conscience de l'importance de sa rencontre que dans les années 50 lorsqu'elle a entendu parler de "soucoupes volantes."

Elle a déclaré à Fernand Lagarde en 1972 qu'elle était restée persuadée que ce n'était ni des soldats allemands, ni des maquisards. Lagarde a noté avec intérêt qu'elle conservait de l'épisode un souvenir vivace, qu'elle s'était sentie frappée de paralysie, et qu'elle se souvient d'un "vent violent" qui couchait les arbres.

Tim Good précise que la source est "Atterrissage en France en 1944", par Fernand Lagarde, dans Lumière Dans la Nuit, N. 118, juin 1972.

[Ref. mj1:] MICHAEL JORDAN:

L'auteur indique que Jenny Randles écrivait en son livre "Abduction" de 1988 à la page 23:

"Cela s'est produit jour un chaud et orageux en été de 1944. La deuxième guerre mondiale faisait rage autour du village de Le Verger, près de Toulon-sur-Arroux, France, quand une fille de 13 ans, Madeleine Arnoux, a décidé de risquer les nombreux Allemands et combattants de la résistance dans les bois pour aller en vélo chercher des baies. De cette manière elle a été confronté à un objet étrange dans l'herbe, comme une petite voiture mais gris mat de couleurs. Elle a alors noté que de petits hommes tenaient près de lui, de pas plus de trois pieds de haut et habillés de tenues d'une seule pièce brunes. Se sentant désespérément effrayée, elle a essayé de courir mais a été paralysée et a perdu tout sens de temps (le facteur oz une fois de plus). Puis, inexplicablement, l'objet avait disparu et l'emprise dur elle s'est relâchée. Elle s'est sauvée à son village."

[Ref. jg1:] JULIEN GONZALEZ:

L'auteur indique qu'à Toulon-sur-Arroux, Saône-et-Loire, en été 1944, entre 15:00 et 16:00, Madeleine Arnoux, 13 ans à l'époque des faits a vécu une RR3 qu'elle a raconté 26 ans plus tard à la revue Lumières dans la Nuit:

"J'avais alors 13 ans etje me rendais chaque semaine, à bicyclette, dans une ferme située à quelques km, pour y chercher un peu de "ravitaillement". Je suivais donc, au départ de Toulon-sur-Arroux la charmante RD 42, bordée de bois, en direction du hameau dit du "Verger". Peu avant d'y arriver, je mis pied à terre pour cueillir des baies sauvages que je savais trouver là. À cet endroit, un chemin de terre quitte la route et s'enfonce sur la droite à travers bois. J'avançais donc sur ce chemin, lentement, cherchant des fruits. Machinalement je levais la tête... plus loin à quelques centaines de mètres le sentier monte un peu et forme une courbe prononcée sur la droite pour disparaître à la vue dans les bois. Juste à cet endroit"la chose" était arrêtée. Je me souviens qu'il faisait très chaud, orageux et que le ciel était assez couvert".

"Donc, là-bas, quelque chose était arrêté le long du bois et des êtres se tenaient tout près. À présent je pense que l'engin devait être de la taille d'une de nos petites voitures actuelles (genre Volkswagen) de couleur gris métallisé, terne. Je ne me souviens pas d'avoir observé d'ouverture. Les êtres qui se tenaient à côté devaient mesurer moins de l m de haut et étaient vêtus de sortes de combinaisons de couleur brune. Ils ne firent aucun geste dans ma direction et, pour ma part,j'étais figée sur place".

"Combien de temps dura cette observation mutuelle? je ne puis le dire, mais je me souviens de l'atmosphère oppressante, encore aggravée par le temps orageux et de mon impression de ne pouvoir bouger ... Soudain je pus réagir et voulus reprendre mon vélo qui gisait à quelques mètres. Le temps de me baisser et, en relevant la tête pour regarder à nouveau l'étrange apparition, il n'y avait plus rien. Seulement, à cet endroit, les arbres étaient agités par un vent violent. Je n'ai pas songé _à regarder en l'air, où j'aurais sans doute pu encore apercevoir l'engin qui s'envolait".

"J'étais terrifiée et je m'en fus en toute hâte à la ferme où bien entendu je ne parlai de rien! Je n'en parlai pas davantage chez moi en rentrant, car je me doutais bien qu'on me traiterait de menteuse et d'affabulatrice ! Longtemps je pensai à l'étrange rencontre et puis je l'oubliai ... II a fallu que l'on commence à parler des "soucoupes volantes" pour que je fasse le rapprochement et que je pense que j'avais sans doute vu là un de ces mystérieux OVNI".

"Après tant d'années l'image est encore très nette dans ma mémoire et je sais bien que je n'ai pas rêvé et que ce que j'ai vu dans les bois ce jour-là n'était rien de "connu". Il ne pouvait s'agir d'aucuns véhicules de l'époque, d'ailleurs assez rares, pour que je l'identifie à coup sûr. L'endroit de la rencontre était désert, le chemin mène dans les bois, les fermes les plus proches sont à 1 km. Nous étions en 1944, les maquisards étaient nombreux dans la région, mais il ne pouvait s'agir d'aucun d'entre eux. Pas plus que de soldats allemands, et sans doute les uns ou les autres m'auraient interpellée. Il faut donc bien penser que j'ai assisté là à l'une des premières visites d'OVNI".

L'auteur indique que les sources sont "Lumières dans la Nuit, n° 118, pages 20-21"; "Michel Figuct et Jean-Louis Ruchon, OVNI: le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France, pages 47-48"; "Michel Bougard, La Chronique des OVNI, pages 267-268."

Points à considérer:

Je ne crois pas très probable que Madeleine Arnoux a vu n'importe quoi de plus étrange que quelque véhicule et des gens. Voici pourquoi.

D'abord il est clair de par sa lettre que c'était seulement après avoir découvert le sujet des OVNIS qu'elle a rapporté son expérience. C'était 28 ans après qu'elle se soit produit. Un témoin ne peut pas être blâmé à ce sujet, cependant, dans ce cas-ci, il est plutôt inquiétant de lire qu'elle a considéré qu'elle aurait "sans doute" vu l'OVNI partant dans le ciel si elle avait regardé en l'air. C'est un signal fort qu'elle veut croire que c'était un OVNI et a quitté le terrain de la description neutre.

En second lieu, il est clair qu'à aucun moment la chose n'a été vu atterrissant ou décollant ou volant. Elle a seulement été vue sur le col dans le chemin. LDLN n'aurait pas du titrer ceci un "atterrissage" du tout.

Troisièmement, le vent qui a agité les arbres peut être interprété comme du vent provoqué par l'OVNI décollant; cependant, non seulement aucun décollage de l'OVNI n'a été vu, mais également, la météo, bien que seulement partiellement décrite, est décrite comme orageuse. Alors, quelques rafales soudaines de vent dans des arbres ne demandent pas qu'un OVNI décolle.

Quatrièmement, les êtres tout comme l'engin ne sont pratiquement pas décrits. Un simple croquis aurait pourtant probablement suffit à indiquer ou rejeter l'idée qu'il s'agirait d'un engin étrange ou l'idée d'un certain véhicule ordinaire, mais il n'y a aucun croquis, et les ufologues de LDLN n'ont pas semblé en demander un ou demander une meilleure description. Fondamentalement, c'est là seulement la lettre d'une lectrice, pas un cas enquêté.

Cinquièmement, quand elle a fait l'observation, elle avait seulement 13 ans. C'est un âge auquel des impressions fortes peuvent se produire facilement, particulièrement lors d'une errance dans la campagne dans un secteur isolé. La présence des allemands, la présence des maquisards, la probable activité interdite de chercher du ravitaillement à la ferme, ceci ne peut qu'avoir comme conséquence une ambiance de peur si une certaine rencontre se produit.

Sixièmement, il y a une apparence de ce que l'appareil et ces gens avaient "disparus." Mais nous devons nous rappeler qu'il est dit qu'ils sont sur une partie du chemin qui se trouve juste à un virage brusque qui cache le reste du chemin dans la forêt. Ainsi un véhicule démarrant là aurait très rapidement "disparu"... de la vue. On pourrait vouloir argumenter que la disparition avait eu lieu dans "un temps trop bref", mais il n'y a réellement aucune information de durée, sauf que le témoin a marché quelques mètres, s'est penchée pour ramasser la bicyclette, et à un certain point a de nouveau regardé vers le haut. Ceci pourrait être le temps qu'il a fallu à un véhicule et des gens pour marcher également quelques mètres qui les rendraient "invisibles" par leur entrée dans la portion proche du chemin qui est cachée à l'intérieur de la forêt. En outre, le témoin déclare qu'elle n'a pas de souvenir de la durée d'observation, indiquant que ses souvenirs sur la durée n'existent simplement pas.

Et finalement, le point qui est le plus important pour moi: Mme Arnoux a dit que l'objet et les êtres étaient à plusieurs centaines de mètres d'elle! C'est une distance d'observation très importante, et je défie quiconque de regarder des véhicule et des gens à plusieurs centaines de mètres et de m'expliquer comment mesurer que les gens font 1 mètre ou 2 mètres de haut, ou comment être sûr que les caractéristique d'un certain véhicule ne sont "rien de connu." Si l'observateur a seulement 13 ans, à un moment où le véhicule pourrait être un certain véhicule pas si ordinaire que cela tel qu'un véhicule semi-chenillé ou blindé militaire, qu'y aurait-il de stupéfiant à l'idée qu'il n'y a pas là un "bon" cas d'extraterrestres et de leur vaisseau spatial ici?

Ci-dessus: Est-ce qu'une fillette de 13 ans pourrait être trompée par l'un de tels véhicules qu'elle a vu à plusieurs
centaines de mètres, et que 30 ans après, après avoir lu des choses sur les OVNIS, pourrait en être venue à
l'idée qu'elle devait avoir vu un OVNI? Je pense que c'est possible.

Liste de problèmes:

Id: Sujet: Sévérité: Noté le: Soulevé par: Noté par: Description: Proposition: Statut:
1 Données Grave 30 juin 2007 Patrick Gross Patrick Gross Aide nécessaire. Ouvert.

Evaluation:

Visiteurs extraterrestres ou confusion. Données insuffisantes.

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Histoire du document:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers: Aucun
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 30 juin 2007 Création, [ma1], [ld1], [mb1], [fr1], [tg1].
1.0 Patrick Gross 30 juin 2007 Première publication.
1.1 Patrick Gross 7 juillet 2008 Addition, [mj1].
1.2 Patrick Gross 21 octobre 2009 Addition, [fc1].
1.3 Patrick Gross 10 août 2018 Addition, [jg1].

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Cette page a été mise à jour le 10 août 2018.