Ce cas aurait eu deux témoins, des résistants corses, décédés depuis. Ces hommes avaient d'excellentes raisons de redouter tout contact non désiré avec les Allemands, l'une des sources précisait qu'ils étaient recherchés par la Gestapo.
La rencontre a probablement eu lieu après septembre 1943 selon une source, en octobre 1943 selon une autre source, alors que les Italiens présents sur l'île avaient changé de camp, combattant désormais aux côtés des Alliés, ce pour quoi les allemands étaient intervenus dans l'île. Le jour exact et l'heure exacte ne sont pas connus.
Les deux hommes venaient de Saint-Florent, sur une à moto équipée de deux selles, et venaient de passer le col de Teghime, descendant à vive allure la route en lacets alors très mal entretenue qui mène vers Bastia.
L'une des versions dit que lorsqu'ils ont abordé un virage en bordure d'un profond ravin, ils ont vu sur le talus qui surplombe la route, posé au sol, un engin lenticulaire "brillant comme de l'aluminium poli" ressemblant à deux assiettes accolées bord à bord.
En bordure de la route, se tenaient deux êtres de haute taille, blonds aux cheveux courts, d'apparence humaine, qui les regardaient arriver. Ils portaient une large ceinture sombre munie d'une boucle volumineuse.
Surpris le pilote de la moto a freiné brutalement et la moto a dérapé. Les deux êtres inconnus ont regagné précipitamment leur engin qui s'est met à tourner sur lui-même, puis s'est incliné sur sa tranche et a filé en direction de la mer dans un silence total.
Comme ils ont cru avoir eu affaire à un engin militaire allemand, les deux hommes avaient aussitôt confié leur aventure à leurs supérieurs. Leur récit aurait été recueilli par un certain J.-C. Dufour en 1974 auprès d'un certain Jean-Baptiste L. qui avait 30 ans en 1943 et est décédé depuis, qui avait travaillé pour les Renseignements Généraux après la guerre, et était un correspondant de longue date de l'ufologue Jean Sider, à qui il avait communiqué le récit dans une lettre datée du 16 novembre 2000.
L'autre version disponible est différente. Il est dit qu'ils ont soudain vu devant eux, sur la route, deux individus de grande taille, blonds à cheveux courts, "Des Allemands!" Les deux résistants ont aussitôt décidé de faire demi-tour, bien que la tenue des deux personnages n'était pas celle de l'occupant: des combinaisons argentées, brillantes "comme du papier à chocolat", avec des ceintures assez larges, et des cols serrés autour du cou. Ils ne portaient apparemment pas d'armes.
C'est en faisant laborieusement ce demi-tour qu'ils ont vu que les supposés Allemands escaladaient avec une surprenante agilité le talus pierreux qui bordait la route, disparaissant aussitôt derrière. Alors, ils ont entendu un bruit assez léger, une sorte de chuintement, et ont vu, d'abord dans le rétroviseur de la moto, un objet discoïdal, d'aspect métallique, qui s'élevait puis s'est éloigné vers le nord-est, en direction du Golfe de Gênes.
Peu après, les deux hommes auraient raconté l'incident à leur chef de réseau, qui ne les a pas écouté, disant qu'étant donné les circonstances, il avait autre chose à faire.
Toujours selon cette deuxième version, un des témoins a raconté l'aventure à un certain Jean-Claude Dufour, en 1974.
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[Ref. jg1:] JULIEN GONZALEZ:
L'auteur indique qu'au col de Teghime, en Corse, en octobre 1943, à un jour exact et une heure exacte inconnus, deux hommes, insulaires, décédés depuis, roulaient à moto, le second dans le tansad ["Tandem Saddle", deuxième selle de la moto placée sur le porte-bagage], en direction de Bastia.
Quand ils ont abordé à vive allure un virage en bordure d'un profond ravin, ils ont aperçu sur le talus qui surplombe la route, posé au sol, un engin lenticulaire "brillant comme de l'aluminium poli" ressemblant à deux assiettes accolées bord à bord.
En bordure de la route, se tenaient deux êtres de haute taille, blonds aux cheveux courts, d'apparence humaine, qui les regardaient arriver. Ils portaient une large ceinture sombre munie d'une boucle volumineuse.
Surpris et passablement effrayés, car les deux hommes étaient des résistants recherchés par la Gestapo, le pilote a freiné brutalement et le véhicule a dérapé.
Les deux êtres inconnus ont regagné précipitamment leur engin qui s'est met à tourner sur lui-même, puis s'est incliné sur sa tranche et a filé en direction de la mer dans un silence total.
Julien Gonzalez note que la Corse était alors sous occupation allemande, les alliés italiens ayant été jugés incapables du maintien de l'ordre après le soulèvement de Bastia début septembre. Comme ils ont cru avoir eu affaire à un engin militaire allemand, les deux hommes avaient aussitôt confié leur aventure à leurs supérieurs.
Il indique que le récit a été recueilli par J.-C. Dufour en 1974 auprès d'un certain Jean-Baptiste L. qui avait 30 ans en 1943 et est décédé depuis, il avait travaillé pour les Renseignements Généraux après la guerre, et était un correspondant de longue date de l'ufologue Jean Sider, à qui il avait communiqué le récit dans une lettre datée du 16 novembre 2000.
L'auteur indique que la source est "Ufomania Magazine, n° 58, mars 2009, page 35."
[Ref. jm1:] JOEL MESNARD:
L'auteur indique que l'année 1943 est marquée en France par une RR3 comportant deux témoins, dont l'un a raconté l'aventure à Jean-Claude Dufour, en 1974. Cet homme et un de ses camarades étaient des résistants corses, qui avaient d'excellentes raisons de redouter tout contact non désiré avec les Allemands.
Mesnard indique que cela s'est probablement passé après septembre 1943, puisque les Italiens présents sur l'île avaient changé de camp, et combattaient désormais aux côtés des Alliés.
Les deux hommes venaient de Saint-Florent, à moto, et venaient de passer le col de Teghime, descendant la route en lacets alors très mal entretenue qui mène vers Bastia.
Ils ont soudain vu devant eux, sur la route, deux individus de grande taille, blonds à cheveux courts, "Des Allemands!" Les deux résistants ont aussitôt décidé de faire demi-tour, bien que la tenue des deux personnages n'était pas celle de l'occupant: des combinaisons argentées, brillantes "comme du papier à chocolat", avec des ceintures assez larges, et des cols serrés autour du cou. Ils ne portaient apparemment pas d'armes.
Tout en faisant laborieusement demi-tour, les deux Corses ont vu que les supposés Allemands escaladaient avec une surprenante agilité le talus pierreux qui bordait la route, pour disparaître aussitôt derrière. C'est alors qu'ils ont entendu un bruit assez léger, une sorte de chuintement, et ont vu, d'abord dans le rétroviseur de la moto, un objet discoïdal, d'aspect métallique, qui s'élevait et s'éloigna vers le nord-est, en direction du Golfe de Gênes.
Peu après, les deux hommes ont raconté l'incident à leur chef de réseau, qui ne les a pas écoutés, disant qu'étant donné les circonstances, il avait autre chose à faire.
J'exclus une méprise. Les allemands, ni personne d'autre, n'avaient d'engin tel que décrit, et capable de décoller depuis les pentes ou la route du col de Teghime en Corse. Mais le problème est la crédibilité de l'histoire.
On ne peut pas manquer de noter les contradictions dans le déroulement des événements dans les deux versions qui me sont disponibles. La crédibilité de l'histoire n'a pas grand chose pour être défendue.
Ayant reçu la lettre rapportant l'affaire en 2000, Jean Sider n'a curieusement pas inclu ce cas son livre "Les 'Extraterrestres' Avant les Soucoupes Volantes" de 2007, lequel recense justement de tels récits. Pourquoi? Est-ce un simple oubli?
L'Italie avait violé l'accord passé avec le maréchal Pétain lors de l'armistice du 24 juin 1940, et envahi la Corse, sensée être en "zone libre" avec près de 85 000 soldats. Les résistants corses ont mené une insurrection contre les Italiens en juin et juillet 1943 mais la répression par les Italiens a été terrible, menée par leur police politique et les "Chemises Noires". L'Italie signe l'armistice avec les alliés le 8 septembre 1943. Les 80 000 hommes des troupes d'occupation italiennes en Corse ont eu l'ordre de considérer les Allemands, qui étaient essentiellement au Sud de l'ile, comme des ennemis. le 9 septembre 1943, les résistants corses et les soldats italiens attaquent les troupes allemandes. Le 11 septembre, le général Giraud envoie 109 hommes du 1er bataillon parachutiste de choc, débarqués de nuit en sous-marin dans le port d'Ajaccio. Le 14 septembre, 6600 soldats de la 4e division marocaine de montagne sont débarqués à Ajaccio. Les troupes italiennes de la division d'infanterie Frioul avec la participation des troupes coloniales marocaines prennent le col de Teghime le 3 octobre 1943. Les 3 au 4 octobre 1943, les derniers Allemands évacuent Bastia, le 5 octobre, la Corse est le premier département français libéré. Faute de date claire pour la rencontre avec la soucoupe, les éléments historiques ne permettent ni de démentir ni de confirmer quoi que ce soit.
Id: | Sujet: | Sévérité: | Noté le: | Soulevé par: | Noté par: | Description: | Proposition: | Statut: |
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1 | Données | Grave | 10 août 2018 | Patrick Gross | Patrick Gross | Source primaire manquante. | Aide nécessaire. | Ouvert. |
2 | Données | Grave | 10 août 2018 | Patrick Gross | Patrick Gross | Source secondaire UFOMANIA 58 manquante. | Aide nécessaire. | Ouvert. |
Probable canular.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
Auteur principal: | Patrick Gross |
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Contributeurs: | Aucun |
Reviewers: | Aucun |
Editeur: | Patrick Gross |
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 10 août 2018 | Création, [jg1], [jm1]. |
1.0 | Patrick Gross | 10 août 2018 | Première publication. |