Le Dr Michael Swords, ufologue des Etats-Unis qui s'intéresse aux "abductions", a écrit en 2004 un article sur les manquements du projet "Condon", mandaté par l'US Air Force pour trouver une solution au problème des OVNIS.
Dans l'article, il expliqua qu'en mars 1968, le projet Condon avait reçu une lettre d'une femme du Texas qui voulait leur faire part de son expérience et demander de l'aide pour la comprendre. Elle avait lu le livre de John Fuller "Interrupted Journey" sur la rencontre des époux Hills, ce qui l’a amenée à écrire sa lettre. Elle se souvenait de sa propre rencontre clairement en détail, même si cela s'était produit plus de 35 ans plus tôt, et elle souffrait de nervosité et de cauchemars depuis. Son médecin avait récemment dit à sa famille que la détérioration de sa santé semblait exacerbée par un problème grave. Elle a refusé de leur parler de son expérience, cependant, de peur que sa famille ne pense qu'elle "perdait la boule".
Elle a raconté que quand elle était jeune femme, conduisant la voiture familiale dans une région vallonnée isolée vers 10 heures du matin un jour de 1930, elle a pris un virage de la route et est arrivée vers et sous une énorme "chose" posée près de la route.
Elle était à quelques pas, presque sur un côté quand elle s'est arrêtée. Elle a écrit: "C'était d'une sorte de couleur de métal de canon brillant de couleur bronze et en forme de deux assiettes face à face avec un dôme dans la partie supérieure supérieure. Il faisait environ 30 mètres de diamètre, environ 5 mètres d'épaisseur. Il y avait une petite porte et une goulotte tombait vers le sol avec des marches à l'intérieur. L'arrière du vaisseau était posé sur le sol, mais sa pose était renforcée par deux jambes minces avec des plaques rondes sur le sol comme des pieds."
"Il y avait un homme de taille normale; je dirais environ 5 pieds 10 pouces à 6 pieds de haut et environ 165 à 180 livres. Cette personne est venue marcher sur la route pour me rencontrer et m'a forcé à m'arrêter pendant qu'il me parlait. Ou du moins, je pense qu'il a parlé, même si je n'ai pas vu ses lèvres bouger, et qu'il tournait la tête et baissait les yeux."
"Alors qu'il me semblait l'entendre parler, plusieurs autres personnes sont arrivées derrière lui - je dirais 8 à 10. J'ai pris ces personnes pour une troupe de scouts, âgées de 8 à 10 ans, de taille moyenne. Cependant, Lorsqu'ils ont été proches de moi, j'ai vu qu'il y avait une grande différence: ils ressemblaient un peu à des Japonais ou à des Chinois, ils avaient de très grands yeux bridés, de très grosses pommettes et des lèvres très minces. Et ils ne ressemblaient pas à des enfants mais à des adultes. Ils me souriaient mais ne me parlaient pas. J'ai dû sourire car ils se poussaient comme des fous, comme si chacun essayait de se mettre en avant pour mieux voir et ils agissaient comme des enfants le feraient."
"Les vêtements qu'ils portaient m'ont d'abord paru être des uniformes de scouts. Ils étaient de couleur beige. Mais quand ils sont arrivés près de moi, j'ai vu qu'il n'y avait pas de poches, de boutons, de bords, de plis ou de poches. Très proches, nets, jolis. Ils portaient de petites casquettes serrées, coupées comme des casquettes de baseball avec des petits bords étroits. Le plus grand homme était habillé de la même manière. Tout ce monde semblait être un chef scout et sa troupe de scouts."
"Nous avons eu une petite dispute. Il a dit: 'Madame, vous devrez quitter l’autoroute et faire le tour car nous bloquons la route ici.' J'ai dit: "Qu'est-ce que c'est?' en montrant du doigt la chose [la soucoupe]. Il a ignoré cette question et a dit: 'Qu'importe, vous devrez simplement faire le tour. Nous voulons que la route reste dégagée et ouverte et nous ne pouvons pas vous laisser passer. Vous êtes une excellente conductrice et vous pouvez très bien faire cela.'"
"L'homme" lui a ordonné de quitter la route pour prendre un ravin rocheux, puis de remonter une autre colline pour rejoindre la route à une certaine distance.
La femme a déclaré: "J'ai encore discutaillé et j'ai argumenté et je lui ai dit: 'Je ne peux pas descendre cette grosse voiture à travers cette ravine et ces rochers, cela éraflerait ma voiture et je ne pourrais jamais ressortir là-bas en haut, de plus, vous cette autoroute ne vous appartient pas.'"
"Mais d’une manière ou d’une autre, je ne pouvais pas m’en empêcher, et je me suis précipité dans cette ravine et ce canyon."
"Je me suis rendu compte que l'homme marchait le long du bord de la voiture, à mon coude. Je me sentais très en sécurité et j'ai pu faire la traversée et n'avais plus peur. Je me demande pourquoi?"
C'était vers 9h30 ou 10h, et c'était la dernière chose dont la femme se souvenait jusqu'à ce qu'elle retrouve ses sens et se trouve sur le porche chez elle à environ 12 heures ce soir-là. Elle a dit:
"Où je me trouvais, où je suis allé, ce qui m'est arrivé dans ces nombreuses heures, je n'en ai aucune idée. Les voisins avaient parcouru cette zone pendant la journée et ont dit à ma famille qu'ils avaient vu ma voiture garée sur la colline au-delà du canyon. Papa formait une équipe de recherche quand je suis arrivé." Swords note qu'elle avait donc eu plusieurs heures de temps manquant.
"Que j'ai été emmené à bord de cette soucoupe et emmené Dieu sait où, je n'en ai auun doute Mais si cela ne s'est pas passé comme je m'en souviens, alors qu'est-ce qui c'est passé? Je veux tellement le savoir que j'en suis malade. Quelque chose s'est produit - quoi? Je veux connaître la vérité, toute la vérité, peu importe ce que c'était."
Michael Swords explique que la dame s'est proposée pour l'hypnose et la recherche, mais le projet Condon l'a ignorée. Condon a déposé la lettre sous la catégorie "psychologique". Swords remarque: "C'est concevable. Une chose que nous savons: le projet et Ed Condon ne voulaient pas être dérangés. Et une autre chose est au moins à moitié vraie: c'était une vieille dame malade qui demandait de l'aide, mais rien n'a été fait. Cette inaction était un péché d’omission qui ne fait pas honneur à Colorado [le projet Colorado, nom officiel de l’étude Condon]".
Swords a publié dans son article ce dessin fait par la dame:
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[Ref. ms1:] MICHAEL SWORDS:
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[Autres cas] ABDUCTION ROUTIÈRE?En mars 1968, le projet a reçu une lettre d'une femme du Texas qui souhaitait leur faire part de son expérience et demander de l'aide pour la comprendre. Elle avait lu Interrupted Journey, le livre de John Fuller sur la rencontre des Hill, et cela l'avait incitée à écrire. Elle se souvenait de sa propre rencontre clairement et en détail, même si cela s'était produit plus de 35 ans plus tôt, et elle souffrait de nervosité et de cauchemars depuis. Son médecin avait récemment dit à sa famille que la détérioration de sa santé semblait exacerbée par un problème grave. Elle a refusé de leur parler de son expérience, cependant, de peur que sa famille "pense que je perdais la boule". L'expérience telle qu'elle l'a racontée dans sa lettre ressemble étrangement à un enlèvement. Elle avait plusieurs heures de temps manquant. (Dans le récit qui suit, j'ai corrigé l'orthographe et la ponctuation, et j'ai omis les répétitions afin de préServer la fluidité du récit.) L'expérience commence alors que cette jeune femme conduisait la voiture familiale dans une région vallonnée isolée vers 10 heures du matin un jour de 1930: "Je me souviens d'avoir pris un virage sur la route et d'avoir couru vers et sous un énorme "truc" posé près de la route. J'étais à quelques pas, presque sous un côté quand je me suis arrêté. C'était d'une sorte de couleur de canon brillant de couleur bronze et en forme de deux assiettes face à face avec un dôme dans la partie supérieure. Il faisait environ 100 pieds de diamètre, environ 15 pieds d'épaisseur. Il y avait une petite porte élancée et la goulotte laissait tomber le sol avec des marches à l'intérieur. L'arrière du navire reposait sur le sol, mais la descente était renforcée par deux jambes minces avec des plaques rondes sur le sol comme des pieds. Il y avait un homme de taille normale; Je dirais environ 5 pieds 10 pouces à 6 pieds de haut et environ 165 à 180 livres. Cette personne est venue marcher sur la route pour me rencontrer et m'a forcé à m'arrêter pendant qu'il me parlait. Ou, du moins, je pense qu'il a parlé, même si je n'ai pas vu ses lèvres bouger, et il tournait le visage et baissait les yeux. Alors qu'il me semblait l'entendre parler, plusieurs autres personnes sont arrivées derrière lui - je dirais de 8 à 10. J'ai pris ces personnes pour une troupe de scouts, d'environ 8 à 10 ans, de taille moyenne. Cependant, lorsqu'ils ont été près de moi, j'ai vu qu'il y avait une grande différence: ils ressemblaient un peu à des Japonais ou à des Chinois. Ils avaient de très grands yeux bridés, de très grosses pommettes et des lèvres très fines. Et ils ne ressemblaient pas à des enfants mais à des adultes. Ils me sourirent mais ne parlèrent pas. J'ai dû sourire en retour, car ils se poussaient en quelque sorte (des jeux de chevaux), comme di chacun essayait de se mettre en avant pour mieux voir et ils agissaient comme le feraient des enfants. Les vêtements qu'ils portaient, je les ai d'abord pris pour être des uniformes de scouts de couleur beige. Mais quand ils se sont approchés de moi, j'ai vu qu'il n'y avait pas de poches, de boutons, de bords, de plis ou de poches. Très propre, nets et jolis. Ils portaient de petites casquettes serrées coupées comme des casquettes de baseball avec des bords étroits. Le plus grand homme était habillé de la même manière. En apparence, tout le groupe semblait être un chef scout et sa troupe de scouts. Nous avons eu une petit dispute. Il a dit: "Madame, vous devrez quitter l’autoroute et faire le tour car la route est bloquée ici." J'ai dit: "Qu'est-ce que c'est?" en montrant cette chose [la soucoupe]. Il a ignoré cette question et a dit: "Qu'à cela ne tienne, il vous suffira de faire le tour. Nous voulons que la route reste dégagée et ouverte et nous ne pouvons pas vous laisser passer ici. Vous êtes une excellente conductrice et vous pouvez tout faire correctement." (L’homme lui ordonnait de descendre de la route dans un ravin rocheux puis de remonter une autre colline pour rejoindre la route à une certaine distance, voir le croquis du témoin.) J'ai encore discutaillé et argumenté et j'ai dit: "Je ne peux pas descendre cette grosse voiture à travers le ravin et les rochers, ça éraflerait ma voiture et je ne pourrais jamais sortir par le haut, et de plus bous n'êtes pas propriétaire de cette autoroute." Mais d’une manière ou d’une autre, je ne pouvais pas me retenir, et j'ai conduit avec stupéfaction très lentement et avec effroi dans cette ravine et ce canyon accidenté. Je me suis rendu compte que l'homme marchait sur le côté de la voiture, au coude à coude. Je me sentais très en sécurité [à ce moment] et j'ai pu faire la traversée et n’avais plus peur. Je me demande pourquoi? C'était vers 9h30-10h, et c'est la dernière chose dont je me souviens jusqu'à ce que je revienne à moi à ma porte, vers 12h, à environ 15 miles de distance. Où j'étais, où je suis allé, ce qui m'est arrivé ces nombreuses heures, je n'en ai aucune idée. Les voisins avaient parcouru cette zone pendant la journée et [plus tard] ils ont dit à ma famille qu'ils avaient vu ma voiture garée sur la colline au-delà du canyon. Mon père formait une équipe de recherche quand je suis rentrée. Que j'ai été prise à bord de cette soucoupe et emmené Dieu sait où, je n'en ai pas le moindre doute. Mais si cela ne s'est pas passé comme je m'en souviens, alors qu'est-ce que c'était? Je veux tellemt le savoir que j'en suis malade. Quelque chose s'est passé - quoi? Je veux connaître la vérité - toute la vérité, peu importe ce que c'était." La dame s'est alors proposée pour l'hypnose et la recherche, mais le projet l'a ignorée. Condon a déposé la lettre sous la catégorie "psychologique". C'est concevable. Une chose que nous savons: le projet et Ed Condon ne voulaient pas être dérangés. Et une autre chose est au moins à moitié vraie: c'est une vieille femme maladive qui demande de l'aide, mais rien n'a été fait. Cette inaction était un péché d'omission qui ne fera pas honneur à Colorado.
[Légende:] Dessin par une femme du Texas de sa rencontre de 1930. [Autres cas] |
(Les parties entre crochets sont de Michael Swords).
[Ref. js1:] JEAN SIDER:
L'auteur indique qu'en 1930 à minuit il y a eu une RR4 au Texas:
Une jeune fille pilotait la voiture familiale sur une route importante qui traversait un secteur isolé constitué d'une succession de collines escarpées.
En prenant un virage, son véhicule a été obligé de ralentir et s'est retrouvé soudain sous le côté en surplomb d'une énorme structure dont une partie est au-dessus de la route. C'était une construction massive ronde, comme deux assiettes collées bord à bord, brillante et d'une couleur comme le métal des armes à feu.
La conductrice a estimé sa longueur à 100 pieds et son épaisseur ou hauteur à 15 pieds, ce qui correspond à 30 m x 4,5 m. Il y avait une ouverture étroite dans l'engin.
La porte a été rabattue vers le sol et comportait des marches sur sa surface déployée. La structure avait un côté posé directement sur la pente d'une colline et l'autre côté prenait appui sur deux supports munis de larges plaques rondes à leur extrémité. Un occupant en est sorti, un homme de taille normale faisant entre 1,75 m et 1,80 m pour environ quatre-vingt-cinq kilos. Il s'est avancé sur la route et s'est dirigé vers le témoin, l'obligeant à arrêter sa voiture.
Il a adressé la parole à la jeune fille bien qu'elle n'ait pas vu ses lèvres bouger. Pendant ce temps, de huit à dix autres occupants sortaient derrière cet individu, rappelant une troupe de scouts d'une dizaine d'années à cause de leur petite taille. Toutefois, ils avaient des traits pareils à ceux d'Asiatiques adultes. Ils avaient de grands yeux bridés, des pommettes saillantes, et des lèvres fines. Ils portaient des tenues comme les scouts mais sans poches ni boutons, faux plis, liserés, et sur leur tête ils avaient une sorte de casquette comme les joueurs de baseball. L'occupant plus grand étaitt vêtu de la même façon. L'ensemble formait une vague imitation de boy-scouts commandés par un scout adulte, lequel a dit au témoin:
"Madame, il vous faudra faire un détour car nous avons bloqué cette route."
La jeune fille, en désignant la structure, a demandé: - "Qu'est-ce que c'est?"
L'occupant a ignoré la question et a répondu:
- "N'oubliez pas, vous devrez faire un détour. Nous voulons que cette route soit libre et nous ne pouvons pas vous laisser l'emprunter. Vous êtes une très bonne conductrice et vous pouvez très bien faire cela."
Puis il lui a indiqué où elle pouvait quitter la route qu'elle suivait pour prendre un canyon empierré et ensuite grimper sur une autre colline pour rejoindre la même voie quittée, en un autre point situé beaucoup plus loin.
La jeune fille a protesté encore et a dit:
- "Je ne peux pas engager cette grosse voiture dans un canyon rem pli de pierres, cela risque de la mettre en pièces, et je ne pourrais jamais grimper de l'autre côté de la colline. D'ailleurs, vous n'êtes pas le propriétaire de la route où nous nous trouvons!"
Mais l'autre est resté intraitable et elle a dû capituler, et elle a donc suivi à la lettre les indications de l'homme tout en roulant avec prudence à vitesse réduite, finissant par rejoindre la route qu'elle avait dû abandonner.
La jeune fille se souvenait que la rencontre s'était située entre 09:30 et 10:00 du matin, mais quand elle a atteint son domicile, quinze miles soit vingt-quatre kilomètres plus loin, il était presque minuit. Elle n'a gardé aucun souvenir de ces nombreuses heures oubliées, quatorze en gros.
Des voisins qui avaient emprunté la même route peu après elle, lui ont dit par la suite avoir vu sa voiture parquée sur la colline, au-delà du canyon empierré. Enfin, son père ne la voyant pas rentrer avait réuni une équipe de volontaires pour ratisser le secteur. D'après la source de Jean Sider, bien plus tard, à la fin des années 1960, le témoin a demandé l'aide de la "Commission Condon", mais sa requête n'a reçu aucun écho.
Jean Sider indique que sa source est "Michael D. Swords, in International UFO Report, automne 2003".
Jean Sider commente que le rejet par la "Commission Condon" n'est pas étonnant parce qu'elle avait été chargée par l'US Air Force en 1967 de banaliser les observations d'OVNIS. Il ajoute que l'appareil énorme qui bloquait la route et le dialogue avec l'entité sont "deux éléments d'un scénario à la base d'un souvenir écran, un leurre typique aux RR4 aux multiples variantes."
On notera que la dame est malade, stressée. Est-ce cause ou effet de la rencontre alléguée. on ne sait. Mais en ce qui me concerne, l'histoire est bien trop invraisemblable pour être crue, elle est rapportée tardivement, et il n'y a pas eu la moindre enquête ou vérification.
| Id: | Sujet: | Sévérité: | Noté le: | Soulevé par: | Noté par: | Description: | Proposition: | Statut: |
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Psychologique probable.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
| Auteur principal: | Patrick Gross |
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| Contributeurs: | Aucun |
| Reviewers: | Aucun |
| Editeur: | Patrick Gross |
| Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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| 0.1 | Patrick Gross | 29 août 2018 | Création, [ms1], [js1]. |
| 1.0 | Patrick Gross | 29 août 2018 | Première publication. |
