Un étudiant d'Oxford de 23 ans avait raconté l'histoire qui suit à un folkloriste en 1911:
"Quelques semaines avant Noël 1910, à minuit dans une nuit très sombre, moi et un autre jeune homme (qui comme moi avait alors environ vingt trois ans) étions à cheval sur notre chemin vers la maison à Limerick. Quand nous sommes arrivés près de Listowel, nous avons remarqué une lumière à environ un demi mile en avant. D'abord, cela nous a semblé pouvoir n'être rien de plus que la lumière dans quelque maison; mais pendant que nous nous rapprochions d'elle et qu'elle sortait de notre ligne de vision, nous avons vu qu'elle se déplaçait de haut en bas, en avant et en arrière, diminuant jusqu'à la taille d'une étincelle, augmentant ensuite en une flamme lumineuse jaune."
"Avant que nous soyons arrivés à Listowel, nous avons remarqué deux lumières, à environ cent mètres vers notre droite, ressemblant à la lumière vue en premier. Soudainement, chacune de ces lumières a augmenté dans la même sorte de flamme lumineuse jaune, d'environ six pieds de haut par quatre pieds de large. Au milieu de chaque flamme, nous avons vu un être rayonnant ayant une forme humaine. A ce moment les lumières se sont déplacées l'une vers l'autre et sont entrées en contact, sur quoi nous avons vu les deux êtres qui étaient dedans marcher côte à côte. Les corps de ces êtres étaient constitués par un rayonnement pur purement lumineux, blanc comme la lumière du soleil, et beaucoup plus lumineux que la lumière ou le halo jaune les entourant. C'était tellement brillant, comme un halo, autour de leurs têtes, que nous ne pourrions pas distinguer les visages des êtres; nous pouvions seulement distinguer la forme générale de leurs corps; bien que le contour de leurs têtes aient été très clairement évident à cause de ce halo brillant, ce qui était la lumière la plus lumineuse sur eux, a semblé rayonner depuis ou reposer sur la tête de chacun d'eux."
"Pendant que nous nous déplacions, une maison a été interposée entre nous et les lumières, et nous n'avons plus rien vu d'elles. C'était la première fois que nous avions jamais vu de tels phénomènes, et dans notre hâte d'arriver à la maison nous n'avons pas été assez sages pour nous arrêter et faire davantage d'examen. Mais depuis cette nuit, j'ai fréquemment vu, en Irlande et en Angleterre, des lumières semblables avec des êtres spirituels dedans."
"Comme mon compagnon, qui a vu tous ce que j'ai vu des trois premières lumières, j'avais autrefois toujours été un sceptique quant à l'existence des esprits; maintenant je sais qu'il y a un monde spirituel. Mon frère, un médecin, avait été également sceptique jusqu'à ce qu'il ait vu, près de notre maison à Listowel, des lumières semblables contenant des êtres spirituels et il a été obligé d'admettre l'authenticité des phénomènes."
"En quelque pays nous puissions être, je crois que nous sommes pour toujours immergé dans le monde spirituel; mais la plupart d'entre nous ne peut pas le percevoir à cause de la nature grossière de nos corps physiques. Par la méditation et l'entraînement psychique, on peut arriver à voir le monde spirituel et ses êtres. Nous passons dans le royaume spirituel en mourrant et revenons au monde humain à la naissance; et nous continuons à nous réincarner jusqu'à ce que nous ayons surmonté tous les désirs terrestres et appétits mortels. Alors une vie plus élevée est ouverte à notre conscience et nous cessons d'être humains; nous devenons des êtres divins."
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[Ref. ew1:] W. Y. EVANS-WENTZ:
Le folkloriste avait noté dans un de ses livres sur les mythes des fées et farfadets:
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D'un autre de mes camarades étudiants à Oxford, un Irlandais natif du comté de Kerry, je dois la preuve suivante... "Quelques semaines avant Noël 1910, à minuit dans une nuit très sombre, moi et un autre jeune homme (qui comme moi avait alors environ vingt trois ans) étions à cheval sur notre chemin vers la maison à Limerick. Quand nous sommes arrivés près de Listowel, nous avons remarqué une lumière à environ un demi mile en avant. D'abord, cela nous a semblé pouvoir n'être rien de plus que la lumière dans quelque maison; mais pendant que nous nous rapprochions d'elle et qu'elle sortait de notre ligne de vision, nous avons vu qu'elle se déplaçait de haut en bas, en avant et en arrière, diminuant jusqu'à la taille d'une étincelle, augmentant ensuite en une flamme lumineuse jaune." "Avant que nous soyons arrivés à Listowel, nous avons remarqué deux lumières, à environ cent mètres vers notre droite, ressemblant à la lumière vue en premier. Soudainement, chacune de ces lumières a augmenté dans la même sorte de flamme lumineuse jaune, d'environ six pieds de haut par quatre pieds de large. Au milieu de chaque flamme, nous avons vu un être rayonnant ayant une forme humaine. A ce moment les lumières se sont déplacées l'une vers l'autre et sont entrées en contact, sur quoi nous avons vu les deux êtres qui étaient dedans marcher côte à côte. Les corps de ces êtres étaient constitués par un rayonnement pur purement lumineux, blanc comme la lumière du soleil, et beaucoup plus lumineux que la lumière ou le halo jaune les entourant. C'était tellement brillant, comme un halo, autour de leurs têtes, que nous ne pourrions pas distinguer les visages des êtres; nous pouvions seulement distinguer la forme générale de leurs corps; bien que le contour de leurs têtes aient été très clairement évident à cause de ce halo brillant, ce qui était la lumière la plus lumineuse sur eux, a semblé rayonner depuis ou reposer sur la tête de chacun d'eux." "Pendant que nous nous déplacions, une maison a été interposée entre nous et les lumières, et nous n'avons plus rien vu d'elles. C'était la première fois que nous avions jamais vu de tels phénomènes, et dans notre hâte d'arriver à la maison nous n'avons pas été assez sages pour nous arrêter et faire davantage d'examen. Mais depuis cette nuit, j'ai fréquemment vu, en Irlande et en Angleterre, des lumières semblables avec des êtres spirituels dedans." (Cf. pp. 60 ff., 77, 133, 155, 215, 483.) Réalité du monde spirituel "Comme mon compagnon, qui a vu tous ce que j'ai vu des trois premières lumières, j'avais autrefois toujours été un sceptique quant à l'existence des esprits; maintenant je sais qu'il y a un monde spirituel. Mon frère, un médecin, avait été également sceptique jusqu'à ce qu'il ait vu, près de notre maison à Listowel, des lumières semblables contenant des êtres spirituels et il a été obligé d'admettre l'authenticité des phénomènes." "En quelque pays nous puissions être, je crois que nous sommes pour toujours immergé dans le monde spirituel; mais la plupart d'entre nous ne peut pas le percevoir à cause de la nature grossière de nos corps physiques. Par la méditation et l'entraînement psychique, on peut arriver à voir le monde spirituel et ses êtres. Nous passons dans le royaume spirituel en mourrant et revenons au monde humain à la naissance; et nous continuons à nous réincarner jusqu'à ce que nous ayons surmonté tous les désirs terrestres et appétits mortels. Alors une vie plus élevée est ouverte à notre conscience et nous cessons d'être humains; nous devenons des êtres divins." (Enregistré à Oxford, Angleterre, le 12 août 1911.) |
[Ref. cc1:] JEROME CLARK ET LOREN COLEMAN:
Les auteurs citent le rapport suivant, indiquant qu'un étudiant d'Oxford a narré cette histoire à son professeur, le folkloriste W. Y. Evans-Wentz.
Quelques semaines avant la noël de 1910, à minuit une nuit très sombre, cet étudiant et un autre jeune homme qui comme lui devait alors avoir environ 23 ans, étaient à cheval sur leur chemin vers leur domicile de Limerick. Quand ils étaient près de Listowel, ils ont remarqué une lumière à environ un demi-mile en avant d'eux. D'abord elle a semblé n'être pas plus qu'une lumière dans quelque maison, mais tandis qu'ils s'en sont rapprochés et qu'elle sortait de leur ligne de vision directe, ils ont vu qu'elle se déplaçait de haut en bas, d'avant en arrière, diminuant jusqu'à la taille d'une étincelle, augmentant ensuite en une flamme brillante jaune. Avant qu'ils soient parvenus à Listowel, ils ont remarqué deux lumières, à environ cent yards vers leur droite, ressemblant à la lumière vue initialement. Soudainement, chacune de ces lumières a augmenté en une même sorte de flamme brillante jaune, d'environ six pieds de haut par quatre pieds de large. Au milieu de chaque flamme, ils ont vu un "être radiant ayant une forme humaine." A ce moment, les lumières se sont déplacées l'une vers l'autre et le contact a été établi, sur quoi les deux êtres à l'intérieur ont été vus marchant côte à côte. Les corps des êtres étaient formés d'une radiance lumineuse éblouissante, comme le soleil, beaucoup plus brillant que la lumière jaune ou l'aura qui les entourait. La brillance autour de leurs têtes, comme un halo, était telle qu'ils n'ont pas pu distinguer la mine de ces êtres mais seulement leur contour général. Cependant leurs têtes étaient très clairement soulignées par cette brillance qui était comme un halo, qui semblait rayonner depuis ou vers leurs têtes. Alors que les étudiants progressaient, une maison s'est interposée entre eux et les lumières et ils ne les voyaient plus. C'était la première fois qu'ils ont vu de tels phénomènes, et dans leur hâte de rentrer chez eux ils n'ont pas eu la sagesse de s'arrêter et de mieux l'examiner. Mais l'étudiant qui rédige le rapport indique que depuis cette nuit-là, il a fréquemment vu en Irlande et en Angleterre, des lumières semblables avec des êtres spirituels dedans.
[Ref. ph1:] PATRICK HARPUR:
L'auteur indique qu'Evans-Wentz rend compte à la page 83 de son livre The Fairy-Faith in Celtic Countries, qu'en 1910, à Listowel dans le comté de Kerry, Irlande, au milieu de la nuit, un étudiant d'Oxford était à cheval avec un ami vers leur maison de Limerick, et en arrivant vers Listowel ils ont vu une lumière à 800 mètres d'eux, dont ils ont d'abord pensé que c'était une lumière d'une maison, mais quand ils sont arrivés plus près ils ont remarqué qu'elle a disparu. Puis elle est revenue en bougeant de haut et en bas, en avant et en arrière, est devenue plus petite jusqu'à la taille d'une étincelle puis plus grande, comme une flamme jaune brillante. Deux lumières à 100 mètres sont apparues sur leur droite, et au milieu de chacun des deux, une forme humaine lumineuse et rayonnante a été vue. Les lumières se sont déplacées l'une vers l'autre et se sont réunies, et les deux personnages ont marché côte à côte. La lumière qu'ils rayonnaient était trop brillante, de sorte que leurs visages n'aient pas pu être distingués.
[Ref. ar1:] ALBERT ROSALES:
Albert Rosales indique que selon "Earth Lights" par Paul Deveraux, au milieu de décembre 1910, près de Listowel, comté de Kerry, Irlande, à environ minuit, deux hommes ont remarqué une lumière à environ un mille en avant d'eux. Ils ont pensé d'abord que c'était simplement une lumière dans une maison, mais en arrivant plus près, ils l'ont vue se déplacer de haut et en bas, en avant et en arrière, diminuer jusqu'à être une étincelle, augmenter alors en une flamme lumineuse jaune. Avant qu'ils soient arrivés à Listowel, ils sont parvenus à distinguer deux lumières, qui ont soudain grandi en feuillets de lumière jaune d'environ six pieds de haut par quatre pieds. Ils ont vu un être radiant ayant forme humaine" au milieu de chaque lumière, voyant seulement la forme générale de ces êtres. Les lumières se sont rejointes de sorte que les êtres aient pu être vus côte à côte dans l'illumination brillante. Une maison s'est interposée entre les voyageurs qui se déplaçaient toujours et les lumières, et ils n'ont plus pu les voir.
[Ref. pr1:] PETER ROGERSON:
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Décembre 1910 - 2355 hrs LISTOWEL (LIMERICK : IRLANDE) Deux hommes âgés de 23 ans rentraient chez eux depuis Limerick Town, quand, près de Listowel, ils ont vu une lumière à moins de 2,5 km en avant. Au début, ils pensaient que c'était une lumière dans une maison, mais à mesure qu'ils approchaient et que c'est passé hors de la ligne de vision directe, ils ont vu qu'il se déplaçait de haut en bas, en diminuant et en expansion. Avant d'arriver à Listowel ils ont rencontré deux lumières, semblables à la première, à environ 100m à leur droite. Ces lumières ont grandies avec un flash lumineux jaune, devenant de 1,8 m 1,2 m de large. Au milieu de chaque lumière était un "être radieux ayant forme humaine". Les deux lumières sont entrées en contact et les êtres étaient désormais marchant côte à côte. Leurs corps dégageait une lumière brillante comme le soleil, la lumière sur leur tête étant si brillante qu'aucune caractéristiques n'ont pu être discernées. Quand une maison s'est interposée entre les témoins et les lumières, celle-ci ont été perdus de vue. Le témoin principal, diplômé de l'Université d'Oxford a plus tard souvent vu d'autres êtres semblables, qu'il considérait comme la preuve d'un royaume spirituel. Clark et Coleman 1975 p19 citant Evans-Wentz Fairy Faith in the Celtic Countries. |
Quand le folkloriste et anthropologue Walter Yeeling Evans-Wentz a rassemblé des histoires de conte de fées dans le 1900's, il n'a pas du tout impliqué qu'il allait dire si ces histoires sont "vraies" ou "non vraies". Il n'a pas étudié les déclarations dans le sens moderne de la pratique ufologique actuelle ou un récit devrait être faire l'objet d'une enquête ufologique et non pas être simplement enregistré comme factuelle ou, réciproquement, fausse. La thèse centrale de son travail n'était pas d'établir si les fées existent réellement ou non, c'était que la "Foi celtique dans les Fées" ("the celtic Fairy-faith") est une partie d'un animisme présent à l'échelle mondiale. En son chapitre final, il offre un certain nombre d'avis de l'époque concernant les fées. Cependant sa propre conclusion est un puzzle inextricable:
"Par conséquent... la religion populaire des peuples celtiques ne peut pas être expliquée et écartée par aucune des lois scientifiques connues, elle doit demeurer en l'état, et la Théorie Psychologique de la Nature et de l'Origine de la Croyance dans les Fées dans les pays celtiques est a considérer comme hypothétiquement établie aux yeux de la Science. Par conséquent nous devons cesser de considérer le terme fée comme étant toujours un synonyme pour quelque chose de fantaisiste, non-vrai, absurde. Nous devons également cesser de penser à la Foi en les Fées ("Fairy-Faith") comme n'étant rien de plus qu'un tissu de croyance sans fondement. En bref, l'esprit ordinaire non-Celtique doit se rajuster à un nouvel ensemble de phénomènes que par ignorance de sa partie il a été satisfait de négliger, et de traiter par le ridicule et le mépris comme autant de 'superstition' dépassées."
Quoi que puisse signifier l'opinion exprimée par Evans-Wentz, une école de pensée en ufologie s'engage dans la voie selon laquelle il convient de considérer que de tels comptes-rendus comme ceux de faits établis, qui démontrent une certaine thèse.
Mais d'abord, il doit être mentionné qu'une école de pensée est que de tels comptes-rendus ne sont pas ceux de faits établis, et que par conséquent, les rapports modernes d'observations d'OVNIS n'en sont pas non plus, et sont des inventions. L'idée est que quelque chose qui est classifié de façon ou d'autre comme "hors de l'ordinaire" et qui ne peut pas être expliqué comme une erreur d'interprétation honnête de quelque chose classifié comme "ordinaire" est nécessairement un argument pour considérer que toute chose "hors de l'ordinaire" doit être interprété comme "un compte de fée", que ce soit effectivement un comte de fée ou que ce soit un rapport d'observation d'OVNI moderne. Fondamentalement, l'argument est que puisque les gens ont cru aux fées dans le passé et ont composé de telles histoires, les gens rapportant des OVNIS inventent leur rapport, au moins ceux qui ne sont pas des erreurs honnêtes.
L'autre telle thèse née des récits anciens "de fées" est celle puisque les gens ont vu des choses "anormales" dans le passé, un rapport d'observation d'OVNI n'est rien d'autre qu'un équivalent moderne d'un conte de fées, mais dans le sens que les fées doivent avoir existé, et les rapports d'OVNI sont eux aussi une partie d'un phénomène général qui a comme résultats que les gens voient des choses qui n'ont aucune explication banale. Fondamentalement, cette vue a comme aboutissement des notions telle que " a) parce que dans le passé des gens ont affirmé avoir vu des fées, et parce que de nos jours des gens affirment voir des OVNIS, il existe un phénomène empirique authentique de personnes voyant vraiment des choses hors de l'ordinaire. b) parce que c'est seulement de nos jours que les gens interprètent leurs observations d'OVNIS en termes de visiteurs extraterrestres, tandis que dans le passé ils les rapportaient comme par exemple des rencontres avec des fées ou des esprits, alors, tous cela est erronés, ce qu'ils voient n'est ni fée ni visiteurs extraterrestres mais autre chose, qui est réel et "inconnu" au sens strict. Des variantes de la thèse ne concluent pas à cet "inconnu": certains arguent du fait que cet "inconnu" est le paranormal, défini comme la classe des phénomènes qui consistent en toutes les choses qui sont hors de l'ordinaire. Certains argumentent que cet "inconnu" sont des démons, ou des fantômes, ou quelques peuple de lutins vivant réellement à côté de l'humanité en un certain "monde parallèle" ou "d'autres dimensions." Certains arguent du fait que les fées existent et que les occupants modernes d'UFO sont des fées, alors que d'autres au contraire arguent du fait que les extraterrestres nous rendent visite et que les contes de fées sont des interprétations passées incorrectes de visiteurs extraterrestres.
Mais si on accepte que, ufologiquement parlant, un rapport d'observation a seulement la valeur qui est indiquée par les évidences de sa véracité, toutes ces vues s'effondrent. Qu'avons-nous vraiment ici, du point de vue d'une perspective ufologique moderne?
Nous n'avons aucune évidence. Nous avons seulement un témoin unique. Quelques commentaires sur ce cas indiquent qu'il y avait deux témoins, l'étudiant et son ami, mais ceci ne fait en réalité qu'un seul, car nous avons seulement un témoin assurant simplement qu'il était avec un ami. Nulle part, cet ami n'est entendu.
Le seul et unique témoin est une personne, avec un système de croyance. Dans l'ufologie moderne, on traiterait du système de croyance du témoin. Un enquêteur entendant un récit étrange au sujet d'une observation d'OVNI voudrait apprendre quel est le système de croyance du témoin. Il "vérifierait ses lectures"; le témoin est-il "imbibé de littérature soucoupique", selon l'expression, ou bien rapporte-t-il juste sobrement ce qu'il pourrait avoir vu? A quel distance ou proximité est-il d'un profil d'observateur qui serait de façon ou d'autre "neutre"? Dans cette histoire, nous avons un témoin qui croit en un monde peuplé d'êtres spirituels. Il croit en la réincarnation. Ce n'est peut-être aucunement assez pour rejeter son histoire: après tout, de nos jours, il y a les gens acceptant que nous ne sont pas seuls dans l'univers, qui acceptent de considérer que certains rapports d'observations d'OVNIS pourraient être ou sont ceux de visiteurs extraterrestres, et pourquoi cette classe de personnes ne verrait pas de visiteurs extraterrestres, pourquoi voir des visiteurs extraterrestres serait-il réservé exclusivement à ces gens qui sont convaincus de leur inexistence? Mais pourtant, chaque ufologue sensé conviendrait probablement que le témoin dans ce cas-ci ne montre pas exactement le profil d'un "non-croyant" neutre. Un indice flagrant de ce que la plupart des chercheurs "sentent" réellement cela est que la plupart d'entre eux, quand ils citent le rapport, ne reproduisent pas la partie dans laquelle le témoin expose ses vues sur des êtres spirituels et la réincarnation et l'accession à la divinité en suivant une formation spirituelle. Pourquoi omettre cette partie de l'histoire, si ce n'est parce que ceux qui l'omettent estiment que cela "présente mal"?
Un autre trait des témoins que les ufologues modernes examinent est celui des répétitions des observations.
En effet, les ufologues sensés semblent se rendre compte que quand un témoin d'OVNI voit des OVNIS ici et là et partout, cela n'est pas, d'une façon ou d'une autre, très bon en termes de crédibilité. En effet, la plupart des rapports d'observations d'OVNIS les plus justifiés par des évidences prouvent que les mêmes personnes ne voit pas généralement des OVNIS partout toute leur vie. Ces "meilleurs rapports" au contraire sont de témoin qui n'avaient pas vu "quoi que ce soit de pareil avant ou depuis." Et l'histoire de rapports d'OVNIS est réciproquement riche en affirmations de "contactés", des gens qui voient beaucoup d'OVNIS, quoique sans que la moindre évidence ou corroboration de ces nombreuses observations ne viennent corroborer ou renforcer leurs affirmations.
Il est peut-être approprié de noter que ce témoin ne relate pas simplement un unique épisode étrange, mais affirme "depuis cette nuit j'ai fréquemment vu, en Irlande et en Angleterre, les lumières semblables avec des êtres spirituels dedans"; pour employer le vocabulaire UFO-sceptique, il est un "répéteur" ("repeater").
Et là encore, si j'ai tort de suivre une telle ligne de pensée, tort de trouver peu rassurant en terme de véracité qu'un témoin voit des "choses" partout, pourquoi donc la plupart des auteurs citant cette histoire occultent totalement la partie du rapport par lequel l'étudiant dit qu'il voit des "lumières avec les êtres spirituels dedans", "fréquemment", "en Irlande et en Angleterre"? Ne se pourrait-il pas que cette omission elle aussi soit faite parce que cela ne "sonne pas bien"?
Supposons ce rapport était un rapport au sujet d'une soucoupe volante et de ses occupants extraterrestre, et le témoin exprimerait son avis et expérience sur le sujet dans un tel contexte. Qu'aurions-nous alors?
Le témoin exprimerait quelque chose comme "avant je ne croyais pas aux extraterrestres. Mais maintenant je sais qu'ils nous rendent visite. Mon frère, un médecin, était aussi sceptique jusqu'à ce qu'il ait vu, près de notre maison, des soucoupes volantes semblables avec leurs occupants et ait été obligé d'admettre qu'ils nous rendent visite. Quel que soit le pays où nous puissions être, je crois que nous sommes entourés par les visiteurs extraterrestres; mais la plupart des gens ne peuvent pas les voir à cause de la nature grossière de nos corps physiques. Par la méditation et la formation psychique on peut arriver à voir les extraterrestres. Je crois en la réincarnation, nous continuons à nous réincarner jusqu'à ce que nous ayons surmonté tous les désirs terrestres et appétits mortels. Ensuite nous accédons a une existence plus élevée et nous cessons d'être humains, nous devenons les êtres divins. Et depuis cette observation, j'ai fréquemment vu des extraterrestres et des soucoupes volantes en Irlande et en Angleterre." Qu'est-ce que toute personne penserait si un ufologue était pris à avoir dissimulé de son rapport d'enquête de telles déclarations de son témoin?
Enfin, je tendrais à penser qu'un ufologue de bon sens se rend compte qu'un rapport d'observation qui n'a fait l'objet d'aucune enquête du tout ne devrait pas être avancé comme preuve de quelque thèse "audacieuse" ni sur la réalité des fées, ou des visiteurs extraterrestres, ou de quoi que ce soit. Et c'est ce que nous avons ici: une histoire, dite par un certain étudiant à un folkloriste qui n'a pas rassemblé de telles histoires en prouvant qu'elles sont "vraies" mais seulement pour leur valeur anthropologique. Il n'y a aucune recherche, aucune enquête ici. Je pense que dans de telles conditions, l'histoire n'est pas un "cas" pour ou contre les fées ni pour ou contre les extraterrestres ou toute autre chose, elle n'est que cela: une histoire.
Le fond de l'affaire est qu'un récit ne devrait pas être considéré comme étant vrai ou crédible ou évidence pour l'une ou l'autre théorie s'il ne tient aucunement la distance sur aucun des nombreux discriminants sur lesquels les ufologues s'accorderaient probablement. Ce que nous avons ici peut être récapitulé:
| Nombre de témoins | Un seul. |
|---|---|
| Identité du témoin | Anonyme. |
| Il y a des traces physiques ou des évidences qui tendent à donner de la crédibilité au rapport | Pas du tout. |
| Le témoin donne l'impression de quelqu'un de neutre et d'objectif, il n'est pas un "croyant". | Au contraire, il expose tout un système de croyances au surnaturel. |
| Le témoin ne voit pas des "choses" tout le temps. | Il voit des "choses" tout le temps. |
| Une enquête rigoureuse a été menée. | Absolument pas. |
| Toutes les possibilités d'explications ordinaires, de confusions, ont été examinées et écartées. | Elles n'ont même pas été envisagées. |
| Le second témoin allégué a été interrogé. | Pas du tout. |
| Le récit initial est complété par des questionnements et des réponses visant à préciser tous les points peu clairs; tailles angulaires, directions... | Absolument pas. Pas une seule question n'a été posée. |
En dépit de ce manque de justifications, l'histoire, privée des parties sur le système de croyance du témoin et ses observations répétées, a servi comme "exemple", comme "cas" pour presque toutes les théories imaginables à propos d'OVNIS: la théorie des lumières tectoniques, celle des visiteurs extraterrestres, la notions des fées comme étant des "êtres paranormaux" ou des démons.
| Id: | Sujet: | Sévérité: | Noté le: | Soulevé par: | Noté par: | Description: | Proposition: | Statut: |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sans. | ||||||||
Probable invention.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
| Auteur principal: | Patrick Gross |
|---|---|
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| Editeur: | Patrick Gross |
| Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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| 0.1 | Patrick Gross | 24 septembre 2006 | Création, [ew1], [cc1], [ar1], [hp1]. |
| 0.1b | Patrick Gross | 26 septembre 2006 | Ajouts: Points à considérer, résumé. |
| 0.2 | Patrick Gross | 26 septembre 2006 | Première publication. |
| 1.0 | Patrick Gross | 14 janvier 2008 | Conversion de HTML4 vers XTML Strict. |
| 1.1 | Patrick Gross | 6 mars 2013 | Addition [pr1]. |
