Un homme à Jupille-sur-Meuse en Belgique qui dormait dans sa chambre à coucher la nuit du 12 décembre, 1989, s'est réveillé à 02:15 heure du matin en raison d'un bruit sourd, ou pulsant, dont il a initialement pensé qu'il pourrait avoir été provoqué par un problème de fonctionnement du système de chauffage de la maison.
Il était curieux quant à l'origine du bruit étrange, a pris une lampe-torche et est allé à l'extérieur pour trouver ce qu'il en était. Il a rapidement identifié la source du bruit: c'était un grand engin ovale, gris, très mat et sans brillance ou reflet du tout, planant entre les arbres le long d'une route voisine.
Plusieurs petites lumières dans une sorte de bande creusée le long de l'objet clignotaient en marche-arrêt et changeaient de couleur en passant du bleu au rouge et du rouge au bleu alternativement. A une extrémité de l'objet, il y avait une sorte de trou auquel un gouvernail de direction ou un dispositif évoquant une rame était attachée, alors que l'autre extrémité était plus arrondie. A cette extrémité de l'objet, il y avait une fenêtre de couleur sombre semblant faite de Plexiglas. Sur le fond, il y avait trois bosses dans lesquelles il y avait des projecteurs qui étaient éteints à ce moment de l'observation mais ont été allumés plus tard.
Le témoin a plus tard a décrit l'objet comme quelque chose «sorti d'un roman de Jules Verne.»
Comme il y avait un clair de lune brillant, il avait pu voir le long de la surface de l'objet quelque chose comme un logo constitué de trois ellipses se croisant, placé juste derrière la fenêtre d'apparence Plexiglas.
Le témoin a estimé que la taille de l'objet était d'approximativement 20 mètres, qu'il était à 80 mètres distance de lui au moment où ils avaient été le plus rapprochés, et qu'il a eu quelque chose de flou ou d'indéfini à cet objet bien qu'il ait été sûr que c'était un objet réel.
Après plusieurs minutes, l'objet a pris peu plus de hauteur, et s'est alors dirigé lentement dans la direction du pré d'un voisin. Pendant que l'objet faisait cela, il a dirigé des faisceaux de phares vers le sol, correspondant aux bosses que le témoin a vues avant. L'objet a été ensuite caché par la maison du voisin, à un certain moment, il a projeté un rayon lumineux vers le ciel. Puis le bruit et les lumières se sont arrêtés et il n'y avait plus rien à voir ou entendre.
Le témoin était maintenant très effrayé, et craignant avoir vu quelque chose qu'il n'était pas censé voir, il a curieusement décidé de retourner se coucher.
Il s'est réveillé quelques heures plus tard et a appelé la gendarmerie, et ils sont bientôt arrivés en compagnie du personnel de l'armée et de la police locale. Ils ont trouvé une marque circulaire colossale dans le pré, où l'herbe avait tourné au jaune et avait été coupée dans la partie centrale de la marque. Cependant, les investigateurs ont recherché les brins de l'herbe coupée en vain. Les investigateurs ont mis en place un cordon autour du secteur, ont ramassé de la terre et des échantillons d'herbe et ont pris des photographies de la trace.
Le témoin a plus tard signalé que les investigateurs ont semblé curieusement indifférents à ce qu'il pouvait dire au sujet de son observation, «comme s'ils savaient de quoi il retourne.»
Un rapport officiel n'a jamais fait surface depuis à ma connaissance. Les ufologues civils de la SOBEPS ont appris que deux autres témoins dans le secteur ont entendu le bruit cette nuit, et un journaliste local a indiqué qu'il a vu une lumière peu ordinaire là cette nuit mais qu'il n'est pas sorti dehors découvrir ce que c'était.
Wilfred de Brouwer, qui était un colonel et le chef des opérations de l'Armée de l'Air Belge à ce moment, a été interviewé par Jan Vanbrabant, un ufologue «sceptique», qui lui a demandé pendant l'interview ce qu'il en est de l'explication par des ballons de la vague d'observation en Belgique et a mentionné cette observation du 12 décembre 1989, dans cette interview du 17 décembre 1999 qui a été diffusée en 2004:
Vanbrabant: «Plusieurs rapports sont venus de personnes qui ont vu des constructions comme un ballon au-dessus des triangles. Le 11 décembre, quelqu'un à Jupille-sur-Meuse a même dit qu'il avait vu un Zeppelin foncer contre un arbre et qu'un hélicoptère était venu cette soirée, de l'armée, pour le regarder. Savez-vous quelque chose à ce sujet?»
De Brouwer: «Non, je ne suis pas informé à ce sujet. Quand quelque chose comme cela se produisait, ce qui est possible, alors peut-être que cela s'est produite comme action des hélicoptères, ceux employés par l'armée, sur leur propre initiative. Je ne suis pas tenu au courant de cela. Et si une intervention avait eu lieu alors c'était sans que j'en ai eu connaissance. Quand est-ce que cela avait eu lieu? Connaissez-vous la date?»
Vanbrabant: «11 décembre, Jupille-sur-Meuse.»
De Brouwer: «Je ne sais pas. Je ne connais pas le cas. J'en avais cependant entendu parler. Mais, je ne puis rien dire moi-même à ce sujet parce que si une action du personnel de l'Armée de l'Air qui s'était produite là, alors je l'aurais su. Ce qui s'est produit là ou ne s'est pas produit là, est maintenant peut-être peu important, mais ce qui était important, était qu'il reste d'autres rapports, différents rapports, pour lesquels cela a pu parfois avoir été un ballon. Cette hypothèse n'a pas été exclue. Certaines observations étaient probablement un ballon, ou étaient un ballon.»
L'ufologue belge «sceptique» Wim Van Utrecht a plus tard suggéré que cette observation ait été celle d'un Zeppelin qui était en difficulté, comme indiqué par le logo, la fenêtre, le bruit et les projecteurs, ajoutant que plus tard un hélicoptère a fait des tours dans le secteur.
L'ufologue allemand «sceptique» Walter Werner écrivait plus tard encore que tandis que les observations de la Belgique sont expliquées comme étant des avions AWACS et d'autres avions, cette observation-là doit avoir été un mensonge par le témoin parce qu'il a été représenté comme un ancien Airship avec des gouvernails de direction externes des côtés et parce que le témoin a indiqué qu'il a ressemblé au sous-marin «Nautilus» du roman de Jules Vernes.
N'ayant pas assez d'information, tout ce que je puis faire est construire deux listes de problèmes, une au sujet de la spéculation que l'objet était un dirigeable souple et l'autre au sujet de la spéculation que l'objet était un «OVNI» dans le sens qu'il serait semblable à d'autres tels objets non identifiés comme rapportés lors de la vague Belge. N'importe quelle information additionnelle fiable sur le cas peut m'être envoyée à patrick.gross@inbox.com
Problèmes avec la spéculation de dirigeable souple:
Problèmes avec la spéculation d'un «OVNI»:
Beaucoup d'autres questions existent, sans réponse pour moi. Par exemple, comment le témoin pourrait-il décrire que la «dérive» était attachée à un certain trou depuis une distance de 80 mètres? Quelle était la taille du logo par rapport à celle de l'objet? Quel en était le dessin exact? Etait-il d'une couleur plus claire ou plus foncée que le corps de l'objet? Y avait-il eu des tentatives pour obtenir des tailles angulaires? Y avait-il un arrière-plan qui permette de donner une distance maximale précise de l'objet du témoin, et si oui, y avait-il eu tentative d'obtenir la taille maximale de l'objet comme un arrière-plan permet de le faire?
Aucun de ces problèmes n'est une façon terriblement convaincante pour l'explication par un dirigeable souple ou un vaisseau spatial extraterrestre ou quoi que ce soit d'autre; ces explications sont juste des spéculations qui ne sont pas soutenues par des rapports d'enquête ou rapport de contre-enquête aisément disponibles. Il y a un manque évident d'information, dans l'information que j'ai pu recueillir jusqu'ici, ainsi je ne vois pas comment je pourrais risquer une conclusion définitive dans un sens ou un autre.
Une autre explication a été avancée, par l'ufologue Renaud Leclet: il se serait agi d'un hélicoptère Sea King.
Cette explication a été annoncée sur plusieurs listes de discussions au cours des ans; elle serait exposée en un texte de Renaud Leclet, jamais montré à ce jour. Lors de mes demande de voir ce texte, la réponse a été invariablement qu'il ne peut pas encore être montré parce que le décès de Renaud Leclet a laissé le texte inachevé, parce qu'il demande des compléments par divers auteurs qui y travaillent, parce qu'il est souhaité qu'une traduction anglaise soit publiée simultanément.
Dans le même ordre de problèmes, j'ai adressé des demandes - peut-être mal dirigées - pour obtenir plus d'informations sur le cas, tant à des ufologues «sceptiques» que «convaincus» qui auraient peut-être été en mesure de m'en dire plus sur l'affaire. Le seul retour avait été par un ufologue convaincu qui m'indiquait qu'il allait voir s'il pouvait trouver d'autres éléments. Mais rien d'autre n'a fait surface.