Date: | 6 juin 1884 |
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Heure: | 13:00 |
Lieu: | Benkelman, Holdredge, Lamar, Nebraska |
UN VISITEUR CELESTE
Spécialement pour le State Journal. BENKELMAN, 7 juin. - un phénomène des plus remarquables s'est produit à environ 1 heure hier après-midi à un point à trente-cinq miles au nord-ouest de cet endroit. John W. Ellis, un rancher bien connu, sortait son troupeau en compagnie de trois de ses ranchers et de plusieurs autres cowboys occupés au rassemblement annuel. Alors qu'ils montaient le long d'une ravine, ils ont entendu un bruit terrible, un rugissement, de quelque chose se précipitant, et en regardant vers le haut, ils ont vu ce qui a semblé être un météore flambant d'une taille immense tombant sous un angle vers la terre. Un moment plus tard il a frappé la terre hors de leur vue au-dessus de la rive. Grimpant les pentes raide de la colline, ils ont vu l'objet rebondir à un demi-mile de distance et disparaissent dans une autre ravine. Galopant vers lui avec toute la vitesse possible, ils ont été étonnés de voir plusieurs fragments de roues dentées et d'autres morceaux de machinerie se trouvant sur la terre, dispersés dans le sillon creusé par le visiteur aérien, incandescent d'une chaleur si intense que l'herbe a été roussie sur une longue distance autour de chaque fragment et rendant impossible de l'approcher. Venant au bord de la ravine profonde dans lequel l'objet étrange était tombé, ils s'y sont engagés pour voir ce que c'était. Mais la chaleur était si grande que l'air à son approche était quasiment enflammé et il a émis une lumière tellement brillante que le regard ne pouvait rester dessus pendant plus d'un instant. Une idée de la chaleur peut être donnée par le fait que l'un dans le groupe, un cowboy nommé Alf Williamson, a tenu sans précaution sa t te exposée au-dessus de la rive, et en moins d'une demi minute il est tombé sans connaissance. Son visage s'est désespérément boursouflé et ses cheveux ont été brûlés légèrement à leurs racines. On dit que son état serait dangereux. La distance à l'aérolithe, ou quoi que cela ait été, étaient de presque 200 pieds. L'homme brûlé a été porté à la maison de M. Ellis, il a été soigné autant que les circonstances le permettaient et un docteur lui a été envoyé. Son frère, qui habite à Denver, vient juste d'être informé par télégraphe. Constatant qu'il était impossible d'approcher le visiteur mystérieux, le groupe est revenu sur ses pas. Là où il a touché la terre pour la première fois, la terre était devenue sableuse et dénuée d'herbe. Le sable avait été fondu à une profondeur inconnue sur une surface d'environ vingt pieds de large par quatre-vingts pieds de long, et la substance fondue était bouillonnante et encore sifflante. Entre ceci et l'endroit de la chute finale il y avait plusieurs sortes de points où il a pris contact avec la terre, mais aucun n'était aussi bien marqué. Constatant qu'il était impossible de faire la moindre investigation, M. Ellis est revenu à sa maison et a envoyé des messagers aux ranchs voisins. Quand la nuit est venue la lumière de l'objet merveilleux rayonné presque comme celle du soleil, et les visiteurs qui sont sortis pour le voir étaient entièrement incapable d'en supporter l'éclat. Ce matin une autre visite a été faite sur les lieux. Dans le groupe se trouvait E. W. Rawlins, inspecteur de marquage pour cette zone, qui est arrivé ce soir à Benkleman, et à partir de qui une entière confirmation des circonstances particulières a été obtenue. Les parties plus petites de la machines dispersées s'étaient refroidies de sorte qu'elles aient pu être approchées, mais non manipulées. Une seule pièce qui a ressemblé à la pale d'une hélice d'un métal d'un aspect semblable au laiton, de seize pouces environ de large, de trois pouces d'épaisseur et de trois pieds et demi de long, a été ramassée à l'aide d'une pelle. Elle ne pèserait pas plus de cinq livres, mais semblait plus solide et compacte que tout métal connu. Un fragment d'une roue avec une jante fraisée, ayant eu apparemment un diamètre de sept ou huit pieds, a été également pris. Il a semblé être du même matériel et avait la même remarquable légèreté. L'aérolithe, ou quoi que cela ait été, semblait avoir eu environ cinquante ou soixante pieds de long, cylindrique, et environ dix ou douze pieds de diamètre. Une grande excitation règne à proximité et le rassemblement est dans l'attente tandis que les cowboys attendent que la trouvaille merveilleuse refroidisse pour qu'ils puissent l'examiner. M. Ellis est ici et prendra le premier train vers le Bureau des Terres avec l'intention de sécuriser les lieux sur lesquels la chose étrange se trouve, de sorte que son affirmation ne puisse pas être contestée. Un groupe est parti d'ici pour la scène il y a une heure et voyagera toute la nuit. Le pays à proximité est plut t sauvage et rugueux, et les routes à peine plus que des traînées. Télégraphierai tout détail particulier aussitôt que je les obtiendrais. [nsj1] |
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LE METEORE MAGIQUE.Il se dissout comme une goutte de rosée avant Spécialement pour le State Journal. BENKELMAN, 9 juin 1884 -- Votre correspondant revient tout juste des lieux où le visiteur aérien est tombé vendredi passé. Il est parti, dissous dans l'air. Un énorme orage pluvieux est tombé hier après-midi, à partir de 2 heures environ. Tandis qu'il approchait, à la manière d'une temp te de neige habituelle, la plupart de ceux rassemblés pour observer le visiteur mystérieux se sont sauvés pour se mettre à l'abri. Une douzaine de gens ou plus, parmi eux votre correspondant, ont attendu pour voir l'effet de la pluie sur la masse de métal incandescente. L'orage est venu du nord, sur sa cr te une couche de givre et un torrent de pluie. Il était impossible de voir plus qu'une tige à travers le front de l'orage, sans visibilité de la masse. Il a duré une demi-heure, et quand il s'est terminé de sorte que l'aérolithe devrait avoir été visible, celui-ci n'était plus là. L'eau courait sir trois pieds de profondeur et on a supposé qu'elle avait fait flotter au loin le vaisseau étrange. Le groupe a traversé au risque de leurs vies. Ils ont été surpris de voir que l'objet étrange avait fondu, dissous par l'eau comme une cuillerée de sel. A peine un reste en demeurait. De petites flaques gélatineuses étaient ici et là sur le sol, mais sous les yeux des observateurs celles-ci sont devenues de plus en plus petites jusqu'à ce qu'elles n'aient plus été que de l'eau boueuse rejoignant les ruisselets qui menaient au courant à quelques pieds de distance. L'air était empli d'une faible odeur douceâtre. Toute l'affaire est ahurissante au plus haut point, et restera sans aucun doute pour toujours un mystère. Alf Williamson, le cowboy blessé, est parti hier pour Denver, accompagné par son frère. On craint qu'il ne recouvre jamais sa vue, mais il ne semble pas être sérieusement blessé par ailleurs. Il y a eu un flot continu d'enquêteurs ici pendant les deux derniers jours, parmi eux un certain nombre de membres de la presse. Le représentant du Denver Tribune était parmi les témoins de l'évanouissement. [nsj2] |
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1884/06/06? HOLDREGE or BENKELMAN, Nebraska: (En fait environ 7 miles au Sud de Lamar, Nebraska) 4 cowboys voient un cigare étincelant s'écraser au sol: Des roues cassées, des roues dentées, de la machinerie. Beaucoup de détails, tous faux. Cf. Jerry Clark: Spaceship and Saltshaker; IUR Nov-Dec 1986. -et- son encyclopédie, 2ème édition, pp 259. [lhh1] |
Nil.
Discussion:
Oubliée par la suite, l'histoire est redécouverte par accident en 1964. Cependant, les diverses investigations ne parviennent pas à trouver, parmi les habitants les plus âgés de la région, quelqu'un qui se rappellerait ce qui s'est produit ou aurait simplement entendu parler de cette affaire dans sa jeunesse. Par conséquent, nous ne saurons probablement jamais si cette histoire a un élément de vérité.
Il semble que l'ufologue Jerome Clark et l'auteur W. Ritchie Benedict, tous deux écrivant pour FATE Magazine, pensent qu'il s'agit d'un canular, Pour eux, c'est la référence à des «rouages» qui est un exemple typique de la fascination Victorienne pour les «machines» qui jette le doute.
C'est là pour moi une appréciation ambigu : soit les descriptions sont faites avec le vocabulaire et les limitations conceptuelles et culturelles des témoins, dans ce cas, il est normal que ceux-ci parlent de rouages et de machinerie car ils auraient bien été en peine d'évoquer par exemple des «tuyères» ou «antennes» ou «moteurs antigravitationnels», soit on a là un argument de véracité pour les témoignages actuels: dans les cas actuels, il y a pas ou peu de témoins qui décrivent les OVNIS comme ayant quelque caractéristiques usuelles que ce soit. On ne lit pas dans les rapports actuels de descriptions de «tuyères», «réacteurs», «ailes» etc. Je ne peux donc pas me situer par rapport à l'affirmation que l'évocation de «rouages» soit une raison notable pour rejeter ce cas.
En lisant les articles des journaux du 19ème siècle, nous pouvons nous rendre compte de l'abondance du journalisme de canular pendant cette période. Les journaux ne publiaient pas que des nouvelles et des rapports factuels, mais fournissaient aussi du divertissement. Le cas qui précède est probablement un exemple de cette tradition de l'invention journalistique, presque oubliée. Que les restes de l'objet se soient «dissout» est évidemment bien arrangeant dans le cadre d'un canular.
Je vois cependant aussi des aspects intéressants à ce cas: la précision du récit journalistique, des témoins nommément cités, des effets physiques nets et inhabituels sur l'un des témoins, des traces au sol, des débris. Le fait que ce ne sont pas les témoins directs ou le Nebraska Nugget n'aient pas émis d'hypothèse sur la nature de l'objet mais que ce soit un autre journal qui l'ait fait me donne à penser que s'il y a canular, sa logique est inachevée. Intuitivement, et intuitivement seulement, j'ai le sentiment que l'affaire pourrait «sonner juste.»
Je ne vois en tout cas pas de raison de conclure définitivement l'affaire pour l'instant. Il faudrait pour cela:
Il n'y a pas de certitude établie concernant la nature de cette affaire: il s'agit probablement d'un canular, mais ce n'est pas une certitude établie. Elle pourrait être effectivement un récit d'un accident d'un engin volant, en ce cas forcément extra-terrestre, compte tenu de l'époque des événements. Mais faute d'évidences, le cas reste un probable canular.
Type de rapport: | Seconde main selon journal local. |
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Nombre de témoins: | |
Nombre de témoins nommés: | 0 |
Professions des témoins: | Non indiqué. |
Type de lieu: | Non indiqué. |
Coordonnées: | Lat. Lon. |
Précision coordonnée: | |
Description de "l'OVNI": | |
Description de "manœuvres": | |
Réactions: | |
Occupants: | Aucun. |
Mots clés occupants: | N/A. |
Communication: | N/A. |
Langage: | N/A. |
Contenu: | N/A. |
Diurne/nocturne: | |
Météo: | Non indiqué. |
Equipement d'observation: | Aucun. |
Etrangeté: | Informations insuffisantes. |
Fiabilité: | |
Explication(s) de l'époque: |