ACUFO-1945-03-00-TRIESTE-1
Dans un article de 1997 sur les «Foo-Fighters» de la Seconde Guerre mondiale, l'ufologue italien Giuseppe Stilo indique que l'observation suivante de type «Foo-Fighter» sur l'Italie est présentée pour la première fois par le CISU (Centro Italiano Studi Ufologici).
Le rôle de l'ufologue Andy Roberts est expliqué: ce spécialiste britannique du phénomène des «Foo-Fighters», directeur de la British UFO Research Association, suite à la publication de son article sur ce type de cas dans le magazine aéronautique anglais Air Mail d'août 1987, demandant à des témoins de se manifester, a reçu le témoignage suivant, entre autres. Il émanait d'un ancien aviateur vivant à Londres, Eric Anderson, qui pilotait un «Boston» du 55th Fighter-Bomber Squadron de la RAF. Stilo a expliqué que cette observation est particulièrement significative «parce qu'il s'agit d'une véritable escarmouche entre l'avion et le phénomène non identifié: presque une extension des nombreux cas du genre que les études de cas contemporaines sur les OVNIS et les avions présenteront par la suite.«
Anderson a écrit ce qui suit à Roberts:
«Au moment des événements, je faisais partie de l'armée de l'air sud-africaine et j'étais détaché auprès de la RAF pour des tâches de vol. Nous avions été enrôlés comme équipage en Egypte et l'incident s'est produit à l'occasion de notre quatre-vingt-troisième ou quatre-vingt-quatrième raid: je dois récupérer tous les détails de mémoire, car je n'ai pas gardé mon log book après la guerre, lorsque je suis retourné vivre en Afrique du Sud. L'équipage comprenait le pilote et officier de bord Dave Urry, moi-même dans le rôle de navigateur et bombardier, Dennis Evers comme mitrailleur et opérateur radio et le mitrailleur de tourelle Urry et Evers, qui sont toujours en vie. De notre base de Forli, l'itinéraire suivant est indiqué avec un crayon rouge sur la carte que je joins. Le briefing a eu lieu à la base par notre commandant d'escadre, Lionel Leon, de la RAF. Nous étions dans les airs depuis environ deux heures et demie et nous retournions à la base, vers deux heures du matin. Tout l'équipage avait effectué, avec le personnel au sol, une inspection minutieuse de la partie inférieure de l'avion puisque nous avions pris l'eau par la queue et touché la mer à seulement 4 ou 5 minutes de la côte, où nous avons été obligés de prendre des mesures d'évitement jusqu'à perdre de vue les six boules de feu! Le pilote a été prévenu par l'opérateur radio et je lui ai demandé de monter immédiatement à 10.000 pieds, au cas où nous serions endommagés et devrions sauter en parachute au-dessus de l'Adriatique. Heureusement, cela ne s'est pas produit, mais nous avons demandé au commandant de la station radar un itinéraire qui nous ramènerait tout droit à la base... la raison pour laquelle ils considéraient qu'il était essentiel de rester à 10 000 pieds était aussi mon mécontentement du fait que nous avions touché l'eau alors que l'altimètre indiquait encore cent pieds, et il en était de même pour l'instrument du pilote (...) Nous avons été interrogés par le 232° Escadron; je suis allé voir le Flying Officer Lancaster, à qui j'ai donné tous les détails sur les boules de feu inconnues et lui ai dit ainsi qu'au mécanicien navigant que je soupçonnais que nos instruments avaient été affectés par les boules de feu (...).»
«Cette nuit-là, nous avions atteint notre objectif dans les Alpes et l'avions bombardé d'une hauteur optimale. (...) Il y avait une Lune de trois quarts et la visibilité était excellente. Nous volions le long de la côte à 10.000 pieds lorsque l'opérateur radio et le pilote annoncèrent à l'unisson la présence des globes volants. L'équipage tout entier les a examinés, débattant de quel type d'arme il s'agissait. Nous nous attendions à une attaque et avons demandé au pilote de faire un large cercle autour d'eux à une altitude de 2.000 pieds, soit la même hauteur que les boules de feu. J'ai donc vu qu'il y en avait en réalité six, trois fois plus grandes que la lune. Elles s'alignaient comme un collier en lambeaux dans la nuit, mais semblaient bien espacés, la plus proche à un tiers de mile, la plus éloignée entre huit et dix miles. C'étaient des sphères parfaites, sans ornements ni projections de lumière ni lignes qui les connectaient. Il ne pouvait pas s'agir de ballons de barrage. Elles brillaient d'un rouge profond comme s'il s'agissait de boules de fer incandescantes dans le ciel, et nous pouvions facilement les comparer à la Lune. Nous venions de faire un tour complet autour d'elles lorsqu'elles semblèrent soudain se diriger à grande vitesse vers nous.»
«J'ai immédiatement demandé au pilote de prendre des mesures d'évitement. Pendant dix minutes, j'ai continué à demander au pilote une série de manœuvres que nous n'avions encore jamais effectuées lors de nos sorties: montées et tangages d'un côté, procédures de décrochage, vrilles et inversions de direction fréquentes. Le commandant s'est comporté comme un pilote de chasse. Il a littéralement fait aller l'avion d'un bout à l'autre du ciel dans un triangle entre le nord-est de l'Italie et l'extrême sud des Alpes (en pratique tout l'épisode s'est déroulé dans le Frioli, ndlr). Finalement, je lui ai demandé de voler à basse altitude et de nous diriger vers la côte Adriatique au sud de Trieste, cinq minutes après avoir passé la côte nous avons touché l'eau à une vitesse de 250 miles à l'heure (...). Nous avons fait un circuit de 25 miles autour des sphères, en gardant notre bimoteur Boston à une altitude moyenne de 2.000 pieds, de sorte que la vue que nous avions d'elles était toujours depuis les fenêtres de gauche.»
«A cette époque (mars 1945), aucun d'entre nous ne savait rien de ces objets, et c'était la première et la seule observation que nous ayons eue pendant la guerre. Quelques semaines plus tard, nous avons reçu un exemplaire du magazine Stars and Stripes et du magazine anglais Union Jack (...) L'un ou peut-être les deux de ces journaux ont donné des détails sur les observations de tels objets effectuées à haute altitude par les équipages d'avions américains.»
Date: | Mars 1945 |
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Heure: | Après minuit. |
Durée: | ? |
Date du premier rapport connu: | Vers 1990 |
Délai de rapport: | 5 décennies. |
Pays: | Italie |
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Département/état: | Frioul-Vénétie Julienne |
Commune ou lieu: | Trieste |
Nombre de témoins allégués: | 4 |
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Nombre de témoins connus: | 1 |
Nombre de témoins nommés: | 4 |
Témoignage apporté via: | Lettre à l'ufologue Andy Roberts suite à son appel à témoins. |
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Conditions d'éclairage: | Nuit. |
OVNI observé: | Oui. |
Arrivée OVNI observée: | ? |
Départ OVNI observé: | ? |
Actions OVNI: | Suivent l'avion, approchent l'avion. |
Actions témoins: | |
Photographies: | Non. |
Dessins par témoins: | Non. |
Dessins approuvé par témoins: | Non. |
Sentiments des témoins: | ? |
Interprétations des témoins: | ? |
Senseurs: |
[X] Visuel: 4.
[ ] Radar aéronef: [ ] Radar sol directionnel: [ ] Radar sol altitude: [ ] Photo: [ ] Film/vidéo: [X] Effets EM: Possibles effets sur instruments de vol. [ ] Pannes: [ ] Dégâts: |
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Hynek: | LN |
Armé / non armé: | Armé, 9 mitrailleuses Browning M2 de 12,7 mm. |
Fiabilité 1-3: | 2 |
Etrangeté 1-3: | 3 |
ACUFO: | Possibles engins extraterrestres. |
[Ref. gso1:] GIUSEPPE STILO:
Cet ufologue italien indique que l'observation de type «Foo-Fighter» sur l'Italie qui suit est présentée pour la première fois par le CISU (Centro Italiano Studi Ufologici):
Le rôle de l'ufologue Andy Roberts est expliqué: ce spécialiste britannique du phénomène foofighters, directeur de la British UFO Research Association, suite à la publication de son article sur ce type de cas dans le magazine aéronautique anglais Air Mail d'août 1987, demandant aux témoins de se manifester, avait reçu le témoignage qui suit [ici traduit de l'Italien - P. Gross], entre autres.
Un témoignage encore plus étonnant est venu à Andy Roberts de la part d'un ancien aviateur vivant à Londres, Eric Anderson, qui a volé sur un Boston du 55ème Escadron de chasseurs-bombardiers de la RAF. Il est particulièrement significatif, car cela implique une véritable escarmouche entre l'avion et le phénomène non identifié: presque un prolongement des nombreux cas du genre que présenteront par la suite les études de cas contemporains OVNI-avions.
Voici ce qu'Anderson a écrit à Roberts: "Au moment des événements, je faisais partie de l'armée de l'air sud-africaine et j'étais détaché auprès de la RAF pour des tâches de vol. Nous avions été enrôlés comme équipage en Egypte et l'incident s'est produit à l'occasion de notre quatre-vingt-troisième ou quatre-vingt-quatrième raid: je dois récupérer tous les détails de mémoire, car je n'ai pas gardé mon log book après la guerre, lorsque je suis retourné vivre en Afrique du Sud. L'équipage comprenait le pilote et officier de bord Dave Urry, moi-même dans le rôle de navigateur et bombardier, Dennis Evers comme mitrailleur et opérateur radio et le mitrailleur de tourelle Urry et Evers, qui sont toujours en vie. De notre base de Forli, l'itinéraire suivant est indiqué avec un crayon rouge sur la carte que je joins. Le briefing a eu lieu à la base par notre commandant d'escadre, Lionel Leon, de la RAF. Nous étions dans les airs depuis environ deux heures et demie et nous retournions à la base, vers deux heures du matin. Tout l'équipage avait effectué, avec le personnel au sol, une inspection minutieuse de la partie inférieure de l'avion puisque nous avions pris l'eau par la queue et touché la mer à seulement 4 ou 5 minutes de la côte, où nous avons été obligés de prendre des mesures d'évitement jusqu'à perdre de vue les six boules de feu! Le pilote a été prévenu par l'opérateur radio et je lui ai demandé de monter immédiatement à 10.000 pieds, au cas où nous serions endommagés et devrions sauter en parachute au-dessus de l'Adriatique. Heureusement, cela ne s'est pas produit, mais nous avons demandé au commandant de la station radar un itinéraire qui nous ramènerait tout droit à la base... la raison pour laquelle ils considéraient qu'il était essentiel de rester à 10 000 pieds était aussi mon mécontentement du fait que nous avions touché l'eau alors que l'altimètre indiquait encore cent pieds, et il en était de même pour l'instrument du pilote (...) Nous avons été interrogés par le 232° Escadron; je suis allé voir le Flying Officer Lancaster, à qui j'ai donné tous les détails sur les boules de feu inconnues et lui ai dit ainsi qu'au mécanicien navigant que je soupçonnais que nos instruments avaient été affectés par les boules de feu (...).»
«Cette nuit-là, nous avions atteint notre objectif dans les Alpes et l'avions bombardé d'une hauteur optimale. (...) Il y avait une Lune de trois quarts et la visibilité était excellente. Nous volions le long de la côte à 10.000 pieds lorsque l'opérateur radio et le pilote annoncèrent à l'unisson la présence des globes volants. L'équipage tout entier les a examinés, débattant de quel type d'arme il s'agissait. Nous nous attendions à une attaque et avons demandé au pilote de faire un large cercle autour d'eux à une altitude de 2.000 pieds, soit la même hauteur que les boules de feu. J'ai donc vu qu'il y en avait en réalité six, trois fois plus grandes que la lune. Elles s'alignaient comme un collier en lambeaux dans la nuit, mais semblaient bien espacés, la plus proche à un tiers de mile, la plus éloignée entre huit et dix miles. C'étaient des sphères parfaites, sans ornements ni projections de lumière ni lignes qui les connectaient. Il ne pouvait pas s'agir de ballons de barrage. Elles brillaient d'un rouge profond comme s'il s'agissait de boules de fer incandescantes dans le ciel, et nous pouvions facilement les comparer à la Lune. Nous venions de faire un tour complet autour d'elles lorsqu'elles semblèrent soudain se diriger à grande vitesse vers nous.»
«J'ai immédiatement demandé au pilote de prendre des mesures d'évitement. Pendant dix minutes, j'ai continué à demander au pilote une série de manœuvres que nous n'avions encore jamais effectuées lors de nos sorties: montées et tangages d'un côté, procédures de décrochage, vrilles et inversions de direction fréquentes. Le commandant s'est comporté comme un pilote de chasse. Il a littéralement fait aller l'avion d'un bout à l'autre du ciel dans un triangle entre le nord-est de l'Italie et l'extrême sud des Alpes (en pratique tout l'épisode s'est déroulé dans le Frioli, ndlr). Finalement, je lui ai demandé de voler à basse altitude et de nous diriger vers la côte Adriatique au sud de Trieste, cinq minutes après avoir passé la côte nous avons touché l'eau à une vitesse de 250 miles à l'heure (...). Nous avons fait un circuit de 25 miles autour des sphères, en gardant notre bimoteur Boston à une altitude moyenne de 2.000 pieds, de sorte que la vue que nous avions d'elles était toujours depuis les fenêtres de gauche.»
«A cette époque (mars 1945), aucun d'entre nous ne savait rien de ces objets, et c'était la première et la seule observation que nous ayons eue pendant la guerre. Quelques semaines plus tard, nous avons reçu un exemplaire du magazine Stars and Stripes et du magazine anglais Union Jack (...) L'un ou peut-être les deux de ces journaux ont donné des détails sur les observations de tels objets effectuées à haute altitude par les équipages d'avions américains.»
[Ref. prt4:] JAN ALDRICH - "PROJECT 1947":
N - 1945.03.--- Après minuit, Nord-est Italie ouest de Trieste
Bombardier Boston de la RAF, 55e Escadron, 232e Escadre, Pilote et 2 autres membres d'équipage, 6 sphères 3 fois la taille apparente de la lune qui ressemblaient à du métal chauffé au rouge ont suivi le bombardier vers le sud-est au-dessus de l'Adriatique. Lorsqu'elles ont semblé se diriger vers l'avion, le pilote a pris des mesures d'évitement. (Lettre et formulaire de rapport, collection Andy Robert)
[Ref. gvo1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
1945, mars,
ITALIE, à l'ouest de Trèves
Le pilote et deux membres de l'équipage d'un bombardier RAF Boston observent vers minuit six sphères ressemblant à du métal chauffé au rouge suivre l'appareil (PROJECT ACUFOE, Catalogue 1999, Dominique Weinstein)
[Ref. dwn1:] DOMINIQUE WEINSTEIN:
Après minuit, le pilote et deux membres d'équipage d'un bombardier Boston de la RAF (55th Squadron, 232nd Wing) ont observé six sphères trois fois la taille apparente de la lune qui ressemblaient à du métal chauffé au rouge qui suivaient le bombardier vers le sud-est au-dessus de la mer Adriatique. Lorsqu'ils ont semblé se diriger vers l'avion, le pilote a fait des manœuvres d'évitement.
Sources: Project 1947, Jan Aldrich / Lettre et formulaire de rapport, Collection Andy Roberts
[Ref. dwn2:] DOMINIQUE WEINSTEIN:
Après minuit, le pilote et deux membres d'équipage d'un bombardier Boston de la RAF (55e Escadron, 232e Escadrille) ont observé six sphères trois fois la taille apparente de la lune qui ressemblaient à du métal chauffé au rouge qui suivaient le bombardier vers le sud-est au-dessus de la Mer Adriatique. Lorsqu'elles ont semblé se diriger vers l'avion, le pilote a pris des mesures d'évitement.
Sources: Project 1947, Jan Aldrich / Lettre et formulaire de rapport, Collection de Andy Roberts
[Ref. rpl1:] ROBERTO PINOTTI ET ALFREDO LISSONI:
Ces ufologues italiens indiquent que lors de la deuxième guerre mondiale, selon les études de cas recueillies par «les ufologues», de mystérieux foofighters ont été aperçus à plusieurs reprises par des pilotes militaires, dont un cas dans lequel le pilote anglais Eric Anderson a aperçu six boules de feu au-dessus du Frioul en mars 1945.
Le Douglas A-20 «Havoc», également «DB-7», également surnommé «Boston» par les anglais pour la version de bombardement (photo ci-dessous), était un avion d'attaque, bombardier léger et chasseur nocturne, américain de la Seconde Guerre mondiale qui a été utilisé en URSS sous le surnom «Box», ainsi que par la Royal Air Force, les U.S. Army Air Forces, et d'autres. Douglas Aircraft Company en avait construit 7267.
Nous avons là à mon avis un rapport extraordinaire, par la taille angulaire des objets; il est dommage que je n'aie pas pu trouver plus d'informations.
Possibles engins extraterrestres.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
Auteur principal: | Patrick Gross |
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Contributeurs: | Aucun |
Reviewers: | Aucun |
Editeur: | Patrick Gross |
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 17 décembre 2023 | Création, [prt4], [gvo1], [dwn1], [dwn2]. |
1.0 | Patrick Gross | 17 décembre 2023 | Première publication. |
1.1 | Patrick Gross | 29 juillet 2024 | Additions [gso1], [rpi1]. Résumé réécrit avec les informations de [gso1]. |