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Référence pour ce cas: Oct-Nov-54-Beauchamps.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Le journal régional Le Courrier Picard du 4 novembre 1954 rapportait qu'une "demoiselle de Beauchamps" leur a signalé que "cette semaine", pendant une minute environ, à 18:45, près du pont de la Bresle, elle a vu émerger de la forêt d'Eu, en direction de Breilly, une petite boule rose orangée, grossissant en se rapprochant pour avoir bientôt, "à cette distance, la grosseur d'un pamplemousse."
La boule se serait brusquement allongée, prenant la forme d'un croissant, qui s'est immobilisé pour s'amincir par le milieu et "se transformer en deux autres ballonnets qui s'écartèrent l'un de l'autre sur une distance d'à peu prs trois mètres."
Les deux "étranges boules se rapprochèrent ensuite, se superposèrent et s'amalgamèrent pour reformer la boule initiale, qui repartit vers l'endroit d'où elle venait."
[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":
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Passé, présent, avenir, tout se mêle maintenant dans la célèbre ronde des soucoupes.
Depuis que, de nouveau, les engins mystérieux hantent notre ciel, chacun de nous re-évoque avec passion les hypothèses émises en leur temps sur ce délicieux-sujet-serpent-de-mer.
D'autre part, d'autres renseignements nous parviennent, qui dénoncent de nouvelles visions... ou d'anciennes.
Or, ces dernières sembleraient vouloir étayer les récentes théories développées dans le monde scientifique, qui tendraient à supposer que les soucoupes sont formées de masses d'électrons provoquées elles-mêmes ou par des "émissions" solaires ou par des conséquences inconnues encore des explosions atomiques.
Ces masses d'électrons apparaîtraient dans le ciel à tout moment, et, lumineuses et de pôle positif évidemment, elles fuiraient devant toute masse terrestre de pôle identique, ce qui expliquerait la rapidité extraordinaire avec laquelle les "soucoupes" disparaissent, et notamment devant les avions. Si, pour une raison indéterminée un appareil rencontrait la masse d'électron, il s'ensuivrait une violente explosion.
On justifierait ainsi la destruction de l'avion américain qui pourchassa, en 1952, une "soucoupe".
A propos de 1952, un Albertin, M. Maxime Rubiera, actuellement à la Clairvivre, en Dordogne, où il est en traitement depuis plusieurs années, nous signale que, le 17 juin de cette année-là, alors qu'il était sur la terrasse de sa chambre, il aperçut soudain dans le ciel, à sa hauteur, un point rouge qui avançait dans sa direction et qui, pendant 15 à 20 secondes, s'immobilisa.
Il s'agissait d'une boule de 70 centimètres de diamètre apparent, rouge-blanc comme un métal en fusion, et que deux ailes de feu, bien détachées néanmoins, accompagnaient dans sa marche.
De son côté, une demoiselle de Beauchamps, nous signale que, cette semaine, elle a assisté pendant une minute environ, à 18 h. 45, près du pont de la Bresle, à un phénomène qui ressemble par beaucoup de côtés au phénomène précédant.
Elle vit émerger de la forêt d'Eu, en direction de Breilly, une petite boule rose orangée, grossissant en se rapprochant pour avoir bientôt, à cette distance, la grosseur d'une [sic] pamplemousse.
Brusquement la boule s'allongea et prit la forme d'un croissant qui s'immobilisa pour s'amincir par le milieu et se transformer en deux autres ballonnets qui s'écartèrent l'un de l'autre sur une distance d'à peu prs trois mètres. Les deux étranges boules se rapprochèrent ensuite, se superposèrent et s'amalgamèrent pour reformer la boule initiale, qui repartit vers l'endroit d'où elle venait.
Et voilà. Comme quoi, vous le voyez, i nos lecteurs-témoins le veulent bien, nous aurons encore beaucoup à dire sur les soucoupes volantes.
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Cette observation semble être une répéttion de ce qui s'était passé dans la m'eme région le 3 octobre 1954: une lune rousse avait eu son croissant barré par un nuage, et beaucoup de gens, pas tous, avaient interprété ceci exactement comme al demoiselle de Beauchamp, une "séparation" du phénomène en deux et sa réunion ultérieure.
Ici, nous avons à peu près le lieu, sans doute Beauchamps, le domicile du témoins; nous avons l'heure, environ 18:45, et nous avons peut-être de quoi trouver une direction au moins approximative. Il manque une date, nous avons seulement "cette semaine."
Le journal est du jeudi 4 novembre 1954, donc "cette semaine" devrait désigner le lundi 1 ou mardi 2 ou mercredi 3.
Pour ce qui est de la direction, il y a des problèmes, Beauchamps dans la Somme est facile à localiser, Eu aussi, mais Breilly est quasiment dans la direction opposée d'Eu, à l'Est et à plus de 48 kilomètres, ce qui rend douteux que ce petit village lointain ait put être pris comme repère de direction.
La Bresle est un fleuve côtier qui traverse la Somme, passant entre Beauchamps et Incheville qui lui est quasi contigüe au Sud-Est à 300 m du centre de Beauchamps. La Forêt d'Eu s'étend de l'Ouest au Sud-Est de Beauchamps
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On ne peut donc guère dire plus que ceci: le phénomène devait être entre l'Ouest et le Sud-Est du témoins.
Le 29 octobre 1954, à 18:45, la Lune était à 231°, venant de se coucher.
Le 30 octobre 1954, à 18:45, la Lune était à 221°, 3° d'élévation, se couchant à 19:22.
Le 31 octobre 1954, à 18:45, la Lune était à 212°, 9° d'élévation, se couchant à 20:17.
Le 1 novembre 1954, à 18:45, la Lune était à 202°, 14° d'élévation, se couchant à 21:20.
Le 2 novembre 1954, à 18:45, la Lune était à 191°, 19° d'élévation, se couchant à 22:20.
Le 2 novembre 1954, à 18:45, la Lune était à 179°, 23° d'élévation, se couchant à 23:40.
Autrement dit, dans la période de dates possibles pour l'observation, la Lune était bien présente dans le ciel, basse, et dans des directions tout à fait compatible avec l'indication "au-dessus de la forêt d'Eu".
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Beauchamps, Somme, durée, soir, Bresle, forêt d'Eu, Breilly, petite, boule, rose, orangée, croissant, immobile, séparation
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
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| 1.0 | Patrick Gross | 2 février 2020 | Première publication. |
