France 1954Accueil 

This page in EnglishClick!

La vague française de 1954:

La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.

Octobre 1954, La Feuillade, Creuse:

Référence pour ce cas: oct-54-La Feuillade.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Le 9 octobre 1972, l'ufologue Jean Giraud menait avec un autre ufologue (J. G. Dohmen?) une enquête sur un cas de "rencontre rapprochée du troisième type" de l'été 1954 à Bête dans la Creuse Ils savaient aussi qu'au même endroit et à la même époque, un paysan avait rencontré d'étranges inconnus dans la campagne, et voulaient une confirmation par enquête. Des consommateurs d'un café de Chanon les avaient alors aiguillé vers un habitant de la Feuillade, à 2km de Bête, qui aurait "vu des choses"... Mais ce témoin s'est révélé être le témoin d'une autre affaire encore.

Ce témoin était monsieur Julien "L." 67 ans en 1972, 49 ans au moment de son observation. Il leur a fait une impression très favorable, leur paraissant très équilibré et parfaitement sain. C'était lui-même qui avait proposé aux enquêteurs d'aller sur les lieux pour mieux expliquer ce qu'il avait vu. Il leur avait d'abord fait le récit à son domicile à La Feuillade près de Gouzon, et sur les lieux, les ufologues ont constaté que tout coïncidait avec ce récit, qu'il n'y avait eu aucune contradiction ou détail peu clair.

Quand ils ont rencontré ce témoin, celui-ci a été étonné et même irrité qu'on l'ait trouvé, et il a fallu un bon moment pour le convaincre qu'il ne s'agissait pas de se moquer de lui, que sa demande d'anonymat serait respectée et qu'il pouvait parler sans crainte et qu'il ne serait pas tracassé par la suite.

Il a raconté son histoire d'un coup, et les seules questions qui lui ont été posées ont visé à obtenir des éclaircissements de description et de détails.

Au fur et à mesure que son récit progressait, le témoin était comme soulagé de pouvoir enfin parler de "ça" à quelqu'un.

Il a raconté:

"C'était l'année où tout le monde avait vu des 'Soucoupes Volantes' se poser et des 'Martiens' en sortir. Ils disaient tous: 'Moi j'ai vu ça... Moi j'ai vu autre chose...' Pour tout vous dire, personnellement je n'avais rien vu du tout mais j'aurais bien aimé voir. C'était à l'époque des betteraves" (octobre 1954).

Ce matin-là, vers 8 heures il était parti de "La Feuillade" pour porter du grain à ses poules dans un champ de l'autre côté de la route. Il avait sa musette de blé sous le bras et était au milieu du bout du pré, à mi-chemin d'un taillis.

Sur les lieux, les enquêteurs ont noté que le pré était en partie occupé par un bosquet étendu en profondeur, d'une vingtaine de mètres de large et qui commençait à 30 mètres du bord de la route. Le poulailler étant au bout du pré, la première partie du trajet du témoin devait être oblique pour lui permettre de contourner le bosquet sans faire un détour inutile.

Les enquêteurs avaient dressé ce plan des lieux:

Plan.

"Soudain, qu'est-ce que je vois sortir d'au-dessus du taillis?... Des boules... Plein de boules qui se suivaient... Elles étaient grosses comme ça (30 à 40 cm de diamètre). Elles étaient grises comme de la cendre et elles avançaient en tournant les unes dans les autres, comme ça... Lourdement... Mais alors comme quelque chose de lourd..." (Le témoin était revenu plus de dix fois sur cette idée de lourdeur) "Et elles descendaient. Je me suis dit, c'est pas possible un truc aussi lourd... Ça va se poser de l'autre côté de la route."

Le témoin revoyait parfaitement la chose, mais les enquêteurs ont évidemment eu du mal à se la représenter; c'est à la suite de plusieurs questions qu'ils sont arrivés à établir la description suivante:

Il s'agissait d'un ensemble d'une cinquantaine de sphères ternes, d'une couleur uniforme, grises comme de la cendre de bois, toutes de la même taille, chacune d'un diamètre de 30 à 40 cm. Elles étaient disposées en une formation en T, barre transversale vers l'avant. Sur cette barre à l'avant, il y avait au moins trois rangs de sphères sur une largeur de 2 à 3 mètres, derrière il y avait plusieurs files de sphères sur une longueur de 3 à 4 mètres. Ces sphères se touchaient peut-être, ou elles n'étaient séparées que par un très faible espace de peut-être 5 à l0 cm.

Elles "roulaient" toutes dans le même sens, comme des billes en train de dévaler une pente.

Les enquêteurs illustraient la chose ainsi:

Dessin.

Dessin.

L'apparition a été silencieuse et n'a duré que 2 à 3 secondes:

"Ça arrivait sur moi... comme ça, à moins de 10 m de ma tête... Pas vite... Un peu plus vite qu'un homme qui marche mais moins vite qu'un vélo (6 à 8 km/h). Les bras m'en sont tombés... Un truc comme ça, ça vous cloue! Je me retourne vers la route pour voir si quelqu'un passait... Pour lui dire: Regarde, ça va se poser. Il n'y avait personne... Je relève la tête. Et c'est à ce moment-là que "ça" a dû me voir parce que j'ai été ébloui, je n'y voyais plus rien... nulle part! J'avais plein d'étoiles qui me dansaient devant les yeux..."

Il a répondu aux questions des enquêteurs sur un éventuel éclair de lumière en expliquant qu'il n'y en avait pas eu, qu'il n'y avait eu aucune lumière émise par les boules, qu'il n'avait tout simplement plus pouvoir voir, ses yeux étant emplis "d'étoiles" brillantes, quelle que soit la direction dans laquelle il regardait. Il n'a donc plus revu la "chose", il n'a pas vu si les boules étaient parties dans la même formation ou en se dispersant.

Il est alors quand même allé au poulailler, n'a rien constaté d'anormal chez les poules (les enquêteurs l'ont interrogé à ce sujet car ils ont pensé que la chose avait dû survoler le poulailler). Il explique que les cages des poules étaient fermées à cause des renards.

Revenant du poulailler cinq à dix minutes plus tard, il avait encore des points brillants dans les yeux; à un autre moment de l'entretien, il dira qu'une demi-heure après, il avait encore "des étoiles dans les yeux", et qu'il a peut-être souffert d'une légère conjonctivite dans les jours suivants, mais qu'il ne se rappelle plus bien de cela, et qu'il ne pourrait pas l'affirmer.

Il est certain que l'éblouissement était différent de ce que provoque un phare de voiture ou le soleil; ce n'était pas la même chose, c'était "des étoiles dans les yeux... Mais pas de la lumière..."

Au bout de ces 5 à 10 minutes, il a vu dans la direction de Bête, seul dans le ciel, un "nuage", noir, en forme de losange vertical, avec des bords droits, nets, qui n'était "pas normal" Le "nuage" s'est mis "à gonfler, à gonfler et à grossir en devenant plus clair... Il n'y avait que lui dans le ciel..."

Il ne sait pas s'il y avait un rapport entre ce "nuage" et les boules, parce qu'il situait le nuage à 2 km de là au nord-ouest et que les boules n'allaient pas dans cette direction mais vers l'ouest-sud-ouest.

Le témoin avait parlé de cette expérience à des voisins, mais ils ont rit en disant qu'il avait "bu un coup de trop". Le témoin admet que si cela avait été le soir cela aurait été possible, mais il jure qu'il n'avait pas bu à 8 heures du matin.

Il n'avait pas eu peur, mais il n'a jamais compris ce qui lui était arrivé. Quelques années avant 1972, il avait découvert un ballon-sonde dans un champ et en avait avisé la Gendarmerie qui était venue le récupérer; sa vision de 1954 était complètement différente, il a bien vu qu'il n'y avait aucun rapport entre les boules et ce ballon.

Jean Giraud a publié le rapport d'enquête plusieurs fois, en 1973, 1978, 2014.

Il a été marqué par l'observation: il note notamment que dans cette affaire, le témoin admet lui-même qu'à cette époque il aurait bien voulu voir "comme tout le monde" une soucoupe, mais que justement, ce qu'il décrit ne ressemble en rien à ce que les récits racontaient alors, son "engin" ne ressemble ni à une "soucoupe" ni à un "cigare volant", ni même à un engin.

En 2007, paraîtra sur le Web la première et seule tentative d'explication "sceptique" de cette affaire, par l'ufologue belge Wim van Utrecht. Après avoir résumé le rapport des enquêteurs, il expliquait l'observation comme étant celle de nuages du type mammatus, qui sont "comme des sphères grises mates, serrées ensemble, roulant à travers le ciel en des lignes ou bandes parallèles en formations."

Il reconnaît que la forme de "T" semble étrange mais propose que le schéma et décomptes ne sont pas fiables parce que l'enquêteur qui les a fait était un "croyant aux extraterrestres", que c'est aussi à cause de cette croyance aux extraterrestres que l'enquêteur n'a pas vérifié que le témoin était vraiment en état de donner une distance d'observation fiable de 10 mètres. Il attribue l'éblouissement à un éclair de foudre ou au "choc" causé par la vision ou à un problème de tension artérielle.

Rapports:

[Ref. jgd1:] JEAN GIRAUD:

../10/1954. La Feuillade.

Il était environ huit heures du matin et M. Julien L... se rendait à son poulailler situé au fond d'un pré assez loin de sa ferme. Il entra dans la prairie et commença à la couper en diagonale afin de contourner le bosquet qui en occupe une partie. Il se trouvait à une quinzaine de mètres des arbres lorsque soudain, il vit surgir au-dessus d'eux un curieux assemblage de sphères. L'ensemble affectait la forme d'un T majuscule horizontal, la barre vers l'avant et volait lentement au ras des arbres en donnant l'impression de vouloir se poser. La barre du T était formée au moins de trois rangées de neuf sphères et suivi d'au moins trois files de huit à dix sphères.

Chaque sphère avait un diamètre de 30 à 40 cm et était séparée de sa voisine par un espace de 5 à 10 cm. Toutes ces boules étalent gris terne clair, comme de la cendre de bois. Et toutes roulaient LOURDEMENT les unes dans les autres comme des billes en train de rouler sur une pente.

L'apparition était absolument silencieuse. Le témoin surpris se retourna vers la route afin de voir s'il n'y aurait pas par hasard un providentiel cycliste en mesure de confirmer sa stupéfiante vision. La route était déserte.

Le témoin ramena son regard sur les sphères qui devaient se trouver à moins de 10 m de sa tête.

Mais avant même qu'il ait pu poser les yeux sur elles, Il fut aveuglé par une intense sensation lumineuse SANS QU'IL Y AIT EU LA MOINDRE EMISSION DE LUMIERE. L'éblouissement s'était produit dans ses yeux et il ne revit plus rien.

"C'était comme si j'avais regardé le soleil... Je suis allé porter le grain à mes poules mais bien cinq minutes plus tard, parce qu'au début, je ne voyais rien du tout... J'avais beau porter les yeux dans n'importe quelle direction, c'était partout pareil, je ne voyais que des grosses étoiles lumineuses qui dansaient devant mol. Une demi-heure plus tard, j'avais encore des points lumineux dans les yeux... Je n'ai jamais vu ça... Et puis quand je suis revenu du poulailler (à 150 m du lieu de l'incident et une 1/2 heure plus tard), j'ai remarqué au-dessus de Bette un curieux nuage sombre et bas, en forme de losange et qui paraissait solide. Il n'y avait que lui dans le ciel bleu. Ça m'a paru bizarre mais je ne sais pas s'il avait un rapport ou pas avec les boules... Et puis il s'est dissipé sur place..."

Nous effectuâmes une enquête sur les lieux, suivie d'une reconstitution des faits. Une étude géométrique et mathématique complète de la description du témoin, des estimations de taille, vitesse et distance fut effectuée. Tout concordait. Il n'est absolument pas possible de douter de ce témoignage. Ajoutons encore que M. L... n'en parla pratiquement à personne, pas même à son épouse qui découvrit avec stupéfaction cet étonnant récit en même temps que nous. C'est par un hasard extraordinaire que le neveu du témoin, très vaguement au courant de la chose nous aiguilla vers son oncle. Pour finir, précisons encore que le témoin ne souffrit d'aucun trouble physiologique ou oculaire.

L'observation fut de courte durée, environ trois secondes, mais elle fut faite à très courte distance.

Le rapport est accompagné des illustrations suivantes:

Plan des lieux par les enquêteurs:
Dessin.
Plan du phénomène avec dimensions par les enquêteurs:
Dessin.
Reconstitution par les enquêteurs, basée sur une photographie du lieu et les indications du témoin:
Reconstitution.

[Ref. ous1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "OURANOS":

Scan.

LE RAYONNEMENT "PARA-LUMINEUX"

Avant d'en étudier les caractéristiques et les propriétés, nous voudrions citer deux témoignages particulièrement représentatifs de son existence.

.. -10-1954 La Feuillade (Creuse)

Ce matin-là, vers 8 heures, M. Julien L... (anonymat demandé), put observer à une dizaine de mètres de lui un curieux assemblage de sphères qui volaient lentement à environ 8 m du sol. Il se retourna vers la route qu'il venait de quitter afin de voir si un autre témoin éventuel ne serait pas là pour confirmer sa propre observation. Il n'y avait personne. Le témoin voulut regarder à nouveau la chose. Il commença de tourner la tête, mais avant même qu'il ait pu reposer les yeux sur l'objet, il fut instantanément et totalement ébloui. Des centaines de points lumineux lui dansaient DANS les yeux. Et le témoin fut catégorique: IL AVAIT ETE EBLOUI... MAIS IL N'Y AVAIT PAS EU EMISSION DE LUMIERE. Il déclara: "Ce n'était pas comme lorsque l'on regarde la lumière du soleil ou un phare de voiture... Là, il n'y avait rien. C'était dans mes yeux, et j'avais beau tourner la tête dans tous les sens je ne voyais pas mieux d'un côté que de l'autre..."

Cet éblouissement sans lumière aveugla le témoin pendant plusieurs minutes et une demi-heure plus tard, de petits points lumineux lui dansaient encore dans les yeux.

Extrait d'une enquête personnelle

[Ref. jae1:] "JAN D'AIGURE" - LDLN:

Scan.

.. 10 1954 la feuillade

Scan.

.. / 10/ 1954. La Feuillade.

Il était environ huit heures du matin et M. Julien L... se rendait à son poulailler situé au fond d'un pré assez loin de sa ferme. Il entra dans la prairie et commença à la couper en diagonale afin de contourner le bosquet qui en occupe une partie. Il se trouvait à une quinzaine de mètres des arbres lorsque soudain, il vit surgir au-dessus d'eux un curieux assemblage de sphères. L'ensemble affectait la forme d'un T majuscule horizontal, la barre vers l'avant et volait lentement au ras des arbres en donnant l'impression de vouloir se poser. la barre du T était formée au moins de trois rangées de neuf sphères et suivi d'au moins trois files de huit à dix sphères.

Chaque sphère avait un diamètre de 30 à 40 cm et était séparée de sa voisine par un espace de 5 à 10 cm. Toutes ces boules étaient gris terne clair, comme de la cendre de bois. Et toutes roulaient LOURDEMENT les unes dans les autres comme des billes en train de rouler sur une pente.

L'apparition était absolument silencieuse.

Le témoin surpris se retourna vers la route afin de voir s'il n'y aurait pas par hasard un providentiel cycliste en mesure de confirmer sa stupéfiante vision. La route était déserte.

Le témoin ramena son regard sur les sphères qui devaient se trouver à moins de 10 m de sa tête.

Mais avant même qu'il ait pu poser les yeux sur elles, il fut aveuglé par une intense sensation lumineuse SANS QU'IL Y AIT EU LA MOINDRE EMISSION DE LUMIERE. L'éblouissement s'était produit dans ses yeux et il ne revit plus rien. "C'était comme si j'avais regardé le soleil... Je suis allé porter le grain à mes poules mais bien cinq minutes plus tard, parce qu'au début, je ne voyais rien du tout... J'avais beau porter les yeux dans n'importe quelle direction, c'était partout pareil, je ne voyais que des grosses étoiles lumineuses qui dansaient devant moi. Une demi-heure plus tard, j'avais encore des points lumineux dans les yeux... Je n'ai jamais

Scan.

[Légende du dessin:] .. 10 1954 la Feuillade d'après photo des lieux

vu ça... Et puis quand je suis revenu du poulailler (à 150 m du lieu de l'incident et une 1 /2 heure plus tard), j'ai remarqué au-dessus de Bette un curieux nuage sombre et bas, en forme de losange et qui paraissait solide. Il n'y avait que lui dans le ciel bleu. Ça m'a paru bizarre mais je ne sais pas s'il avait un rapport ou pas avec les boules... Et puis il s'est dissipé sur place...

Nous effectuâmes une enquête sur les lieux, suivie d'une reconstitution des faits. Une étude géométrique et mathématique complète de la description du témoin, des estimations de taille, vitesse et distance fut effectuée. Tout concordait. Il n'est absolument pas possible de douter de ce témoignage. Ajoutons encore que M. L... n'en parla pratiquement à personne, pas même à son épouse qui découvrit avec stupéfaction cet étonnant récit en même temps que nous. C'est par un hasard extraordinaire que le neveu du témoin, très vaguement au courant de la chose nous aiguilla vers son oncle. Pour finir, précisons encore que le témoin ne souffrit d'aucun trouble physiologique ou oculaire.

Ce témoignage comporte plusieurs aspects particuIièrement intéressants.

L'observation fut de courte durée, environ trois secondes, mais elle fut faite à très courte distance.

Alors que la France baignait dans une psychose "soucoupiste " avec engins en forme de disques ou de cigares, M. L... voyait un phénomène à ce jour encore unique au monde.

Note. - Le 3 ou 4 novembre 1970, M. J. Dalloz observait à Lavans (Jura) et à 18:45 une curieuse formation régulière de points lumineux affectant la forme d'un T majuscule légèrement incliné et avançant barre vers l'avant. LDLN N° 123, p. 16. Communiqué par J. Tyrode. Ce fait peut-il être rapproché de celui de La Feuillade?

De plus, il semblerait bien que M. L... ait vu une chose qu'il n'aurait pas du voir. En effet, s'il fut surpris par cette apparition brutale, il est possible de penser que les "autres" le furent tout autant, ne s'attendant certainement pas à rencontrer un observateur en ces lieux. D'où (peut-être) leur réaction immédiate de "camouflage" se concrétisant par l'aveuglement instantané du témoin.

Nous ne saurons donc pas si les sphères disparurent en conservant leur formation ou en se dispersant. C'est bien dommage.

Il ne reste qu'à verser cette observation au dossier des "Mini Soucoupes " qui étrangement affectent toutes des vols en formations très régulières (lorsqu'elles sont en nombre).

[Ref. gab1:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L":

Scan.

Scan.

Scan.

UNE ETRANGE VISION

Nous savions qu'en 1954, dans le courant de l'été, un ouvrier de l'usine Gibard de Bouste pédalait sur la route de Bête près de Gouzon. Il était environ 21 h lorsqu'il vit un disque lumineux se poser dans un champ au bord de la route. Il en sortit deux "hommes" porteurs de casques à antennes... Le témoin affolé pédala de plus belle mais il eut l'impression de forcer dans le vide comme s'il avait été irrésistiblement attiré vers l'appareil... Finalement, il parvint à rentrer chez lui, où il resta comme frappé de stupeur pendant plusieurs jours.

Nous savions aussi qu'au même endroit et à la même époque un paysan avait rencontré d'étranges inconnus dans la campagne... Ces renseignements demandaient une confirmation pur enquête. Des consommateurs d'un café de Chanon nous aiguillèrent vers un habitant de la Feuillade (2km de Bête) qui "avait vu des choses"... Ce témoin n'était ni le cycliste, ni le paysan, il était "inconnu au bataillon", et pourtant, il avait vécu une aventure unique en son genre!

L'enquête du 09/08/1972 à Gouzon (23) Témoin: Monsieur Julien L. 67 ans.

La chose ou... les choses?

Lorsque nous rencontrâmes le témoin, sa première réaction fut: "Comment avez-vous su? Qui est-ce qui vous a dit?". Il semblait contrarié et irrité au plus haut point et il nous fallut un bon moment avant de lui faire admettre que nous ne cherchions pas à nous moquer de lui et qu'il pouvait parler sans crainte et sans risque d'être inquiété par la suite. Il nous raconta son histoire d'un coup et les seules questions que nous lui posâmes furent pour obtenir des éclaircissements de détail. Ce fut une véritable confession et, au fur et à mesure que le récit progressait, le narrateur était comme soulagé de pouvoir enfin parler de "ça" à quelqu'un.

"C'était l'année où tout le monde avait vu des "Soucoupes Volantes" se poser et des "Martiens" en sortir. Ils disaient tous: moi j'ai vu ça... Moi j'ai vu autre chose... Pour tout vous dire, personnellement je n'avais rien vu du tout mais j'aurais bien aimé voir. C'était à l'époque des betteraves (octobre 1954) et ce matin, vers 8h - on n'était pas là, on était à la Feuillade - j'allais porter du grain à mes poules dans un champ de l'autre côté de la route. J'avais ma musette de blé sous le bras et j'étais au milieu du bout du pré, à mi-chemin du taillis..."

Nous nous sommes rendus sur les lieux. Le pré est en partie occupé par un bosquet rendu en profondeur, d'une vingtaine de mètres de large et qui commence à 30m du bord de la route. Le poulailler étant au bout du pré, la première partie du trajet du témoin devait

227

Scan.

.. 10.1954 La Feuillade d'après photo des lieux

Scan.

donc être oblique afin de lui permettre de contourner le bosquet sans faire un détour inutile. "... Soudain, qu'est-ce que je vois sortir d'au-dessus du taillis... Des boules... Plein de boules qui se suivaient... Elles étaient grosses comme ça (30 à 40 cm de diamètre)... Elles étaient grises comme de la cendre et elles avançaient en tournant les unes dans les autres... comme ça... Lourdement... Mais alors comme quelque chose de lourd... (le témoin revint plus de dix fois sur cette idée de lourdeur) Et elles descendaient... Je me suis dis [sic], c'est pas possible un truc aussi lourd... Ça va se poser de l'autre côté de la route..."

Le témoin revoyait parfaitement la chose, mais nous avions quelque difficulté à nous lu représenter. A la suite de plusieurs questions, nous parvînmes à établir la description suivante: il s'agissait d'un ensemble d'une cinquantaine de sphères ternes, grises comme de la cendre de bois, d'un diamètre de 30 à 40cm. Elles affectaient une formation en T, barre transversale vers l'avant. Devant, il y avait au moins trois rangs de sphères sur une largeur de 2 à 3m, derrière il y avait plusieurs files de sphères sur une longueur de 3 à 4m. Ces sphères se touchaient peut-être, ou elles étaient séparées par un très faible espace (5 à 10cm). Elles roulaient toutes dans le même sens, comme des billes en train de dévaler une pente. Toutes étaient de la même taille. L'apparition fut silencieuse et dura 2 à 3 secondes.

"Ça arrivait sur moi... Comme ça, à moins de 10 m de ma tête... Pas vite... Un peu plus vite qu'un homme qui marche mais moins vite qu'un vélo (6 à 8km/h)... Les bras m'en sont tombés... Un truc comme ça, ça vous cloue! Je me retourne vers la route pour voir si quelqu'un passait... Pour lui dire: regardes, ça va se poser. .. Il n'y avait personne... Je relève la tête... Et c'est à ce moment-là que "ça" a dû me voir parce que j'ai été ébloui, je n'y voyait [sic] plus rien... Nulle part, j'avais plein d'étoiles qui me dansaient devant les yeux...

- Il y a eu un éclair de lumière?

- Non rien... D'un seul coup j'ai plus rien vu... J'ai même pas eu le temps de revoir le truc... Après, je pouvais regarder n'importe où, je ne voyais plus rien... Je suis quand même allé au poulailler...

- Vous n'avez rien remarqué d'anormal chez vos poules? (la chose avait dû survoler le poulailler)

- Non rien... Elles étaient fermées à cause des renards... Et quand je suis revenu, j'avais encore des points brillants dans les yeux (5 à 10 mn plus tard)... C'est à ce moment que j'ai vu le nuage vers Bête.

- Le nuage?

- Oui, il y avait que lui dans le ciel... Il était noir... Noir et avait une forme comme ça, avec les bords droits... Nets... (forme de lozange [sic] vertical) C'était pas normal... Il s'est mis gonfler, à gonfler et à grossir en devenant plus clair... Il n'y avait que lui dans le ciel...

- Et vous pensez qu'il y a un rapport entre le nuage et les boules?

- Non! Je ne sais pas... C'était pas normal... De toute façon, le nuage il était à 2km par là (nord-ouest) et les boules n'allaient pas de ce côté (ouest-sud-ouest)...

- Et vous êtes persuadé que vous avez été vu?

- Obligé: j'étais au milieu du pré... J'aurais passé près des arbres comme je fais des fois, j'aurais peut-être pas été repéré... Ah, j'ai juste eu le temps de me rendre compte...

- Et vous avez parlé de votre aventure?

- A des voisins... Oui, un peu... Ils ont rigolé en disant que j'avais bu un coup de trop... C'aurait été le soir, je ne dis pas... Mais le matin à 8h... Hein?... Ça je peux vous jurer que je n'avais rien bu...

- Et votre éblouissement a duré longtemps?

- Au moins une demi-heure.

- Et vous êtes certain de ne pas avoir été ébloui comme lorsqu'on regarde un phare de voiture ou le soleil?

- Ah non, ce n'était pas la même chose... C'était des étoiles dans les yeux... Mais pas de la lumière..."

229

Scan.

Le témoin

A l'époque, il avait 49 ans. Comment était-il? Nous ne le savons pas mais il est certain qu'il nous a fait une impression très favorable. C'est lui-même qui nous a proposé de nous accompagner sur les lieux pour mieux nous montrer. Il n'a pas eu peur, mais il n'a jamais compris ce qui lui était arrivé. Il y a quelques années, il a découvert un ballon-sonde dans un champ et en a avisé la Gendarmerie qui est venu le récupérer. Sa vision était complètement différente: il a bien vu qu'il n'y avait aucun rapport entre les boules et le ballon. Il nous a paru très équilibré et parfaitement sain.

Cette observation est unique, aucune similaire n'a jamais été faite. Elle ne s'intègre pas dans ce qu'on sait du phénomène. Le témoin a reconnu lui-même qu'il était conditionné ("A l'époque, tout le monde en voyait et j'aurais bien voulu en voir moi-aussi.").

Le témoin a fait son récit une première fois chez lui. Son récit correspondait exactement aux lieux. Il l'a fait une deuxième fois sur Je terrain. Pas une seule fois il n'a hésité ou n'a donné un détail contradictoire. Il était persuadé que personne n'était au courant de ce qu'il avait vu (il n'en avait d'ailleurs jamais parlé à sa femme qui a découvert cette histoire en même temps que nous). S'il avait eu une "hallucination" provoquée par son conditionnement, il aurait observé quelque chose de très classique (boule ou soucoupe), de même s'il avait voulu inventer une histoire, il aurait décrit quelque chose de connu. Nous avons déjà signalé que certaines contradictions étaient pour nous un critère d'authenticité, il y en une flagrante dans ce récit: c'est l'éblouissement sans lumière. Toutefois, si on se report à notre hypothèse concernant un rayonnement inconnu émis par les "Soucoupes Volantes, ayant sur notre vue la même action que la lumière, cette contradiction apparente se trouve parfaitement "expliquée". Il faut noter que nous avions formulé cette hypothèse de travail bien avant d'avoir eu connaissance de ce cas et que le témoin n'a pas pu l'inventer pour nous faire plaisir, n'étant pas au courant de nos travaux!

Ce cas nous a fait penser aux fameuses boules de métal découvertes en Australie: y aurait-il un rapport entre les deux?

ETUDE CRITIQUE

Nous sommes convaincus que le témoin a vu quelque chose d'exceptionnel qu'il n'aurait pas dû voir! D'où la réaction brutale de "ceux" qui dirigeaient la chose dès qu'ils se sont rendus compte qu'ils étaient découverts. Il est certain que les "Soucoupes Volantes" sont des appareils extrêmement discrets qui ne se laissent pas observer à loisir, mais il n'existe pas d'autres cas faisant état d'une réaction de dissimulation aussi totale et aussi rapide.

Notre opinion est que le témoin eut la chance d'observer un court instant une manifestation exceptionnelle et peut-être d'une importance unique pour l'approche de la compréhension du phénomène. Nous sommes persuadés que cette "chose" se montra pour une fois telle qu'elle était, c'est-à-dire sans camouflage!

Toutes les enquêtes que nous avons effectuées nous ont toujours fait rager. Les faits restent toujours incomplets: soit que le témoin ait manifesté la plus parfaite indifférence pour ce qu'il avait devant les yeux, soit que les circonstances l'aient empêché de parfaire son observation. Dans ce cas précis, il y eu le curieux éblouissement. Le témoin n'y était pour rien, mais nous aurions aimé savoir ce qu'était devenue la "chose", comment elle avait disparu (éclatement, dispersion... ). De plus, de par sa position, le témoin vit la "chose" par en-dessous, il nous dit bien qu'il avait eu l'impression qu'il n'y avait qu'une épaisseur de boules, mais était-ce bien le cas? N'y avait-il pas autre chose au-dessus? Nos enquêtes nous en apprennent bien cent fois plus qu'une simple coupure de presse, mais elles ne nous livrent qu'un centième de tout ce qu'il aurait été possible de connaître...

230

Scan.

Analyse géométrique

Non seulement nous n'acceptons pas de témoignage sans le contrôler, mais nous soumettons à une étude systématique tous ceux dont l'authenticité est certaine. Cela dans le but de vérifier si une "erreur de perception" ou une "erreur de relation" ne s'y serait pas glissée. Le témoignage de La Feuillade se prête parfaitement à ce genre d'étude.

Soit un appareil inconnu (a) de 4m de long se déplaçant à une vitesse (V) comprise entre 6 et 8km/h (nous choisirons une vitesse de 7,2 km/h afin de simplifier nos calculs en obtenant une vitesse de 2m/s). Cet appareil surgissant au-dessus d'un bois (b), selon une trajectoire légèrement descendante, qu'elle distance parcourt-il en 2, en 3 secondes?

Réponse: E = V x T (distance parcourue égale vitesse multipliée par temps) 2m/s x 2s = 4m - 2m/s x 3s = 6m

Dans un cas comme dans l'autre, l'appareil avait largement le temps de sortir de derrière le bois et d'apparaître en entier au témoin. La géométrie et les calculs les plus simples viennent donc confirmer les dires de M. L.

Le témoin déclara qu'il ne se rendit pas compte si les sphères qui constituaient l'appareil c touchaient ou étaient légèrement distantes les unes des autres. Il lui sembla qu'elles laient espacées de 5 à 10 cm et qu'elles mesuraient entre 30 et 40cm.

Dans un premier temps, nous avons supposé des sphères de 30cm de diamètre distantes ile 5cm (1) et de 10cm (2). Puis des sphères de 40cm de diamètre distantes de Sem (3) et lie 10cm (4). Le dessin est à l'échelle 1/10.

Pour qu'elles aient été vues séparées les unes des autres, il aurait fallu que ce fut sous un angle supérieur à celui de la tangente commune à deux sphères consécutives avec la ligne de leur centre (trajectoire). Dans le cas le plus favorable (2) 48°, il aurait fallu que l'appareil ait parcouru une distance minimum de 7,60 m ce qui nous donne un temps de parcours de 3s 8/10. Dans le cas le plus défavorable (3) 64°, il aurait fallu qu'il ait parcouru une distance minimum de 11m ce qui nous donne un temps de parcours de 5s 5/10. Or, le témoin est catégorique: son observation ne dura pas plus de trois secondes. Dans ces conditions, vérifiées par concordance dans le problème précédent, il lui était impossible de voir l'espace entre les sphères. Par conséquent, toutes les déclarations du témoin se confirment, elles forment un tout logique et cohérent.

Ce témoignage est donc intégralement vrai dans ses approximations. Nous procédons de cette façon chaque fois que cela est possible. En principe les histoires inventées et les estimations farfelues ne peuvent nous échapper.

231

[Ref. gab2:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":

Scan.

Les "hors série" !

[... autres cas...]

N° 4. ../10/1954 La Feuillade (Creuse) 8h; largeur 2 à 3m, longueur 3 à 4m.

[... autres cas...]

Ces observations capitales et remarquables demeurent hélas pour l'instant inclassables. Tout ce qu'il est possible de dire, c'est que ce sont des "Soucoupes Structurées" et la forme triangulaire est assez répandue.

[Ref. ioi1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "INFO-OVNI":

Scan.

023 ../10/1954, 08 h. 00° GOUZON (La Feuillade)

Témoin M. JULIEN L.

Le Témoin se rendait à son poulailler situé au fond d'un pré assez loin de sa ferme. Soudain il vit surgir, au-dessus des arbres, un assemblage de sphères de 30 à 40 cm en forme de T majuscule horizontal. La barre vers l'avant, cette formation volait lentement au ras des arbres, semblant vouloir se poser. La barre du T était formée de 3 rangées de 9 sphères et suivie d'au moins 3 files de 8 à IO sphères, toutes séparées les unes des autres d'un espace de 5 à 10 cm. Elles étaient de couleur gris terne clair, comme de la cendre de bois et toutes roulaient lourdement comme des billes dévalant une pente. Cette apparition silencieuse passait à moins de 10 mètres de la tête du Témoin. Avant même que celui-ci ait pu regarder plus attentivement il fut aveuglé par une intense sensation lumineuse "sans qu'il y ait eu la moindre émission de lumière... comme si j'avais regardé le soleil..." 1/2 h. plus tard il avait encore des points lumineux dans les yeux.

Quand le témoin est revenu du poulailler à 150 m du lieu de l'incident, et une demi-heure plus tard, il vit au-dessus de "Bête" un curieux nuage sombre et bas, en forme de losange qui paraissait solide. Il était seul dans le ciel bleu et se dissipa sur place.

(L.D.L.N. n° 131, Janv. 1974 "Pleins Feux sur la Creuse")

- même observation: formation de points lumineux en forme de T, 3 ou 4 Nov. 1970 à Lavans (JURA).

Scan.

Scan.

[Ref. gep1:] GROUPE D'UFOLOGIE "GEPO":

..-10-54 8h. La Feuillade (23) Y 104V2 0m.40

[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":

3880: 1954/10/00 08:00 1 1:54:00 E 45:45:00 N 3313 WEU FRN CRS 9:6

La FEUILLADE,FR:~50 40cm SPHERES/FORMATION SERREE EN T ROULE >ONO JUSTE AU-DESSUS FORET!

RefN°194 LUMIERES dans la NUIT.(LDLN France) Numéro No. 131: FORET

[Ref. wvu1:] WIM VAN UTRECHT:

L'ufologue sceptique belge indique qu'un cas de quasi-atterrissage s'est produit au petit village français appelé La Feuillade dans le département de Dordogne, et a eu comme témoin J.L., un fermier ayant la quarantaine avancée.

Van Utrecht fournit sa traduction d'une interview menée en 1972 par le groupe d'ufologie maintenant disparu G.A.B.R.I.E.L., qui indiquent que le témoin a déclaré que cela s'était produit l'année où tout le monde disait avoir vu une "soucoupe volante" dans son arrière-cour et un ou deux "Martiens" faisant un pas hors d'elle. Le témoin dit que tout le monde disait avoir vu les martiens, mais que lui avait vu autre chose.

Il donne ses sources comme étant:

- G.A.B.R.I.E.L., "Les Soucoupes Volantes: LE GRAND REFUS ?", Michel Moutet Editeur, Régusse, 1978, pp. 226-231.

- D'AIGURE, Jan, "Pleins feux sur la Creuse" in Lumières Dans La Nuit, No. 131, January 1974.

Après une coupure dans l'interview, il poursuit avec le témoin énonçant que c'était le temps des betteraves "(octobre 1954)", et que le matin, à environ 8 heures à La Feuillade, il allait alimenter ses poulets en grain dans un champ l'autre côté de la route, avec son sac de maïs sous le bras, et il était a mi-chemin du pâturage à mi-chemin du bosquet.

Tout d'un coup, il a vu un bon nombre de sphères, arrivant l'une après l'autre au-dessus du bosquet, grandes "comme ceci (30 à 40 centimètres de diamètre)", gris comme des cendres, et avançant, l'une roulant sous l'autre, ressemblant quelque chose de lourd, et descendant. Le témoin se demandait comment quelque chose d'aussi lourd [coupure dans l'interview].

Le témoin s'était dit qu'une telle chose ne pouvait pas se passer, quelque chose d'un tel poids, et il s'attendait à ce que cela atterrisse de l'autre côté de la route. C'est venu vers lui, à pas plus de 10 mètres de sa tête, par rapidement, un peu plus rapidement qu'un piéton, mais plus lentement qu'une bicyclette (6 à 8 km/h).

Le témoin a été abasourdi, il s'est retourné vers la route pour voir s'il y avait quelqu'un qui passerait, pour lui demander de regarder ce qui allait atterrir, mais il n'y avait personne.

Il a regardé de nouveau vers le haut et il a pensé qu'à ce moment "il doit m'avoir repéré" parce qu'il est devenu aveugle, et ne pouvait plus rien voir, nulle part, bien qu'il ait vu un bon nombre d'étoiles dansant avant ses yeux.

Après une coupure de l'interview, le témoin explique qu'il n'a pas pu le revoir nulle part à ce moment, il est allé au cabanon des poulets et quand il est revenu 5 à 10 minutes plus tard, il avait toujours des taches lumineuses devant ses yeux.

A ce moment il a vu un nuage dans la direction de Bête. [coupure dans l'interview]. Il a dit que c'était complètement noir et avait une forme comme un losange vertical, avec des bords droits et nets; ce qui n'était pas normal. Il a commencé à gonfler et gonfler, devenant plus grand et plus lumineux, et il n'y avait que ce nuage dans le ciel.

Après une coupure, le témoin interviewé indique que le nuage était à 2 kilomètres dans la direction du nord-ouest et les sphères sont allées dans une autre direction, ouest-sud-ouest.

Van Utrecht indique que les enquêteurs ont posé plusieurs questions supplémentaires sur l'aspect des sphères et ont proposé la description qui suit: un ensemble d'environ cinquante sphères mates, grise comme des cendres de bois, chacune avec un diamètre de 30 à 40 centimètres; elles ont pris la forme d'une formation en "T", avec la barre transversale horizontale vers l'avant. Dans l'avant il y avait au moins trois rangées de sphères, chaque rangée mesurant 2 à 3 mètres de longueur. Derrière il y avait plusieurs bandes avec plus de sphères d'une longueur de 3 à 4 mètres et ces sphères ont pu avoir se toucher l'une l'autre, ou bien, elles ont été séparées par un espace très petit de 5 à 10 centimètres.

Elles se sont tout déplacés la même direction, comme des billes roulant en bas d'une pente, elles étaient tous où de la même taille. Le spectacle avait duré 2 à 3 des secondes et avait été silencieux.

Le témoin a dit que le nuage en forme de diamant noir était " près du sol" et "s'est dissipé sur place".

Van Utrech indique que les sources sont G.A.B.R.I.E.L., dans "Les Soucoupes Volantes: LE GRAND REFUS?", Michel Moutet Editeur, Régusse, 1978, pp 226-231; D'Aigure, Jan, dans "Plein Feux sur la Creuse" dans Lumières Dans La Nuit, numéro 131, janvier 1974.

Il explique alors l'observation comme étant celle de nuages du type mammatus, qui sont comme des sphères grises mates, serrées ensemble, roulant à travers le ciel en des lignes ou bandes parallèles en formations.

Il reconnaît que la forme de "T" semble étrange mais propose que peut-être on ne devrait pas trop se fonder sur les schémas parce que l'enquêteur qui les a fait était un "croyant aux extraterrestres."

Il ajoute que la description donnée par le témoin est moins catégorique que le schéma car il n'est pas sûr combien de rangées ont constitué la barre transversale puisqu'il a dit "au moins trois", et ne se rapellait pas avec précision combien de rangées étaient derrière, disant qu'il y en avait "plusieurs". Il ajoute que le compte-rendu a été enregistré presque 8 ans après l'observation et qu'il ne peut donc pas être exclu ainsi que le témoin "a inconsciemment attribué un aspect plus structuré et plus solide au phénomène au cours des ans."

Il dit que le fait que l'observation a duré seulement 2 ou 3 secondes avant que le témoin ait été "aveuglé" [guillemets dans le texte] est important pour son explication par des nuages mammatus. Il propose que le témoin ait été aveuglé par le soleil perçant par les nuages ou par un éclair de foudre, car ils sont souvent observés quand les mammatus sont présents. Il reconnaît que le témoin a cependant insisté sur le fait qu'il n'a vu aucune lumière ni entendu aucun bruit, ainsi une troisième possibilité est pour lui que le témoin ait été provisoirement aveugle à cause "d'un état physiologique."

Il ajoute qu'il est "imaginable que le choc émotionnel" provoqué par la confrontation soudaine avec le phénomène inconnu ait eu comme conséquence une augmentation de sa tension artérielle causant une vision brouillée et des taches avant les yeux; ce qui sont des effets secondaires ordinaires des fluctuations de tension artérielle brusques. Il dit que "nous ne savons rien" au sujet de l'état de santé du témoin.

Van Utrecht explique le nuage en forme de losange vertical comme un tourbillon ou une tornade, avec son mouvement d'extension et de dissipation soudaine près de la terre, et le fait que les tornades exigent les conditions atmosphériques semblables à celles des mammatus, c.-à-d. de l'air chaud près de la terre et un air de basse pression sensiblement plus frais au-dessus.

Van Utrecht indique que le témoin a affirmé qu'il a vu le nuage noir dans le nord-ouest et que les sphères voyageaient dans une trajectoire ouest-du sud-ouest, mais la carte montre une situation différente qui implique que les sphères s'étaient déplacées plus ou moins dans la direction vers où le nuage noir a été repéré.

Van Utrecht indique que le plus grand problème avec l'explication par les nuages est la distance estimée comme pas plus de 10 mètres par le témoin, mais il indique qu'elle est due aux enquêteurs qui n'ont probablement "pas vérifié la capacité du témoin de mesurer correctement les distances."

Il ajoute cependant que du fait des petits arbres qui étaient seulement à environ 15 mètres de lui devraient avoir constitué de bons points de référence, alors "il semble peu probable qu'un observateur décrirait un grand nuage comme une formation de sphères pas plus grandes dans leur taille qu'une petite camionnette."

Il note que le mouvement de "roulement" de la sphère est typique pour des nuages mammatiformes mais "rarement" perceptible dans une tranche de temps de 2 ou 3 secondes.

Il conclut que toutes les données excepté la taille et la distance estimées, pointent vers "une version rare et miniature" de formation de nuage de types mammatus comme explication de l'observation.

[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":

Le site web indique qu'en octobre 1954 à 08:00 à La Feuillade, France, "Environ 50 sphères de 4m en formation en T serrée, le roulent à l'oust-nord-ouest juste au-dessus des bois."

Et: "Des objets peu communs ont été aperçus, qui ont eu un aspect et une performance peu ordinaires. on a observé 50 sphères, d'environ 1 pied de large, dans une forêt pendant plus d'une minute."

Les sources sont indiquées comme "Lumieres dans la Nuit, Lumieres dans la Nuit; Hatch, Larry, *U* computer database, Author, Redwood City, 2002".

[Ref. jgd2:] JEAN GIRAUD:

Scan.

Quelle que soit la réalité et/ou la nature du phénomène à la base d'une observation OVNI, la relation que nous en recueillons est obligatoirement polluée/altérée par le psychisme et/ou le vécu du témoin.

Dès lors, que faire? Comment parvenir à trouver la méthode pour trier un peu le bon grain de l'ivraie?

Je suggère une "possibilité": S'intéresser plus particulièrement aux témoignages "hors normes" - si tant est que des normes existent dans le phénomène OVNI. Ainsi, si nous parvenons à mettre la main sur un témoignage ne correspondant pratiquement pas (ou mieux, ne correspondant pas du tout) à l'image que se fait le public (ou le témoin) du phénomène et qui, en plus ne corresponde pas davantage avec le "vécu" du témoin, peut être serons-nous en droit de nous dire que nous avons là quelque chose de peu pollué.

Je possède quelques cas qui entrent magnifiquement dans cette catégorie. Je vous en livre un "tout beau".

Enquête du 09-10-1972 à Gouzon (23)

Témoin: Monsieur Julien L. 67 ans.

La chose ou... les choses?

Lorsque nous rencontrâmes le témoin, sa première réaction fut: "Comment avez-vous su? Qui est-ce qui vous a dit?" Il semblait contrarié et irrité au plus haut point et il nous fallut un bon moment avant de lui faire admettre que nous ne cherchions pas à nous moquer de lui et qu'il pouvait parler sans crainte et sans risque d'être tracassé par la suite. Il nous raconta son histoire d'un coup et les seules questions que nous lui posâmes furent pour obtenir des éclaircissements de détail. Ce fut une véritable confession et, au fur et à mesure que le récit progressait, le narrateur était comme soulagé de pouvoir enfin parler de "ça" à quelqu'un.

"C'était l'année où tout le monde avait vu des "Soucoupes Volantes" se poser et des "Martiens" en sortir. Ils disaient tous: Moi j'ai vu ça... Moi j'ai vu autre chose... Pour tout vous dire, personnellement je n'avais rien vu du tout mais j'aurais bien aimé voir. C'était à l'époque des betteraves (octobre 1954) et ce matin, vers 8h - on n'habitait pas là, on était à "la Feuillade" - j'allais porter du grain à mes poules dans un champ de l'autre côté de la route. J'avais ma musette de blé sous le bras et j'étais au milieu du bout du pré, à mi-chemin du taillis.

Nous nous sommes rendus sur les lieux. Le pré est en partie occupé par un bosquet étendu en profondeur, d'une vingtaine de mètres de large et qui commence à 30m du bord de la route. Le poulailler étant au bout du pré, la première partie du trajet du témoin devait être oblique afin de lui permettre de contourner le bosquet sans faire un détour inutile.

"Soudain, qu'est-ce que je vois sortir d'au-dessus du taillis?... Des boules... Plein de boules qui se suivaient... Elles étaient grosses comme ça (30 à 40 cm de diamètre). Elles étaient grises comme de la cendre et elles avançaient en tournant les unes dans les autres, comme ça... Lourdement... Mais alors comme quelque chose de lourd... (Le témoin revint plus de dix fois sur cette idée de lourdeur) Et elles descendaient. Je me suis dis [sic], c'est pas possible un truc aussi lourd... Ça va se poser de l'autre côté de la route."

Le témoin revoyait parfaitement la chose, mais nous avions quelque difficulté à nous la représenter. A la suite de plusieurs questions, nous parvînmes à établir la description suivante: Il s'agissait d'un ensemble d'une cinquantaine de sphères ternes, d'une couleur uniforme, grises comme de la cendre de bois, d'un diamètre de 30 à 40cm. Elles affectaient une formation en T, barre transversale vers l'avant. Devant, il y avait au moins trois rangs de sphères sur une largeur de 2 à 3m, derrière il y avait plusieurs

Scan.

files de sphères sur une longueur de 3 à 4m. Ces sphères se touchaient peut-être, ou elles n'étaient séparées que par un très faible espace (5 à l0cm). Elles roulaient toutes dans le même sens, comme des billes en train de dévaler une pente. Elles étaient de la même taille. L'apparition fut silencieuse et dura 2 à 3 secondes.

"Ça arrivait sur moi... comme ça, à moins de 10m de ma tête... Pas vite... Un peu plus vite qu'un homme qui marche mais moins vite qu'un vélo (6 à 8km/h). Les bras m'en sont tombés... Un truc comme ça, ça vous cloue! Je me retourne vers la route pour voir si quelqu'un passait... Pour lui dire: Regarde, ça va se poser. Il n'y avait personne... Je relève la tête. Et c'est à ce moment-là que "ça" a dû me voir parce que j'ai été ébloui, je n'y voyais plus rien... nulle part! J'avais plein d'étoiles qui me dansaient devant les yeux...

- Il y a eu un éclair de lumière?

- Non rien... D'un seul coup j'ai plus rien vu...

J'ai même pas eu le temps de revoir le truc... Après, je pouvais regarder n'importe où, je ne voyais plus rien... Je suis quand même allé au poulailler...

- Vous n'avez rien remarqué d'anormal chez vos poules? (la chose avait dû survoler le poulailler)

- Non rien... Elles étaient fermées à cause des renards... Et quand je suis revenu, j'avais encore des points brillants dans les yeux (5 à l0mn plus tard). [A un autre moment de l'enquête, le témoin dira qu'il a peut-être souffert d'une légère conjonctivite dans les jours suivants, mais qu'il ne s'en rappelle plus bien, et qu'il ne pourrait pas l'affirmer]. C'est à ce moment que j'ai vu le nuage vers Bête.

- Le nuage?

- Oui, il n'y avait que lui dans le ciel... Il était noir... noir et avait une forme comme ça, avec les bords droits... nets... (forme de losange vertical) C'était pas normal... Il s'est mis à gonfler, à gonfler et à grossir en devenant plus clair... Il n'y avait que lui dans le ciel...

- Et vous pensez qu'il y a un rapport entre le nuage et les boules?

- Non! Je ne sais pas... c'était pas normal... De toute façon, le nuage il était à 2km de là (nordouest) et les boules n'allaient pas de ce côté (ouest - sud-ouest).

- Et vous êtes persuadé que vous avez été vu?

- Obligé: j'étais au milieu du pré... J'aurais passé près des arbres comme je fais des fois, j'aurais peut-être pas été repéré... Ah, j'ai juste eu le temps de me rendre compte...

- Et vous avez parlé de votre aventure?

- A des voisins... Oui, un peu... Ils ont rigolé en disant que j'avais bu un coup de trop... Ç'aurait été le soir, je ne dis pas... Mais le matin à 8h... Hein?... Ça je peux vous jurer que je n'avais rien bu...

- Et votre éblouissement a duré longtemps?

- Au moins une demi-heure.

- Et vous êtes certain de ne pas avoir été ébloui comme lorsqu'on regarde un phare de voiture ou le soleil?

- Ah non, ce n'était pas la même chose... c'était des étoiles dans les yeux... Mais pas de la lumière..."

Le témoin

A l'époque, il avait 49 ans. Comment était-il? Nous ne le savons pas mais il est certain qu'il nous a fait une impression très favorable. C'est lui-même qui nous a proposé de nous accompagner sur les lieux pour mieux nous montrer. Il n'a pas eu peur, mais il n'a jamais compris ce qui lui était arrivé. Il y a quelques années, il a découvert un ballon-sonde dans un champ et en a avisé la Gendarmerie qui est venue le récupérer. Sa vision de 1954 était complètement différente: il a bien vu qu'il n'y avait aucun rapport entre les boules et le ballon. Il nous a paru très équilibré et parfaitement sain.

Cette observation est unique, aucune similaire n'a jamais été faite. Elle ne s'intègre pas dans

Scan.

ce qu'on sait du phénomène. Le témoin a reconnu lui-même qu'il était conditionné. "A l'époque, tout le monde voyait des "Soucoupes" et j'aurais bien voulu en voir une moi-aussi".

Le témoin a fait son récit une première fois chez lui. Son récit correspondait exactement aux lieux. Il I'a fait une deuxième fois sur le terrain. Pas une seule fois il n'a hésité ou n'a donné un détail contradictoire. Il était persuadé que pratiquement personne n'était au courant de ce qu'il avait vu (il n'en avait d'ailleurs jamais parlé à sa femme qui a découvert cette histoire en même temps que nous lors de l'enquête). S'il avait eu une "hallucination" provoquée par son conditionnement, il aurait observé quelque chose de très classique (soucoupe, boule ou cigare), de même s'il avait voulu inventer une histoire, il aurait décrit quelque chose de connu. J'ai déjà signalé que certaines contradictions ou "invraisemblances" étaient pour moi un critère d'authenticité, il y en a quelques flagrantes dans ce récit: L'éblouissement sans lumière et la rotation indépendante des boules excluant la possibilité d'un "engin" unique par exemple.

Avouez que ce cas a de quoi nous interpeler. Si monsieur L. avait été victime d'un dysfonctionnement "monnerien" [1] ou si le phénomène avait utilisé une technique "méheustienne" [2] en puisant dans l'inconscient du témoin le modèle de sa manifestation, nous n'aurions assurément pas recueilli la description de cet engin plus qu'improbable. Et quand je dis "engin" au singulier, je suis loin d'être sûr d'utiliser le bon vocable.

En effet, pour que ces "boules" tournent toutes ensemble, dans le même sens, à la même vitesse, il fallait qu'elles soient à la fois indépendantes et solidaires. Indépendantes, elles l'étaient certainement, puisque le témoin pense avoir vu qu'elles étaient séparées les unes des autres par un petit espace (5 à 10cm), mais pour le reste?...

Qu'est ce qui pouvait bien les unir pour qu'elles conservent une structure aussi précise? On pourrait envisager un vol en formation de mini-OVNIs. Oui, mais, la rotation de chaque élément ne plaide guère en ce sens. Honnêtement, j'y perds mon latin.

Je tiens à bien insister aussi sur le fait que le cas ne se comprend pas davantage si l'on envisage l'éventualité du canular. N'oublions pas, nous étions à l'automne 54. Tout le monde voyait des "SOUCOUPES volantes" et parfois des "CIGARES", mais jamais rien de tel n'avait été rapporté. Si le témoin avait voulu inventer une histoire "crédible", il serait forcément resté dans la norme des récits de l'époque.

Le plus amusant, c'est que Monsieur L. "avait envie d'en voir une (soucoupe) comme tout le monde". Et là, même pas!

Quand à ce qu'il a vu, il nous l'a bien dit: "Je n'avais jamais rien vu de tel" et d'ailleurs, je ne l'ai plus jamais revu". Personnellement, je ne vois pas à quel "objet" ou "dispositif" d'origine humaine pourrait correspondre la vision du témoin. Si quelqu'un a une idée, je suis preneur.

Et voilà! Alors si quelques passionnés possèdent dans leurs dossiers quelques cas de ce genre, ce serait peut-être pas mal de les rassembler. Et quand nous en aurons suffisamment, peut-être sera-t-il possible d'en tirer quelque chose? Je suis persuadé que Didier [Gomez, éditeur] voudra bien recueillir et ventiler tout ça.

Explications:

Carte.

Voici divers points à considérer.

Je pense que le lieu montré avec la photo de 2014 dans UFOmania n'est pas bon. Le bon serait:

Carte.

Globalement:

Carte.

Et vu depuis la route de Chauges en 2019:

Carte.

La formation en T des boules était au Sud-Est (~130°) du témoin; le "nuage" en losange noir vers Bête est au Nord-Ouest (~344°). C'est la direction inverse, et c'est logique, il voir les "boules" devant lui en train d'avancer vers lui en allant au poulailler, et il voit le "nuage noir" devant lui quand il revient du poulailler environ 10 minutes plus tard. Les directions indiquées sont donc logiques.

Wim van Utrech assure que "la carte montre une situation différente qui implique que les sphères s'étaient déplacées plus ou moins dans la direction vers où le nuage noir a été repéré", ceci est correct.

Wim van Utrech assure que "le témoin a dit que le nuage en forme de diamant noir était 'près du sol' et 's'est dissipé sur place'.

Ce n'est pas exact. Le témoin n'a jamais précisé que ce "nuage" était près du sol. Il n'est pas non plus évident qu'il se soit dissipé sur place, ceci est une interprétation faite pas Wim Van Utrecht. Le témoin a dit qu'il a grossi et est devenu d'une couleur plus claire, e qui n'est pas forcément la même chose. Wim van Utrecht fait cette intreprétation parce qu'il veut montrer qu'il s'agissait d'un tourbillon ou d'une tornade.

Il y a un problème avec l'explication par la tornade: le témoin a précisé qu'il n'y avait que ce "nuage" noir dans le ciel, rien d'autre ("Il n'y avait que lui dans le ciel"). Or toute tornade se trouve toujours sous un couvert de nuages, de cette façon:

Tornade.

La tornade n'est pas non plus exactement en forme de losange. Elle est un "tube" se rétrécissant vers la base.

Par contre, un tourbillon ("dust devil") convient beaucoup mieux, il ne requiert pas de plafond nuageux au-dessus de lui:

Tourbillon.

Image ci-dessous: "Nuages Mammatus Au-Dessus du Mexique", Crédit & Copyright: Raymundo Aguirre
Site Internet "Astronomy Picture of the Day"
http://antwrp.gsfc.nasa.gov/apod/ap040607.html

APOD

Il n'y a pas de "preuve" que le scénario proposé par Wim van Utrecht soit la bome explication, et il a certainement quelques faiblesses. Mais c'est certainement la "moins pire" explication prosaïque, et la seule explication prosaïque, et je pense que même si l'on ne souscrit pas à l'idée que l'explication est "certaine", il y a lieu d'applaudir la trouvaille, qui n'était pas évidente à trouver.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

La Feuillade, Creuse, matin, ferme, champ, poulailler, sphères, boules, groupe, formation, gris, éblouissant, aveuglé, rotation, silence, durée, enquête, anonyme, nuage, sombre, losange, pré, bas

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 14 octobre 2007 Première publication.
1.0 Patrick Gross 1 mars 2010 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée.
1.1 Patrick Gross 20 novembre 2019 Additions [ous1], [ioi1], [gab1], [lhh1], Résumé. Explications changées, étaient "Non encore recherchée."
1.2 Patrick Gross 4 avril 2022 Addition [gep1].
1.3 Patrick Gross 7 juillet 2022 Addition [gab2].

Valid XHTML 1.0 Strict



 eMail  |  Début  |  Retour  |  Avance  |  Plan  |  Liste |  Accueil
Cette page a été mise à jour le 7 juillet 2022.