La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.
Référence pour ce cas: Mi-oct-54-Somme-2.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Le journal régional Le Courrier Picard, édition locale de Montdidier, dans la Somme, publiait le 23 octobre 1954:
SOUCOUPE ET TASSE...
La maladie des soucoupes va-t-elle s'étendre encore et devenir une vraie contagion? On pourrait le croire puisque chanque jour nous apporte son nouvel engin.
Le dernier en date se serait posé en plein coeur du village de L...-lès-L... - une bourgade pourtant, à l'ordinaire, paisible et sans histoire...
C'était le soir. La lune battait son plein. Un artisan du coin s'en revenait heureux et content. Toute la journée, il avait fêté son patron, un saint des plus vénérés du calendrier. Il allait donc, le coeur en fête, un air bachique aux lèvres.
Tout à coup, alerte! A même le village s'étendait une large plaque de lumière de couleur orange. "une soucoupe! Une soucoupe!" cria instinctivement l'homme.
De tous côtés on accourt.
Làs! il s'agissait tout simplement de la mare du pays que la lune, de tout son éclat, embrasait positivement.
Chacun se prit à rire, tellement la confusion était grotesque. Seul, notre artisan gardait sa conviction. Un homme éméché ne démord jamais de son idée.
"Je vous certifie que c'en est une! et une vraie!"
- Eh! bien, vas-y voir, fit, sur l'heure, le forgeron du pays, un rouquin pas toujours commode.
Et d'une bourrade d'envoyer dinguer au milieu de l'eau phosphorescente l'amateur de soucoupes...
Pour une tasse, ce fut une tasse, et bien servie, vous savez!
Il a bien juré, cette fois, qu'on ne l'y reprendrait plus...
En attendant tout le monde en parle et voilà, ô désastre, que le journal s'en mêle!
[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":
La maladie des soucoupes va-t-elle s'étendre encore et devenir une vraie contagion? On pourrait le croire puisque chanque jour nous apporte son nouvel engin.
Le dernier en date se serait posé en plein coeur du village de L...-lès-L... - une bourgade pourtant, à l'ordinaire, paisible et sans histoire...
C'était le soir. La lune battait son plein. Un artisan du coin s'en revenait heureux et content. Toute la journée, il avait fêté son patron, un saint des plus vénérés du calendrier. Il allait donc, le coeur en fête, un air bachique aux lèvres.
Tout à coup, alerte! A même le village s'étendait une large plaque de lumière de couleur orange. "une soucoupe! Une soucoupe!" cria instinctivement l'homme.
De tous côtés on accourt.
Làs! il s'agissait tout simplement de la mare du pays que la lune, de tout son éclat, embrasait positivement.
Chacun se prit à rire, tellement la confusion était grotesque. Seul, notre artisan gardait sa conviction. Un homme éméché ne démord jamais de son idée.
"Je vous certifie que c'en est une! et une vraie!"
- Eh! bien, vas-y voir, fit, sur l'heure, le forgeron du pays, un rouquin pas toujours commode.
Et d'une bourrade d'envoyer dinguer au milieu de l'eau phosphorescente l'amateur de soucoupes...
Pour une tasse, ce fut une tasse, et bien servie, vous savez!
Il a bien juré, cette fois, qu'on ne l'y reprendrait plus...
En attendant tout le monde en parle et voilà, ô désastre, que le journal s'en mêle!
Ceci est évidemment à considérer comme un "cas négatif", c'est-à-dire un cas que les témoins eux-mêmes, au moins certains des témoins, ont expliqué, et qui n'a donc pas nécessité la moindre "enquête" ufologique ou officielle pour trouver une "solution".
Ce serait donc un "exemple" se voulant édifiant de méprise.
Seulement voilà: je ne trouve pas l'histoire crédible du tout.
Les doutes commencent avec le ton de l'article, l'absence de tout élément permettant d'identifier un protagoniste, et avec le nom de lieu.
Le journal dissimule le nom de la commune sous "L...-lès-L...". Mais il n'y a aucune commune dans la Somme qui correspond. Il y a des communes de noms "...-lès-..." et "...-les-...", mais aucune "L...-les-L..." ni "L...-lès-L...".
Ensuite, si je veux bien croire qu'une lune rousse se reflétant dans une mare pourrait causer une méprise, il est évident que le témoin victime de la méprise ne saurait être juste devant la mare en question, il devait être à une certaine distance; or ici, le "forgeron" pousse le témoin dans la mare pour qu'il réalise sa méprise...
Je pense donc assez probable que ce soit un journaliste de l'édition locale du Courrier Picard, "en mal de copie" comme on dit, qui a tout inventé, prenant soin de donner un nom partiel à la commune qui "sonne vrai" mais qui ne correspond à aucune commune réelle, qui ne puisse en aucun cas susciter l'envoi de lettres de protestation au journal.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Somme, mare, étang, lune, alcool, alcolisme, cas négatif, méprise, reflet, invention, invention journalistique
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
---|---|---|---|
1.0 | Patrick Gross | 14 février 2020 | Première publication. |