La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.
Référence pour ce cas: Fin-nov-54-Busséjoux.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Le journal L'Auvergnat de Paris du 27 novembre 1954 rapportait en page 6, que le boulanger de Saint-Etienne-aux-Clos, Mr. Ratelade, rentrant de tournée la nuit venue, avait vu à la lumière de ses phares, vers Busséjoux, deux individus qui lui faisaient des signes pour qu'il s'arrête.
Mais comme on parlait tellement de soucoupes volantes, M. Ratelade a cru que c'était deux "Martiens" et a accéléré au lieu de s'arrêter. Arrivé au bourg, il a chargé des hommes de bonne volonté et est revenu sur les lieux avec eux.
Il a retrouvé les deux "Martiens", encadrants tranquillement Mr. Pierre Tinle et faisant route et conversation avec lui.
Il s'agissait en fait de "deux superbes gaillards, aviateurs américains égarés dans nos brumes, contraints d'atterrir à Thalamy et perdus dans nos chemins, en quête du téléphone!"
Heureux de trouver du secours, les aviateurs avaient bien ri, sont montés dans la fourgonnette, qui les a amené à la poste. Le journal indiquait en conclusion que "M. Ratelade ne croit plus aux Martiens..."
[Ref. aup1:] JOURNAL "L'AUVERGNAT DE PARIS":
[... autres sujets...]
Notre boulanger, rentrant de tournée la nuit venue, rencontra, dans ses phares, vers Busséjoux, deux individus lui faisant signer de stopper. On parle tellement de soucoupes volantes, que M. Ratelade crut voir deux Martiens et appuya sur l'accélérateur. Arrivé au bourg, il chargea des hommes de bonne volonté et revint sur ses pas... Jugez de sa surprise, lorsqu'il retrouva les deux êtres encadrants tranquillement M. Pierre Tinle et faisant route et conversation avec ce dernier! Conversation animée et peu facile, car il s'agissait tout bonnement de deux superbes gaillards, aviateurs américains égarés dans nos brumes, contraint d'atterrir à Thalamy et perdus dans nos chemins, en quête du téléphone! Tout heureux de trouver du secours, les aviateurs rirent de bon coeur de l'aventure, montèrent dans la fourgonnette qui les amena à la poste. Et tout est bien qui finit bien! Mais M. Ratelade ne croit plus aux Martiens...
Il s'agit là de ce qu'on appelle un "cas négatif" en ufologie: un cas pour lequel les témoins eux-mêmes ont réalisé qu'ils avaient commis une méprise.
De tels cas, négligés par certains ufologues, ont leur importance dans mon opinion, et c'est pourquoi je les documente.
Ils permettent de constater l'existence de méprises, d'en constater les circonstances (éclairage, conditions diverses), la manière dont elles se résolvent (d'elles-même comme ici, ou suite é enquête, par exemple).
Dans le contexte de la France de 1954 et sa vague de "soucoupes" très médiatisée depuis la mi-septembre, il n'y avait dans les esprits aucune raison de penser que les pilotes des "soucoupes volantes", les "Martiens" ne puissent avoir une allure semblable à celle des hommes. Ici, il s'agissait de pilotes, qui portaient sans doute casques et équipement de pilotes. Avec l'incongruité de leur présence ici en pleine nuit, ce sont des cironstances qui ont fait penser qu'ils étaient des "Martiens".
Que l'on consulte par exemple cet autre cas similaire, et l'on se rendra compte que même en plein jour et de près, un cas de rencontre avec des pilotes bien humains peut entraîner un faux cas de "pilotes de soucoupes volantes" et être publié cpmme tel dans la littérature ufologique pendant des décennies.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Busséjoux, Corrèze, Ratelade, Pierre Tinle, cas négatif, Martiens, pilotes, occupants, hélicoptère, américains, OTAN
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
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1.0 | Patrick Gross | 11 janvier 2021 | Première publication. |